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commune française du département du Var De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Garde-Freinet est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La Garde-Freinet | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Draguignan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez | ||||
Maire Mandat |
Thomas Dombry 2020-2026 |
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Code postal | 83680 | ||||
Code commune | 83063 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 831 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 03″ nord, 6° 28′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 674 m |
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Superficie | 76,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Luc | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | lgf83.fr | ||||
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La Garde-Freinet est l'une des douze communes composant la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez.
Le village est situé par la route à 20 km de Saint-Tropez, 35 km de Draguignan et 70 km de Toulon.
Les communes limitrophes sont Le Cannet-des-Maures, Collobrières, Grimaud, Les Mayons, Le Plan-de-la-Tour et Vidauban.
Installée sur les reliefs du massif des Maures, la position de sentinelle du village au col lui valut l’appellation de « garde » d’où le nom de La Garde-Freinet[1]. Ce village est le plus élevé du massif des Maures
Départementale 558 Le Cannet-des-Maures - Grimaud[2].
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![3].
Les aéroports les plus proches sont :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogolin_sapc », sur la commune de Cogolin à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[12],[13] :
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[14],[15] et d'un Plan de prévention du risque inondation (PPRI)[16].
La Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez a lancé en 2014 une démarche de révision du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) terrestre en l’assortissant de l’élaboration d’un volet littoral et maritime (VLM)[17].
Au , La Garde-Freinet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,5 % | 114 |
Vignobles | 4,4 % | 337 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,6 % | 125 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 4,5 % | 348 |
Forêts de feuillus | 29,3 % | 2247 |
Forêts de conifères | 1,0 % | 78 |
Forêts mélangées | 7,4 % | 564 |
Végétation sclérophylle | 49,1 % | 3761 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,2 % | 92 |
Source : Corine Land Cover[22] |
L'occupation des sols montre une nette prédominance de la végétation arbustive et/ou herbacée (50,3 %) sur la forêt (37,7 %) et sur les territoires agricoles (10,5 %) ainsi qu'une faible urbanisation du territoire.
La Garde-Freinet s'écrit La Gàrdi provençal classique ou La Gàrdi (mais aussi La Gardo-Freinet) selon la norme mistralienne[23]. La prononciation est la même puisque le -a final du féminin est muet après un -i dans les dialectes maritimes et rhodaniens, raison pour laquelle Joseph Roumanille n'a pas voulu réintégrer cette lettre dans son écriture phonétique.
Freinet, du latin fraxinetum, « bois de frêne ».
IXe siècle : En 889, un raid arabe s'empare de La Garde-Frainet et leur « garnison durant près d'un siècle soumet les populations voisines à des razzias continuelles et menace les routes qui, à travers les cols des Alpes, vont de France en Italie[27] ». Ce lieu est aussi évoqué sous d'autres patronymes dont celui de Fraxinet[28] ou Fraxinetum. Les Arabes lui donne le nom Jabal al-Qilal, « montagne des jarres », car ils y auraient trouvé les restes d’une industrie gallo-romaine[29].
L'histoire rapporte que c'est le comte de Provence Guillaume Ier dit le Libérateur qui chasse les Sarrasins en 973 après sa victoire à la bataille de Tourtour après 80 années de présence sarrasine au nord des Pyrénées.
Philippe Sénac[30], en s’appuyant sur les sources arabes et les données de l’archéologie[31], montre combien le Fraxinet, ne constituait pas un simple repaire de brigands mais un emplacement stratégique pour les musulmans qui semblaient vouloir « entraver les relations entre les cités marchandes italiennes et le reste de la chrétienté méridionale ». Toujours selon Philippe Sénac il n'est pas « du tout exclu que le Fraxinet ait été le théâtre d'une symbiose communautaire, ce qui tendrait à expliquer sa longévité »[32].
XIIe siècle : à 450 m d'altitude, on découvre le fort Freinet (XIIe au XVIe siècle) et les vestiges d'un ancien village fortifié du Moyen Âge, constitué d'une trentaine d'habitations taillées dans la roche. Ils dominent le massif forestier des Maures sur la voie reliant la vallée de l'Argens et le golfe de Saint-Tropez. Ce fort stratégique, classé monument historique, servait à contrôler le passage entre la vallée du Vidauban et le golfe de Grimaud. Une grande fosse servait de réservoir d'eau. Il s'étend sur 120 m2 et est composé de cinq vastes pièces. La rue principale le sépare du reste du village constitué des maisons troglodytes.
XIIIe siècle : les habitants s'installent sur le col de la Garde. Le bourg devient : « La Garde du Freinet ». Un Rostagni (?-v.1341) était connu pour être seigneur de Châteaudouble (1324) et de La Garde-Freinet (1327)[33]. Il reçut donation de l'albergue de ces deux villages[34].
XIXe siècle : l'industrie du bouchon se développe avec près de 700 bouchonniers grâce à la forêt de chênes-lièges. À cette époque, la production de marrons et de magnan (ver à soie) est également bien développée.
Dans le livre " La Fortune des Rougon Macquart " Emile Zola a donné le nom de La Palud à La Garde-Freinet
En 1900, l'abbé Mathieu dresse la croix des Maures (altitude 437 m), restaurée en 1978. Le Christ pesait 175 kg.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | COLLE Jean-Baptiste-Grégoire | Propriétaire | |
1791 | 1792 | GUILLABERT Jean-François | Propriétaire | |
1792 | 1793 | BERENGUIER Victor | Propriétaire | |
1793 | 1795 | COURCHET Joseph | Ancien notaire | |
1795 | 1797 | TAXY Jacques-Hyacinthe | Propriétaire | |
1797 | 1804 | GUILLABERT Jacques-Jean | Tanneur | |
1804 | 1808 | BŒUF Joseph-Jean | Propriétaire | |
1808 | 1810 | AUZEPY François | Chirurgien | |
1810 | 1817 | AMIC Joseph-Jacques | Avocat-notaire | |
1817 | 1830 | AMIC Cesar | Avocat-notaire | |
1830 | 1831 | VIDAL Jean | Officier de santé | |
1831 | 1848 | ARNAUD Jean | Propriétaire | |
1848 | 1849 | CHABERT Jean-Baptiste | Propriétaire | |
1849 | 1849 | JEAN Clément | Propriétaire | |
1849 | 1849 | PIN Jean | Propriétaire | |
1849 | 1850 | MATHIEU Jacques | Ancien procureur de la République | |
1850 | 1851 | GASTINEL Joseph | Bouchonnier | |
1851 | 1852 | COLLE Jacques | Propriétaire | |
1852 | 1855 | ALBERNY François | Officier de santé | |
1855 | 1860 | VOIRON Pons-Alphonse | Propriétaire | |
1860 | 1864 | GUILLABERT Marcellin | Notaire | |
1864 | 1866 | COLLE Charles | Propriétaire | |
1866 | 1868 | FABRE Henri | Tailleur | |
1868 | 1870 | OLLIVIER César | Maréchal-ferrant | |
1870 | 1871 | LONJON Philippe | Bouchonnier | |
1871 | 1871 | MAUREL Manlius | Propriétaire | |
1871 | 1878 | ROUME Sylvère | Propriétaire | |
1888 | 1890 | LONJON Léon | Fabricant de bouchons | |
1890 | 1893 | BERENGUIER Jean-Baptiste | Propriétaire | |
1893 | 1896 | MAUREL Manlius | Propriétaire | |
1896 | 1900 | BERENGUIER Jean-Baptiste | Propriétaire | |
1900 | 1919 | MARIN Désiré | Maire | |
1919 | 1944 | COURTES Joseph | Maire | |
1944 | 1954 | SENEQUIER Louis | Maire | |
1954 | 1955 | INFERNET Marcel | Maire | |
1955 | 1955 | COURTES Joseph | Maire | |
1959 | 1971 | MAX Alfred | Maire | |
1971 | 1995 | WERPIN André | Maire |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | André Werpin | ||
mars 2008 | octobre 2009 | Jean-Claude Deletang | démission | |
novembre 2009 | en cours | Jean-Jacques Courchet |
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[36] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : Médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 010 €[37].
Frédéric Mistral a confirmé que le nom du village était "La Gardi", vocable relevé dans un document datant de 1143.
Les habitants se nomment :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2021, la commune comptait 1 831 habitants[Note 2], en évolution de −2,5 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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1 878 | 1 827 | 1 831 | - | - | - | - | - | - |
La commune est située dans l'académie de Nice
Les établissements scolaires les plus proches[43] :
Professionnels de santé sur la commune[44] : Médecin, pharmacie, dentiste, kinésithérapeute, cabinet d'infirmiers.
Culte catholique, paroisse La Garde Freinet[45], secteur : Saint Tropez. Diocèse de Fréjus-Toulon[46],[47]
De nombreuses promenades sont proposées :
La commune dispose d’un panorama sur le Massif des Maures et jusqu'à la Méditerranée, avec forêts de chênes-lièges et de châtaigniers. Dans les campagnes, poussent une végétation de maquis, adaptée au climat de la Provence (ciste de Montpellier, lavande, immortelles, genêts épineux...).
Il y a également plusieurs fêtes tout au long de l'année : foire aux santons avant Noël, fête de la transhumance au printemps, foires de la châtaigne en octobre.
Le , La Garde-Freinet est endeuillée par la mort de trois sapeurs-pompiers du centre de secours principal de La Seyne-sur-Mer, sur la D 14 commune de la Môle, lors d'un feu de forêt provenant de La Garde-Freinet[48].
Le , La Garde-Freinet est de nouveau endeuillée par un accident de camion de pompiers sur la D 558, avec la mort de trois pompiers du centre de secours de Puget-Ville.
Patrimoine religieux :
Patrimoine civil :
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