L'Île-Saint-Denis
commune française du département de la Seine-Saint-Denis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L’Île-Saint-Denis est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont le territoire correspond parfaitement à celui d'une île fluviale de la Seine, l'île Saint-Denis. Elle est souvent considérée, à tort, comme une partie de la ville de Saint-Denis. Par sa taille et sa population, il s'agit de l'une des plus petites communes de la Seine-Saint-Denis.
L'Île-Saint-Denis | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Saint-Denis | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Plaine Commune |
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Maire Mandat |
Mohamed Gnabaly 2020-2026 |
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Code postal | 93450 | ||||
Code commune | 93039 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Îlodionysiens | ||||
Population municipale |
8 664 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4 895 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 56′ 09″ nord, 2° 20′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 33 m |
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Superficie | 1,77 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Ouen-sur-Seine | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.lile-saint-denis.fr | ||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Îlodionysiens.
Les communes limitrophes sont Asnières-sur-Seine, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne, Argenteuil, Épinay-sur-Seine, Saint-Denis et Saint-Ouen-sur-Seine.
L’Île-Saint-Denis est une commune de la proche banlieue de Paris. Elle se trouve à neuf kilomètres au nord de la capitale[1].
L’île s'étend sur environ 3,5 km de long et sa largeur varie entre 100 et 300 mètres. La Seine joue un rôle important dans la géographie et l'identité de la ville.
Avec Béhuard sur la Loire, L’Île-Saint-Denis est l'une des deux seules communes françaises dont le territoire coïncide parfaitement avec une île fluviale[2]. Elle s'inscrit dans l'un des nombreux méandres de la Seine, et a la particularité d'être en forme de croissant. Ainsi, lorsque l'on est à l'extrémité nord de l'île, on peut apercevoir les bâtiments se trouvant à l'autre extrémité en regardant vers le sud, alors que l'axe de l'île semble partir vers l'est.
Limitrophe des Hauts-de-Seine, c'est la commune la plus à l'ouest de la Seine-Saint-Denis.
Le relief de L'Île-Saint-Denis est relativement plat, avec une légère pente descendant vers la Seine. La ville bénéficie de plusieurs espaces verts, parmi lesquels le Parc départemental de l'Île-Saint-Denis et les berges de la Seine aménagées pour la promenade et les loisirs.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Par sa situation physique, la commune est confrontée au risque d'inondation fluviale. L'Île a ainsi durement subi la crue de la Seine de 1910, qui l'a dévastée. A la suite de cette crue, le niveau des sols a été relevé et aujourd'hui seules quelques maisons sont encore à « l'ancien niveau ».
Des plans de prévention des risques sont prescrits au titre du risque d'inondation (arrêté préfectoral du ) et des mouvements de terrain (arrêté préfectoral du )[9].
Trois ensembles de deux ponts relient l'île aux territoires limitrophes, le pont de l'île Saint-Denis au centre-ville, qui assure la continuité de l'ex-Nationale 186 (RD 986), le pont d'Épinay au nord et le Pont de Saint-Ouen-les-Docks au sud. Le viaduc autoroutier de l'autoroute A86 surplombe l'île sans toutefois offrir d'accès direct. Construite à l'occasion des Jeux olympiques de 2024, la passerelle du Village olympique franchit le bras de Seine entre l'île et Saint-Denis.
L'île-Saint-Denis occupe une situation privilégiée sur la Seine, et un port est aménagé sur le Petit bras.
Des pistes cyclables sont aménagées pour relier le centre au sud de l'île le long du Quai du Châtelier.
L'implantation de plusieurs stations Vélib est étudiée par la ville et par le centre commercial Marques Avenue[10],[11].
La ville est desservie par la ligne 1 du tramway d'Île-de-France à la station L'Île Saint-Denis ainsi que par plusieurs lignes du réseau de bus RATP et la nuit par le Noctilien.
Le centre-ville est proche de la gare de Saint-Denis (450 m environ), quand le sud de l'Île est à proximité de la station Mairie de Saint-Ouen (environ 950 m).
La ligne T1 aurait dû passer par l'Île-Saint-Denis dès 1992 mais le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, refusait que la ligne atteigne, comme initialement prévu, la préfecture de Nanterre, ce qui aurait permis de la relier à celle de Bobigny en créant une importante rocade partielle autour de Paris. La ligne a donc été arrêtée à la gare de Saint-Denis.
Par ailleurs, le prolongement de la ligne vers les Hauts-de-Seine a été également bloqué pendant de longues années par le souci de la municipalité de l'Île-Saint-Denis de sauvegarder les ponts de l'Île-Saint-Denis, présentés comme un élément essentiel du patrimoine local, mais surtout par sa volonté de restreindre au maximum la circulation automobile sur les ponts et la rue Méchin.
Ces obstacles ont été levés, et le prolongement du tramway vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles a été inscrit à la fois au projet de SDRIF () et au projet de Contrat de Projet État-Région 2006-2013. Le STIF a approuvé l’avant-projet et la convention de financement de la première tranche fonctionnelle de la ligne le , sa délibération demandant aux maîtres d'ouvrages de permettre une mise en service mi-2012[12].
Ce prolongement, faisant passer la ligne par le centre de l'Île (rue Méchin), a été mis en service le .
L'urbanisme de L'Île-Saint-Denis est marqué par un mélange de zones résidentielles, d'espaces verts et de vestiges industriels. La ville connaît actuellement un renouvellement urbain, avec des projets visant à améliorer la qualité de vie et à préserver l'environnement.
Au , L'Île-Saint-Denis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[15]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
L'écoquartier fluvial actuellement en construction abritera les logements des athlètes des jeux olympiques de Paris en 2024. Une passerelle en construction sur le quai du Châtelier reliera L'Île-Saint-Denis au reste des logements prévus aux athlètes en 2024 puis sera dédiée aux bus, vélos et piétons.
Prévue pour démarrer en 2020, la relogement des occupants des 287 logements insalubres des trois tours de la cité Marcel Paul (propriété de l’office HLM de Saint-Ouen, puis reprise en 2022 par le bailleur Seine-Saint-Denis Habitat) est lancée en 2022 et doit permettre la démolition de cette cité confrontée au trafic de drogue en 2025[23],[24],[25].
Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024, la Grande Nef de l'Île-des-Vannes est en rénovation pour servir de site d'entraînement. Il est prévu la création d'un parc urbain englobant la pointe sud de l'île. Un parc urbain est également en construction au niveau du viaduc autoroutier de l'A86.
L'Île-Saint-Denis doit son nom à l'abbaye de Saint-Denis située sur la commune limitrophe de Saint-Denis, qui eut seigneurie sur l'île centrale du XIVe siècle à la Révolution, et dont les moines s'étaient installés. L'abbaye de Saint-Denis est elle-même nommée d'après le martyr Denis ou Dionysius, premier évêque de Paris exécuté au IIIe siècle.
Auparavant, cette même île centrale se dénommait Isle de Chastelier (l’île du Châtelier). Ce nom s'explique par les nombreuses occurrences de châteaux détruits et rebâtis sur l'île. La première forteresse fut établie à la fin du IXe siècle par Charles le Chauve pour barrer la route aux envahisseurs normands remontant la Seine. Par la suite, plusieurs autres forteresses y sont construites. Une place forte bâtie vers 998 revint par alliance à Bouchard le Barbu, qui la transforma en péage pour les religieux de l'abbaye dionysienne[26]. La forteresse est détruite en 1088 sur ordre de Robert II le Pieux. Malgré la promesse de Mathieu II de Montmorency en 1219 de ne plus autoriser l'érection de forteresses sur l’île, Philippe-Auguste permet l'année suivante à Robert de Montmorency, sergent dudit Mathieu, de bâtir un édifice sur l’île du Châtelier. En 1435, après avoir pris la ville aux troupes de Charles VII, les Anglais y édifient une petite forteresse[27]. L'Île-Saint-Denis garde trace de ce nom chargé d'histoire en le transmettant à son actuel Quai du Châtelier.
L'histoire de L'Île-Saint-Denis remonte au Moyen Âge, avec les premières traces d'occupation humaine sur l'île fluviale située sur la Seine. Au Xe siècle, Bouchard le Barbu[28] possédait l'île centrale, alors dénommée Isle du Chastelier sur laquelle il avait fait construire une forteresse dont la garnison tourmentait le voisinage. Il rançonnait tous les navires qui passaient dans les parages et notamment ceux des moines de l'abbaye de Saint-Denis, ce qui occasionna des querelles. Pour mettre fin à leurs disputes le roi Robert le Pieux proposa à Bouchard le Barbu l'échange de l'Île de Châtelet[à vérifier] contre la terre royale Montmorency. L'accord fut accepté et conclu en 998, donnant naissance à la maison de Montmorency.
Au XIVe siècle Charles V donne le Châtelier aux moines de Saint-Denis et l'île devient, par association, connue sous le nom de L'Isle-Saint-Denis. L'abbaye conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.
Pendant la Révolution, l'Isle Saint-Denis est brièvement renommée Isle-Franciade avant de reprendre son nom d'origine. Elle adopte alors l'orthographe moderne Île au lieu de Isle[29].
La construction de ponts suspendus en 1844[30] permettent de joindre l'Île à Saint-Denis et à Gennevilliers, puis, en 1856, de l'Île à Saint-Ouen.
Puis le développement des lignes de chemins de fer favorise la venue des Parisiens lors des congés de fin de semaine. Ils viennent alors savourer les joies de la campagne et des loisirs en bord de Seine, mais aussi boire et danser dans les nombreuses guinguettes et cabarets de l'île.
L'industrialisation du XIXe siècle a profondément modifié le territoire, avec l'implantation d'usines et de manufactures le long des berges de la Seine. L'Île-Saint-Denis est devenue un centre industriel important de la région parisienne, avec des activités liées notamment à la métallurgie, à la chimie et à la construction navale. Située sur le trajet fluvial entre Paris et Le Havre, l'île possède alors un port d'amarrage très fréquenté par la marine marchande. À côté des pêcheurs et des mariniers, on retrouve d'autres professions liées à la présence du fleuve comme les blanchisseuses et les scaphandriers.
A la fin du XIXe siècle, quatre îlots sont réunis en drainant les bras de la seine les séparant, pour donner naissance à l'île telle que nous la connaissons aujourd'hui : l'île Saint-Denis, l'île du Châtelier, l'île des Vannes et l'île du Javeau.
Au XXe siècle, la ville subit les conséquences de la désindustrialisation et doit se réinventer. La réhabilitation des friches industrielles et la construction de nouveaux logements marquent cette période de transition. L'Île-Saint-Denis se transforme progressivement en un espace résidentiel et de loisirs, tout en conservant son caractère insulaire et fluvial.
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le . L'Île-Saint-Denis est membre depuis le de la communauté d'agglomération Plaine Commune.
Pour l'élection des députés, L'Île-Saint-Denis fait partie depuis 1968 de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Saint-Denis, année où elle intègre le canton de Saint-Ouen du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton de Saint-Denis-Sud[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle réintègre le canton de Saint-Ouen-sur-Seine, dont la composition est alors redéfinie.
La ville a rejoint en 2003 la communauté d'agglomération Plaine Commune, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créé par cinq villes du nord-parisien en 2000.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[31].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[32].
Candidat | Premier tour | Second tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Robert Hue (PCF) | 600 | 23,09 | ||||
Lionel Jospin (PS) | 585 | 22,51 | 1 501 | 61,39 | ||
Jean-Marie Le Pen (FN) | 459 | 17,66 | ||||
Jacques Chirac (RPR) | 406 | 15,62 | 944 | 38,61 | ||
Édouard Balladur (RPR diss.) | 211 | 8,12 | ||||
Arlette Laguiller (LO) | 169 | 6,50 | ||||
Dominique Voynet (LV) | 96 | 3,69 | ||||
Philippe de Villiers (MPF) | 66 | 2,54 | ||||
Jacques Cheminade (FNS) | 7 | 0,27 | ||||
Inscrits | 3 542 | 100,00 | 3 539 | 100,00 | ||
Abstentions | 890 | 25,13 | 917 | 25,91 | ||
Votants | 2 652 | 74,87 | 2 622 | 74,09 | ||
Blancs et nuls | 53 | 2,00 | 177 | 6,75 | ||
Exprimés | 2 599 | 98,00 | 2 445 | 93,25 |
Candidat | Premier tour | Second tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Lionel Jospin (PS) | 339 | 16,97 | ||||
Jean-Marie Le Pen (FN) | 319 | 15,97 | 350 | 15,16 | ||
Robert Hue (PCF) | 234 | 11,71 | ||||
Jacques Chirac (RPR) | 222 | 11,11 | 1 958 | 84,84 | ||
Noël Mamère (LV) | 186 | 9,31 | ||||
Jean-Pierre Chevènement (MDC) | 148 | 7,41 | ||||
Christiane Taubira (PRG) | 140 | 7,01 | ||||
Arlette Laguiller (LO) | 140 | 7,01 | ||||
Olivier Besancenot (LCR) | 79 | 3,95 | ||||
François Bayrou (UDF) | 64 | 3,20 | ||||
Bruno Mégret (MNR) | 45 | 2,25 | ||||
Alain Madelin (DL) | 38 | 1,90 | ||||
Corinne Lepage (Cap21) | 17 | 0,85 | ||||
Jean Saint-Josse (CPNT) | 11 | 0,55 | ||||
Daniel Gluckstein (PT) | 8 | 0,40 | ||||
Christine Boutin (FRS) | 8 | 0,40 | ||||
Inscrits | 3 153 | 100,00 | 3 149 | 100,00 | ||
Abstentions | 1 103 | 34,98 | 763 | 24,23 | ||
Votants | 2 050 | 65,02 | 2 386 | 75,77 | ||
Blancs et nuls | 52 | 2,54 | 78 | 3,27 | ||
Exprimés | 1 998 | 97,46 | 2 308 | 96,73 |
Candidat | Premier tour | Second tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Ségolène Royal (PS) | 1 164 | 40,87 | 1 883 | 67,76 | ||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 550 | 19,31 | 896 | 32,24 | ||
François Bayrou (UDF) | 400 | 14,05 | ||||
Jean-Marie Le Pen (FN) | 218 | 7,65 | ||||
Marie-George Buffet (PCF) | 163 | 5,72 | ||||
Olivier Besancenot (LCR) | 155 | 5,44 | ||||
José Bové (DVG) | 61 | 2,14 | ||||
Arlette Laguiller (LO) | 52 | 1,83 | ||||
Philippe de Villiers (MPF) | 39 | 1,37 | ||||
Dominique Voynet (LV) | 33 | 1,16 | ||||
Frédéric Nihous (CPNT) | 7 | 0,25 | ||||
Gérard Schivardi (PT) | 6 | 0,21 | ||||
Inscrits | 3 393 | 100,00 | 3 390 | 100,00 | ||
Abstentions | 502 | 14,80 | 536 | 15,81 | ||
Votants | 2 891 | 85,20 | 2 854 | 84,19 | ||
Blancs et nuls | 43 | 1,49 | 75 | 2,63 | ||
Exprimés | 2 848 | 98,51 | 2 779 | 97,37 |
Candidat | Premier tour | Second tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
François Hollande (PS) | 1 153 | 44,71 | 2 004 | 77,83 | ||
Jean-Luc Mélenchon (PG) | 553 | 21,44 | ||||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 323 | 12,52 | 571 | 22,17 | ||
Marine Le Pen (FN) | 287 | 11,13 | ||||
François Bayrou (MoDem) | 102 | 3,95 | ||||
Eva Joly (EÉLV) | 75 | 2,91 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 34 | 1,32 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 23 | 0,89 | ||||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 20 | 0,78 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 9 | 0,35 | ||||
Inscrits | 3 448 | 100,00 | 3 450 | 100,00 | ||
Abstentions | 813 | 23,58 | 775 | 22,46 | ||
Votants | 2 635 | 76,42 | 2 675 | 77,54 | ||
Blancs et nuls | 56 | 2,13 | 100 | 3,74 | ||
Exprimés | 2 579 | 97,87 | 2 575 | 96,26 |
Candidat | Premier tour | Second tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 1 213 | 45,53 | ||||
Emmanuel Macron (EM) | 562 | 21,10 | 1 834 | 81,47 | ||
Marine Le Pen (FN) | 289 | 10,85 | 417 | 18,53 | ||
Benoît Hamon (PS) | 265 | 9,95 | ||||
François Fillon (LR) | 187 | 7,02 | ||||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 37 | 1,39 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 35 | 1,31 | ||||
François Asselineau (UPR) | 33 | 1,24 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 28 | 1,05 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 8 | 0,30 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 7 | 0,26 | ||||
Inscrits | 3 659 | 100,00 | 3 659 | 100,00 | ||
Abstentions | 934 | 25,53 | 1 154 | 31,54 | ||
Votants | 2 725 | 74,47 | 2 505 | 68,46 | ||
Blancs | 46 | 1,69 | 205 | 8,18 | ||
Nuls | 15 | 0,55 | 49 | 1,96 | ||
Exprimés | 2 664 | 97,76 | 2 251 | 89,86 |
Candidat | Premier tour | Second tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 1 779 | 62,07 | ||||
Emmanuel Macron (LREM) | 408 | 14,23 | 1 684 | 76,79 | ||
Marine Le Pen (RN) | 245 | 8,55 | 509 | 23,21 | ||
Yannick Jadot (EÉLV) | 83 | 2,90 | ||||
Valérie Pécresse (LR) | 72 | 2,51 | ||||
Fabien Roussel (PCF) | 70 | 2,44 | ||||
Éric Zemmour (REC) | 69 | 2,41 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 33 | 1,15 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 32 | 1,12 | ||||
Anne Hidalgo (PS) | 29 | 1,01 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 26 | 0,91 | ||||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 20 | 0,70 | ||||
Inscrits | 3 974 | 100,00 | 3 977 | 100,00 | ||
Abstentions | 1 056 | 26,57 | 1 534 | 38,57 | ||
Votants | 2 918 | 73,43 | 2 443 | 61,43 | ||
Blancs | 27 | 0,92 | 203 | 8,31 | ||
Nuls | 25 | 0,86 | 47 | 1,92 | ||
Exprimés | 2 866 | 98,22 | 2 193 | 89,77 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 1995 à L'Île-Saint-Denis est le suivant :
Le résultat de l'élection présidentielle de 2002 à L'Île-Saint-Denis est le suivant :
Le résultat de l'élection présidentielle de 2007 à L'Île-Saint-Denis est le suivant :
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 à L'Île-Saint-Denis est le suivant :
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 à L'Île-Saint-Denis est le suivant :
Le résultat de l'élection présidentielle de 2022 à L'Île-Saint-Denis est le suivant :
Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :
Résultats des deux meilleurs scores :
Résultats des seconds tours :
Résultats des seconds tours :
Résultats des seconds tours :
Lors des élections municipales de 2008, la liste du maire sortant Les Verts Michel Bourgain est menacée par une liste d'union à gauche menée par Joël Flandrin (PCF), constituée après une primaire au premier tour, et remporte l'élection au second tour avec 36 voix d'avance (sur 2 228 votants)[33],[34].
Dès le premier tour des élections municipales de 2014, la liste menée par le maire sortant Michel Bourgain (DVG) remporte le scrutin avec 972 voix (51,46 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Pascal Akoun (FG, 544 voix, 28,80 %) et par Christophe Rosé (PS, 280 vois, 14,82 %), lors d'un scrutin où la droite n'était pas candidate, l'abstention s'étant élevé à 45,24 %[35].
Michel Bourgain démissionne de son mandat de maire pour raisons de santé en 2016, et le conseil municipal élit Mohamed Gnabaly (SE) pour lui succéder[36].
Au second tour des élections municipales de 2020, où la droite n'était pas présente[37], une quadrangulaire oppose la liste DVG - EÉLV - LFI - PS - G·s menée par le maire sortant Mohamed Gnabaly, qui obtient la majorité des suffrages exprimés (1 005 voix, 45,93 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 conseiller métropolitain), et devance largement les listes menées respectivement par[35],[38] :
- Henry Pémot (DVG, 781 voix, 35,69 %), 5 conseillers municipaux élus) ;
- Mohamed-Jamil Abid (DVG, 266 voix, 12,25 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Isabelle Mouréreau (PCF, 134 voix, 6,12 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19, 40,30 % des électeurs se sont abstenus.
Le candidat Henry Pémot conteste le résultat de ces élections et le tribunal administratif de Montreuil annule le scrutin le , jugeant que « la date de la distribution des chèques [alimentaires] jusqu’à l’avant-veille de l’opération électorale, et alors que la fin de l’année scolaire n’était que le 3 juillet 2020 et que, selon les écritures de M. Gnabaly, la distribution de 718 carnets concernait 252 électeurs qui pouvaient en être bénéficiaires, apparaît particulièrement opportune » — une opération pourtant décidée à l'unanimité du conseil municipal, où siégeait Henry Pémot, afin de répondre à « l'urgence sociale majeure engendrée par la crise sanitaire » de la pandémie de Covid-19 mais qui, conjointement au lancement de travaux de réfection d'un stade, est jugé par le tribunal administratif de Montreuil comme ayant vicié la sincérité du scrutin[39],[40]. Ce jugement est cependant annulé par le Conseil d'État le , confirmant de manière définitive la régularité de l'élection de 2020[41],[42],[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1834 | 1834 | Denis François Labbaye | ||
1834 | 1837 | Jean Etienne Thorigny | ||
1837 | 1843 | Nicolas Joseph Perin | ||
1843 | 1879 | Alexis Jean Baptiste Pagel | ||
1879 | 1882 | Jean Pierre Bouquet | ||
1882 | 1884 | Jean Armand Fumouze | Pharmacien[46] | |
1884 | 1912 | Jean Augustin Gabriel Descoings | ||
1912 | 1919 | Pierre-Joseph Wagner | ||
1919 | 1925 | Joseph Delouard | SFIO puis SFIC puis SFIO | |
1925 | 1940 | Henri Pierre Joseph Heulle | Républicain de gauche | |
1941 | 1945 | Eugène Scheille | Maire nommé par le gouvernement du maréchal Pétain | |
1945 | 1947 | Jean Latour | ||
octobre 1947 | juillet 1965 | Arnold Geraux[47] | PCF | Décédé en fonctions |
août 1965 | mars 1971 | Pierre Sotura[48] | PCF | Ébéniste puis métallurgiste Conseiller général du canton de Colombes-Nord (1973 → 1985) Conseiller général de Colombes-Nord-Ouest (1985 → 2004[49]) Trésorier du PCF[50] (1982 → 1990) |
mars 1971 | mai 1998[51] | Josiane Andros[52] | PCF | Conseillère générale de Saint-Denis-Sud (1967 → 2001) Démissionnaire |
26 mai 1998[53] | mars 2001 | Ghislaine Durand[54] | PCF | Professeure de mathématiques |
mars 2001[55] | 7 juillet 2016[56] | Michel Bourgain[57] | EELV[Note 4] | Vice-président de l'Association des maires de France (2014[58] → 2016) Démissionnaire |
7 juillet 2016[59],[60] | En cours (au 10 mars 2021) |
Mohamed Gnabaly | SE puis LÉ | Entrepreneur (économie sociale et solidaire) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[61].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[63].
En 2021, la commune comptait 8 664 habitants[Note 5], en évolution de +14,92 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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8 664 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'Île-Saint-Denis est incluse dans l'académie de Créteil.
La ville administre trois écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales.
Bâti dans les années 1980, le collège Alfred Sisley fait l'objet d'une rénovation en profondeur en 2023[65]. Les lycées les plus proches sont situés à Villeneuve-la-Garenne et à Saint-Denis.
Les événements culturels sont portés par des associations bénévoles.
Seules les foulées, course à pied, anime aujourd'hui le calendrier des événements municipaux.
La ville est considérée par l'Agence régionale de santé comme fragile d'un point de vue de la démographie médicale depuis 2015[réf. nécessaire].
La ville possède un stade et deux gymnases.
Un complexe sportif est aussi situé au sud l'île mais appartient à la ville de Saint-Ouen-sur-Seine.
L'activité économique de la commune était autrefois essentiellement liée à la Seine: port, entreposage, pêche, blanchisserie, mais aussi meunerie avec le moulin de la Cage, attesté en 1518, cité par Émile Zola[66], et démoli en 1870[67]. La part des entreprises est aujourd'hui faible. Quelques activités industrielles existent à petite échelle. Mais la ville est de plus en plus une cité-dortoir.
La zone des entrepôts, qui a perdu son activité, se requalifie progressivement, l'activité ne subsistant que dans le centre commercial Marques Avenue, qui, sous l'enseigne Quai des Marques, regroupe plus de 70 boutiques et emploie environ 300 salariés.
L'entreprise de travaux publics Colas emploie 120 salariés, et Rocamat (Production de pierres naturelles pour le bâtiment et les travaux publics) 75 salariés environ[68].
Blason | D'azur à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, adextrée et senestrée d'un mur aussi d'argent ouvert en ogive du champ, au chef d'or chargé d'une croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur[78]. |
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Détails |
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