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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph Jean-Baptiste Albert[1], né le à Guillestre[2], dans les Hautes-Alpes, mort le à Offenbach en Hesse, est un général de division de la Révolution française et du Premier Empire.
Joseph Jean-Baptiste Albert | ||
Naissance | Guillestre, Hautes-Alpes, France |
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Décès | (à 51 ans) Offenbach-sur-le-Main, Hesse, Allemagne |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1791 – 1822 | |
Conflits | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Bataille d'Eylau Bataille d'Essling Bataille de Wagram Campagne de Russie |
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Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 11e colonne. | |
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Fils du notaire royal Jean-Baptiste Albert, Joseph Jean-Baptiste Albert s'engage dans le 1er bataillon de volontaires des Hautes-Alpes le et est nommé lieutenant de la 7e compagnie, sous le nom de Joseph Jean-Baptiste Albert-Court[3], le 14 du même mois par ses camarades. Sa belle conduite à l'armée des Pyrénées lui vaut de l'avancement, un sabre et des pistolets d'honneur. C'est lui qui présente au Directoire les drapeaux pris aux Espagnols pendant les campagnes des ans II et III. Il entre ensuite à l’état-major du camp de Brest en 1799, puis devient aide de camp d’Augereau.
En 1802, il est colonel et cantonné à Offenbach-sur-le-Main : il rencontre chez son logeur, Peter Bernard (huguenot français), séduit sa fille Lili et l'épouse en .
C'est en cette qualité qu'il sert au 7e corps de la Grande Armée. Il fait les campagnes d’Austerlitz et d’Iéna, et se couvre de gloire à la bataille de Golymin le . Toujours sous le maréchal Augereau, il est promu général de brigade le , à la bataille d'Eylau à la tête de sa brigade d'infanterie du 7e corps, il résiste un jour entier à des forces quadruples des siennes.
Sous Oudinot, au siège de Dantzig, aux batailles d'Essling, de Wagram, il est remarqué et récompensé par l'Empereur qui lui remet le la croix de commandant de la Légion d'honneur ; le la décoration de la Couronne de fer, et immédiatement après le titre de baron de l'Empire le .
Pendant la campagne de Russie, Albert a les honneurs du combat de Jakubowo[4] le , et au passage de la Bérézina, sa brigade est la première qui passe le pont et repousse l'ennemi jusqu'à deux lieues. Napoléon le nomme général de division le , sur le champ de bataille. Après la bataille de Bautzen, l'Empereur, sur le rapport de Ney, lui donne la croix de grand officier de la Légion d'honneur le ; mais c'est au combat du , entre Hainau et Bunzlau qu'Albert se couvre de gloire. Attaqué par le général russe Sacken qui commande 30 000 hommes dont 5 000 cavaliers, Albert qui n'a que 5 800 fantassins et 800 chevaux, résiste pendant sept heures, ne bat en retraite que l'espace d'une lieue, et sans laisser entamer sa division.
Dans la campagne de 1814, Albert se distingue à Châlons le et à la bataille de La Ferté-sous-Jouarre le .
Sous la Restauration, on le vit aide de camp du duc d'Orléans, Louis-Philippe.
Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il accompagne le duc jusqu'à Lille et reprend la route de Paris, après que le prince a remis le commandement en chef au maréchal Mortier.
Le , il commande la 16e division d'infanterie du 5e corps d'observation de l'armée du Rhin. Il est épargné par l’épuration qui suit le retour des Bourbons, et le , il reprend ses fonctions d'aide de camp auprès du duc d'Orléans. Compris, le , dans le cadre d'organisation de l'état-major de l'armée, il est mort à Offenbach-sur-le-Main, ville où réside sa belle-famille, le .
Son nom figure sur le côté est de l’arc de triomphe de l'Étoile.
Figure | Blasonnement |
Armes du baron Albert et de l'Empire
Coupé : au 1, parti de sable, à une bombe allumée, cantonnée de quatre étoiles, le tout d'or et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à deux faux d'or, passées en sautoir, les fers affrontés et une gerbe d'or, brochant sur les faux.[5],[6] |
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