Léopold de Ruolz est le fils de François-Xavier Marie de Ruolz, maire de Francheville de 1808 à 1829. La famille des comtes de Ruolz est originaire de Serrières en Ardèche. Établie à Lyon à partir du XVIIIesiècle, la famille de Ruolz obtient la seigneurie de Francheville auprès des chanoines de Lyon en 1749 et s'installe dans le domaine du Chatelard.
Léopold de Ruolz naquit le au domaine du Chatelard et en devient propriétaire à la mort de son père. Il fait modifier la façade du domaine par son ami, l'architecte Antoine-Marie Chenavard[3].
En 1834, il est admis au Salon de Paris. Il obtient la médaille d'or au Salon de 1836[6] pour les deux bustes en marbre de La Baronne de Grarier et de César de la ferrière. Il exposera au Salon chaque année jusqu’en 1838[5].
De 1836 à 1840, il a pour élève les sculpteurs Jean-Antoine Cubisole et Guillaume Bonnet. Il sera aussi le professeur de Charles Soulacroix aux Beaux-Arts de Lyon où il est nommé en 1839 en remplacement de Legendre-Heral en tant que professeur de la classe de sculpture. Il quitte cette fonction en 1845[5].
Il encourage aussi la vocation de sculptrice de sa nièce Anne de Chardonnet.
Claire Barbillon et Catherine Chevillot, Sculptures du XVIIe au XXe siècle. Musée des Beaux-Arts de Lyon., Paris/Lyon, Somogy éditions, , 592p. (ISBN978-2-7572-1269-1), Cf. de Ruolz-Monchal.
J.B. Dumas, Histoire de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Lyon, Giberton et Brun, Libraires de l’Académie de Lyon, , p.114-115.
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. IV. N-Z, Paris, H. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p.217.
Claire Barbillon et Catherine Chevillot, Sculptures du XVIIeauXXesiècle. Musée des Beaux-arts de Lyon, Somogy éditions, 2017.