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haut fonctionnaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Morin (né le à Melun et mort le à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine) est un haut fonctionnaire, préfet, magistrat à la Cour des comptes, résistant, qui fut secrétaire général de la marine marchande, et en retraite, administrateur ou président de nombreuses entreprises, souvent orientées sur les métiers de la mer, ou ceux de la publicité, comme Publicis.
Préfet de la Haute-Garonne | |
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Préfet de Maine-et-Loire | |
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Préfet de la Manche | |
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Michel Morin (d) |
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Né le à Melun, Jean Morin a eu trois enfants, dont Michel (né en 1945), préfet lui aussi.
En préparation à l’École polytechnique au lycée Saint-Louis à Paris, une attaque de tuberculose l'oblige à suspendre ses études, et il est réformé. Il reprend plus tard des études à l’École libre des sciences politiques de Paris (diplômé) ; à l'Institut des statistiques (diplômé) et de droit (trois DES).
: auditeur à la Cour des comptes. Lors de l’un de ses premiers audits à La Rochelle, il rencontre Gaston Cusin qui l’entraîne dans le réseau de résistance OCM, Organisation civile et militaire.
Restant à son poste à la Cour des comptes, il tient différents postes dans la Résistance. Il est actif dans le noyautage de la Justice, du réseau NAP, noyautage des administrations et des services publics, organisé par l'OCM. Il fait partie du Comité national judiciaire du CNR, Conseil national de la Résistance. Il est secrétaire de Georges Bidault quand celui-ci est président du CNR et il assure la liaison avec Émile Laffon[1]. À l'approche de la Libération, sous les ordres de Michel Debré, il est chargé de transmettre les ordres et des fonds aux commissaires régionaux de la République à leur prise de fonction.
À la Libération, le , il est chargé des fonctions de directeur du personnel au ministère de l'Intérieur (Adrien Tixier) du gouvernement provisoire.
Il occupe ensuite différente fonctions politiques et administratives:
Il réintègre ensuite la Cour des comptes, le en tant que Conseiller référendaire de 2e classe, puis le de 1re classe.
Le , il est nommé préfet de la Haute-Garonne et IGAME pour les départements de la 5e Région militaire.
Le , il est nommé par le général de Gaulle délégué général en Algérie, en remplacement de Paul Delouvrier qui portait le titre de délégué général du gouvernement en Algérie. Lors du « putsch des généraux » d’, Jean Morin est mis en état d'arrestation par des commandos parachutistes, mais il est, en un premier temps, détenu dans un local qui a une ligne téléphonique vers l'extérieur, ce qui lui permet de transmettre ses ordres, et de communiquer avec le gouvernement. Il est détenu quelques jours, avec d'autres personnes fidèles au général de Gaulle (Robert Buron, les généraux Gambiez, Vézinet et Pouilly) dans le Sud algérien (In-Sahla).
Sa mission en Algérie est ensanglantée par les attentats de l'O.A.S. et du F.L.N., perpétrés contre des Algériens et des Français d'Algérie. Il est obligé de demander des renforts à la préfecture de police pour faire arrêter certains membres importants de l'OAS. En , il est remplacé par Christian Fouchet qui est nommé haut-commissaire de France en Algérie, auprès d’Abderrahmane Farès, président de l'exécutif provisoire.
: secrétaire général de la marine marchande. Il crée l’IFM (Institut français de la mer)[2].
En 1968 : conseiller maître à la Cour des comptes.
En disponibilité : 1968 - 1972. Président de la compagnie du Pacifique en 1969 ; vice-président de Publicis S.A. en 1972 etc. Retraite en 1975. Il consacre sa retraite à poursuivre son action au profit de l'IFM et à la défense de Maurice Papon. À ce titre, il accepte la présidence de l'association : Résistance Vérité Souvenir, prenant la suite de Maurice Bourgès-Maunoury.
Jean Morin meurt le samedi à Neuilly-sur-Seine, à l'âge de 92 ans, après une longue maladie[3].
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