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neurologue De Wikipédia, l'encyclopédie libre
John Michael Newsom-Davis, né le à Harpenden, dans le Hertfordshire et mort le à Adjud, en Roumanie, est un neurologue britannique ayant joué un rôle important dans la découverte des causes et la mise au point du traitement de la myasthénie et d'autres maladies de la jonction neuromusculaire comme le syndrome myasthénique de Lambert-Eaton et la neuromyotonie acquise[1]. Considéré comme « l'un des neurologues cliniciens et médecins scientifiques les plus distingués de sa génération » (« one of the most distinguished clinical neurologists and medical scientists of his generation »[2], il meurt dans un accident d'automobile après avoir visité une clinique de neurologie à Bucarest, plus tôt dans la journée[3],[4].
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Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique Membre de l'Academy of Medical Sciences (en) Fellow of the Royal College of Physicians of London |
John Newsom-Davis est l'aîné et le seul fils de Kenneth Newsom-Davis, le directeur général de la compagnie Davis Gas Cooker, et de son épouse Eileen, elle-même fille de médecin. Il a une sœur jumelle, Julia. Il effectue sa scolarité à Sherborne et ses études supérieures au Pembroke College de l'université de Cambridge. Durant ses deux années de service militaire qu'il passe à la RAF (1951-53), il acquiert une qualification complète de pilote, notamment sur le chasseur de combat à réaction Meteor[1].
En 1963 il épouse Rosemary Elizabeth Schmid, d'ascendance à la fois anglaise et suisse, qui deviendra plus tard une éducatrice psychologue et sera active dans le domaine du développement infantile[2]. Ils auront ensemble deux filles et un garçon et, à la date de son décès, sept petits-enfants[1].
Il obtient son MB BChir en 1960 au Middlesex Hospital, et rejoint ensuite l'équipe de Tom Sears au National Hospital de Queen Square, à Londres, où il étudie la physiologie respiratoire. Il passe ensuite une année au centre médical de l'université Cornell à New York, auprès de Fred Plum (en) avec lequel il étudie les voies anatomiques impliquées dans la respiration au sein du système nerveux central. À son retour, en 1970 il est nommé neurologue consultant à la fois au National et au Royal Free Hospital. C'est dans ce dernier établissement qu'il développe un groupe de recherche actif : il devient le premier professeur de recherche clinique du Medical Research Council (MRC) en 1980[1].
En 1987 il est nommé à la Chaire de clinique neurologique Action Research de l'université d'Oxford, assortie d'un Fellowship à St Edmund Hall. Il y emmène avec lui la plupart des membres de son équipe de chercheurs du Royal Free. À Oxford il développe les neurosciences cliniques dans son propre domaine, celui des maladies à médiation immune et génétiques, et établit un centre d'imagerie fonctionnelle cérébrale par résonance magnétique[5], reconnu comme étant au premier plan mondial[1].
En 1997 il succède à Ian McDonald comme rédacteur en chef de la revue neurologique Brain, et fait de cette revue l'une des premières publications scientifiques à proposer son contenu en ligne[6].
Texte anglais à traduire :
He was elected a Fellow of the Royal College of Physicians in 1973, a Fellow of the Royal Society in 1991, and awarded a CBE in 1996[2]. In 1997 he received the Ellison-Cliffe Medal from the Royal Society of Medicine. His achievements were recognised internationally in his honorary membership of the American Academy of Neurology and his election as a foreign member of the Institute of Medicine of the United States National Academy of Sciences[2].
After his "retirement" from Oxford in 1998, he continued to edit Brain until 2004 and to hold a weekly myasthenia clinic, as well as honouring many invitations to lecture abroad. He also took on the huge task, together with the National Institutes of Health in the United States, of organising and funding a multi-centre trial (over 80 centres) to determine whether thymectomy is an appropriate treatment for myasthenia gravis[1].
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