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Joseph II de Banyuls de Montferré, comte de Montferré (1764-1833) fut un militaire français royaliste de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration. Il fut maréchal des camps et armées du roi, et termina sa carrière en tant que général commandant la 1re subdivision à Périgueux (1826).
Joseph de Montferré | ||
Joseph II de Banyuls de Montferré, comte de Montferré | ||
Naissance | Perpignan |
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Décès | (à 69 ans) Bordeaux |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France Armée des princes Royaume de Naples Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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Arme | Infanterie, Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1779 – 1830 | |
Commandement | Commandant de la subdivision Charente-Dordogne-Corrèze, 1re subdivision de la 20e division militaire, puis de la 2e Subdivision de la 11e Division militaire (Bordeaux) | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes Expédition d'Espagne |
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Faits d'armes | 1806: Bataille de Campo Tenese 1823: Bataille du Trocadéro |
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Distinctions | Légion d'honneur (officier) Ordre de Saint-Louis (Chevalier) Ordre de Charles III (Chevalier) Décoration du Lys |
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Autres fonctions | Chevaliers de la Foi | |
Famille | Famille de Banyuls | |
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D’Hozier de Sérigny, juge d’armes de France, lui délivre un certificat de preuves de quatre quartiers de noblesse à l’occasion de son admission à l’École Militaire le .
Il est présenté de minorité en 1776, dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem mais ne présente pas ses vœux[réf. nécessaire] parce qu'il entre en qualité de cadet-gentilhomme à l' École Militaire de Paris le et en sort un an plus tard sous-lieutenant de grenadiers au régiment de Soissonnais.
Le , le roi Louis XVI lui décerne un brevet de sous-lieutenant au régiment de Soissonnais. Il est ensuite nommé le adjudant-major dans ce même régiment rebaptisé 40e régiment d’infanterie de ligne.
Joseph de Banyuls de Montferré émigre dès le mois de et rejoint l'armée des Princes au mois de mars. Il sert dans l’armée de Condé puis figure à partir de 1794 dans le Régiment de Montmorency jusqu'au [1], date du licenciement de ce corps.
Il fait ensuite un séjour en Angleterre d'où il embarque dès 1797 à bord de l'escadre de l'amiral Nelson pour l'Égypte. Le , il met son épée au service du roi de Naples Ferdinand Ier des Deux-Siciles, qui vient de renverser l’éphémère République parthénopéenne. Il est nommé par ce prince lieutenant-colonel du Régiment d'Albania en 1800.
Tandis qu'il assure le commandement de l'état-major de l'aile gauche de l'armée napolitaine, alors sous les ordres du comte Roger de Damas d'Antigny, il tombe prisonnier aux mains des Français à la bataille de Campo Tenese le .
Le , Joseph de Banyuls est mis à la tête du 2e bataillon de Chasseurs de l'Ariège[2]. Il est ensuite muté au Régiment de La Tour d'Auvergne, qui devient par la suite le 1er régiment-Étranger. Incorporé dans l'armée d'Aragon sous les ordres du maréchal Suchet, il fait de 1809 à 1811 les campagnes d'Aragon et de Catalogne. Il prend part notamment au siège de Saragosse, au siège de Lérida, au siège de Tortose, au siège de Tarragone, et au siège de Valence. Il passe dans la division napolitaine en 1812 et obtient le le grade de major. Il combat dans les rangs de l'armée d'Italie jusqu'à la chute de l'Empire.
Il adhère aux Chevaliers de la Foi[3]. Louis XVIII le décore du Lys le , lui octroie le grade de major au 1er régiment étranger le et lui décerne la croix de Chevalier de Saint-Louis le .
Chef des « volontaires royaux », promu colonel par le duc d'Angoulême le , il passe successivement de la Légion de l'Aude le à celle des Pyrénées Orientales le dont il prend le commandement le de la même année. Le , il est fait chevalier de la Légion d'honneur. La Légion des Pyrénées Orientales est renommée 15e régiment d’infanterie légère le .
Il prend ensuite le commandement du 3e régiment d’infanterie de la Garde Royale[4] le .
Il prend part avec l'Armée des Pyrénées à l'Expédition d'Espagne et se distingue lors de la Bataille du Trocadéro méritant ainsi, d'être élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur le , puis d'être promu au grade de maréchal de camp (général de brigade) le . Ferdinand VII lui octroie la décoration de l’ordre de Charles III d'Espagne[5] le .
Il lui est confié le le commandement de la subdivision Charente-Dordogne-Corrèze, 1re subdivision de la 20e division militaire, et le , celui de la 2e Subdivision de la 11e Division à Bordeaux où le gouvernement de juillet le met en disponibilité le . Il reste à Bordeaux où il meurt en 1833.
Huitième fils de Joseph de Banyuls, marquis de Montferré [6] et de Jacquette de Bellissen, il a quinze frères et sœurs. Il est le quatrième fils à atteindre l’âge adulte. C'est entre autres le petit frère et filleul de Raymond de Banyuls, 5e marquis de Montferré, (1747-1821) député de la noblesse aux États généraux de 1789 puis militaire royaliste émigré, le petit-frère de Jean Baptiste de Banyuls de Montferré (1755-1827), prêtre qui fut chanoine d'Elne et vicaire général de Saint-Omer, le petit-frère de Jacques de Banyuls de Montferré (1760-1850), chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (1773) puis commandeur de Termens et de Collioure, le grand-frère de Pierre de Banyuls de Montferré (1768-v.1798), compagnon d'armes de Napoléon Bonaparte à l' École Militaire de Paris, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, mort de ses blessures à la suite d'un combat des galères de la Religion contre les pirates[réf. nécessaire].
Il épouse à Barjac (Gard), le Marie-Anne-Françoise-Victoire de La Croix de Castries, née à Barjac le , fille d’Henri-Félix de La Croix de Castries de Vagnas Mandreville, seigneur de Vagnas et de Monchamp, et de Marguerite-Mélanie de Monteils.
Gaston mourant sans postérité, Joseph est par son fils Ernest, l'ancêtre de tous les membres de la famille de Banyuls de Montferré vivants aujourd'hui (branche Roche et branche Place).
Figure | Blasonnement |
Armes de Joseph de Banyuls de Montferré
Fascé d'argent et de sable; timbre: couronne de marquis; supports: Deux chimères affrontées à la tête de bouc, aux ailes de dragons déployées, au corps de sirène; cimier: Chauve-souris aux ailes étendues et posée de front; terrasse: Lévrier passant. |
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