Il s'agit de la quatrième adaptation cinématographique du roman français éponyme de Louis Pergaud. C'est une comédie qui traite des thèmes de l'indépendance, de la solidarité, de l'enfance et du passage à l'âge adulte.
En 1957, deux bandes de garçons de différents villages, les Longevernes, menés par le chef Lebrac, et les Velrans, menés par le chef Aztec, se livrent une guerre dont le butin est constitué par les boutons des adversaires.
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Titre français et québécois: La Guerre des boutons[1]
Certaines scènes ont été tournées en Haute-Vienne dans le village de Biennac, et Saint-Junien. Certains jours, 75 enfants étaient présents sur le site du tournage[13].
Le Lieux principal du tournage est chassenon 16150 petit village de charente
Faux raccord
On peut remarquer quelques anachronismes, notamment des équipements que le réalisateur n'a pas pu sortir du champ de la caméra: par exemple, lors de la séquence du match de football, un poteau transformateur EDF moderne; lors d'une scène dans la cour de récréation, une antenne parabolique fixée sur la cheminée d'une maison mitoyenne de l'école; un véhicule utilitaire Tube Citroën Type H a le haut des ailes arrière droit, alors que ces ailes ne sont apparues qu'en 1969: auparavant, elles avaient un profil cintré.
Le film se déroule pendant la guerre d'Algérie (1954-1962), qui tient une place notable en arrière-plan (séquence projetée aux élèves sur ce sujet, appelé en permission, qui évoque la mort d'un autre appelé).
Une date plus précise est donnée par l'ardoise de photo de classe «1956-1957».
Entre 2011 et 2012, La Guerre des boutons a été sélectionné 5 fois dans diverses catégories et a remporté 1 récompense[14].
La célèbre réplique «Si j'aurais su, j'aurais pas venu» vient du film d'Yves Robert de 1962 (et non du roman de Louis Pergaud de 1912); elle est donc soumise aux droits d'auteur. Les sociétés de production des deux films, ont essayé d'acheter aux ayants-droit d'Yves Robert cette réplique, sans succès[18];
Selon L'Obs, dès que le producteur Thomas Langmann apprit que La Guerre des boutons de Louis Pergaud tombait dans le domaine public, il «commanda à toute vitesse un scénario», puis remporta «in extremis les financements de Canal+» dans le but «pulvériser le projet concurrent» (La Guerre des boutons de Yann Samuell)[19].
Lors de certaines séquences, ainsi que durant la bande annonce du film, passe la marche britannique Colonel Bogey March rendue célèbre en France par le film Le Pont de la rivière Kwaï.
Le film projeté dans l'église est Les Aventures de Robin des Bois avec Errol Flynn. Deux scènes sont visibles, la scène du baiser au balcon et le combat final. Ces scènes sont dans le film original, séparées de plusieurs minutes.
Madeleine Garrigou-Lagrange, «La Guerre des boutons», Téléciné no105, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), juin-, (ISSN0049-3287)