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journaliste, écrivaine, romancière et poète canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jovette Bernier ou Jovette-Alice Bernier (née Marie-Angèle Alice Bernier le à Saint-Fabien et morte le à Longueuil) est une journaliste, romancière et poétesse québécoise. Elle a écrit deux romans, plusieurs recueils de poésie, des centaines de contributions pour des revues mais aussi plusieurs feuilletons radiophoniques et télévisuels québécois.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Marie-Angèle Alice Bernier |
Pseudonymes |
Jovette Bernier, Jovette-Alice Bernier |
Nationalité | |
Formation |
Rimouski |
Activités |
Jovette Bernier fait ses études classiques au couvent des Ursulines de Rimouski. Elle enseigne par la suite dans plusieurs écoles de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent, puis devient journaliste et écrit successivement pour L'Événement et La Tribune. C'est au sein de la rédaction de ce dernier journal qu'elle fait la connaissance d'Alfred DesRochers, qui sera son collègue et ami pendant plusieurs années[1].
Entre 1924 et 1930, Jovette Bernier participe activement à la vie littéraire et culturelle de Sherbrooke, notamment en côtoyant Alfred DesRochers, Éva Senécal, Florian Fortin (le directeur de La Tribune), Édouard Hains. Elle entre également en correspondance avec Louis Dantin, qui lui sert de mentor jusqu'au tournant des années 1930.
Après deux premiers recueils de poésie publiés en 1924 (Roulades...) et 1926 (Comme l'oiseau) qui la font connaître auprès des critiques de l'époque, Bernier publie Tout n'est pas dit en 1929. Accompagné d'une préface de Louis Dantin, le recueil obtient en 1929 la Médaille du Lieutenant gouverneur.
En 1931, elle fait paraître le roman La chair décevante dans la collection « Les romans de la jeune génération » créée par Albert Lévesque. Traitant de l'histoire d'une fille-mère sensuelle et passionnée, le roman déclenche une polémique d'ordre moral et esthétique[2], dans lequel l'autrice est accusée de faire la « psychologie de la sensualité » et de montrer « la vie inférieure[3] ». En 1933, Jovette Bernier fait rééditer le roman, à compte d'auteur.
Ses débuts à la radio remontent à 1931 alors qu'elle donne des récitals de poésie et quelques causeries au programme radiophonique L'Heure provinciale. En 1932, la station de Montréal CKAC lui consent, sans cachet, une émission quotidienne qu'elle intitule Bonjour Madame, du même nom que sa chronique publiée dans L'Illustration. Toutefois sa carrière prend un nouvel élan grâce à la série Quelles nouvelles qui aura une longévité exceptionnelle (1939-1958). Cette série, qui sera très écoutée, permettra à Jovette Bernier de défendre la cause féminine par l'entremise de sketches humoristiques.
Quelques mois après l'apparition de Quelles nouvelles, elle devient coscripteur de La Rumba des radio-romans avec Henry Deyglun, Claude-Henri Grignon, Paul Gury et Jean Desprez.
Parallèlement à ses activités radiophoniques, elle commence à la mi-1950, une carrière de scripteur à la télévision. En outre, deux séries créées auparavant à la radio sont reprises à la télévision avec quelques modifications. Il s'agit de la série télévisée Quelles nouvelles (1956-1959) et Je vous ai tant aimé (1958-1959). De 1963 à 1965, elle écrit les dialogues de la télésérie Rue de l'anse qui sera son téléroman le plus populaire.
En 1969, après un silence de quelques années, elle publie le roman Non monsieur qui obtient le Prix du Cercle du livre de France.
En 2017, la bibliothèque de Saint-Fabien change de nom en l'honneur de l'écrivaine[4]. La bibliothèque se nomme dorénavant la Bibliothèque Jovette-Bernier.
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