poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph de Berchoux, né le [1] en la maison de la Forest à Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) et décédé le à Marcigny (Saône-et-Loire), est un poète et humoriste français.
Nom de naissance | Joseph de Berchoux |
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Naissance |
Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) |
Décès |
(à 78 ans) Marcigny (Saône-et-Loire) |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Joseph Berchoux est né dans une famille de petite noblesse[2][réf. à confirmer], son père est juge-prévôt au nom du duc d'Orléans, seigneur du Beaujolais. Après des études à Lyon au collège des pères de l'Oratoire de Lyon il se rend à Paris afin de suivre les cours de l'École de droit de Paris[3].
Il cède son droit d’aînesse à son frère Claude-Marie. La période révolutionnaire l'incite à devenir Juge de paix. Il est nommé juge de paix du canton de Saint-Symphorien-de-Lay. En 1792[4] il s'adapte mal à sa fonction, il veut aussi r échapper à la proscription :il se démet de ses fonctions il s'enrôle comme soldat dans le Bataillon des volontaires de la Loire. Il renonce à la particule et ne garde que le nom de Berchoux. Il raconte lui même dans un poème son engagement[3] :
« Naguère, dans ce temps de mémoire fatale,
Où le crime planait sur ma terre natale,
Effrayé, menacé par un monstre cruel,
Forcé d'abandonner le banquet paternel,
Je cherchais mon salut dans ces rangs militaires,
Formés par la terreur et pourtant Volontaires
Je m'armai, tristement, d'un fusil inhumain
Qui jamais, grâce au ciel, n'a fait feu dans ma main.
--- »
Il quitte le service après la Révolution pour se livrer aux lettres. Il débute par une Épître qui est une boutade contre les anciens et commence par ce vers célèbre : « Qui me délivrera des Grecs et des Romains ? ».
Il est un littérateur et un poète distingué. Il collabore au journal la Gazette de France et à La Quotidienne, journal royaliste[2]. Également historien et sociologue, il invente le mot « gastronomie » en publiant en 1801 La Gastronomie, poème badin, qui obtient un grand succès et le fait connaitre. Dans son dictionnaire, Émile Littré, au mot « gastronomie », écrit, à propos de cette œuvre : « Berchoux a donné en 1801 un poème de la Gastronomie, qui lui a fait une réputation méritée. »
Citations[5] :
Cet ouvrage est traduit et adapté en italien par l'auteur humoristique Jacopo Landoni (it) de Ravenne, qui en fit un poème en octaves :
Il est élu à l'Académie de Mâcon en 1806.
Joseph Berchoux se retire à Marcigny, en Saône-et-Loire. Il est très lié à la marquise Archer d'Arcy et fréquente son château où il rencontre les notables de la région, dont le général Perrin de Précy, le marquis de Vichy.... Il devient maire de Baugy, commune voisine de celle de Marcigny, il le reste jusqu'en 1830. Il demeure alors à Marcigny où il meurt en 1838.
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