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journaliste économique français (1929-2016) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Boissonnat, né le à Paris 13e et mort le à Paris 14e, est un économiste, journaliste, éditorialiste, essayiste et homme de presse français.
Président Semaines sociales de France | |
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Rédacteur en chef |
Naissance | |
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Décès | |
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Nom de naissance |
Jean Paul Boissonnat |
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Activités |
A travaillé pour |
La Tribune (- Inria Sophia Antipolis - Méditerranée (d) (à partir du ) L'Expansion (- Institut d'études politiques de Paris (- La Croix (- Ouest-France Midi libre L'Est républicain Europe 1 |
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Distinctions |
Issu d'une famille ouvrière parisienne, Jean Boissonnat est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1951. Il milite au sein de la Jeunesse étudiante chrétienne.
Jean Boissonnat est directeur du service économique de La Croix entre 1954 et 1967. En 1967, il est le cofondateur avec Jean-Louis Servan-Schreiber de L'Expansion puis de L'Entreprise. Rédacteur en chef de L'Expansion entre 1967 et 1986, il en dirige ensuite la rédaction de 1986 à 1994, ainsi que celle du quotidien la Tribune de l’Expansion de 1987 à 1992. Il est également directeur délégué de l’hebdomadaire la Lettre de l’Expansion et du mensuel l’Entreprise, en 1970 ; directeur général des rédactions (1988-1994) du groupe Expansion, et membre du comité de direction du groupe Expansion (1991-1994).
Il est la voix des éditoriaux économiques sur Europe 1 de 1974 à 1987 et de 1992 à 1994.
Éditorialiste pour La Croix, il est membre du conseil d’administration de 1980 à 1985, puis du conseil de surveillance (1985-94) du groupe de presse Bayard Presse auquel appartient notamment La Croix. Signature de Ouest-France, il siège au conseil d’administration du journal de 1981 à 1994 et de 1998 à 2016. Il écrit également pour les journaux Le Parisien, L’Est républicain, Le Progrès, Midi libre.
Le , en direct à la télévision, il « arbitre », en compagnie de Michèle Cotta, le débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle entre le président de la République sortant Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand[1]. Michèle Cotta, « proche de François Mitterrand », faisait partie avec Boissonnat d'une liste de journalistes pressentis pour animer ce débat. « Mitterrand soumet au camp adverse une liste de quatre journalistes, tous étrangers à la télévision, ceux du petit écran étant à ses yeux subordonnés au pouvoir politique. Giscard choisit les deux premiers par ordre alphabétique »[2].
En 1982, sous la présidence de François Mitterrand, il fait partie des « personnalités qualifiées » pour participer à la commission nationale de la planification, sous l'égide de Michel Rocard, ministre chargé du Plan.
En 1990, il refuse de prendre sa retraite, expliquant qu'il était sur plusieurs projets.
Dans les années 1990, il tient, durant un temps, une chronique sur LCI.
En 1994, à l'âge de 65 ans, il quitte la direction du groupe Expansion et devient membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France où il siège jusqu'en 1997.
En , dans Le travail dans vingt ans, un rapport établi par le Commissariat général au plan qu'il préside alors, Jean Boissonnat prend acte que le modèle de l'emploi salarié à durée indéterminée à temps complet dans un métier donné - type convention collective des années 1960 - ne correspond plus à toute une part de l'économie nouvelle. Boissonnat prône une refonte totale du droit du travail, en formulant notamment la proposition de « contrat d'activité » qui a inspiré le projet de statut du travailleur porté par les Semaines sociales de France et la CFTC.
En 2005, Jean Boissonnat reçoit l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur des mains du président de la République Jacques Chirac.
Le 25 septembre 2016, il meurt à l'âge de 87 ans à Paris 14e[3],[4], à la suite d'un AVC[5]. Dans une interview sur Europe 1, Michèle Cotta affirme que Jean Boissonnat « rendait l'économie accessible (...), il parlait des choses économiques avec des mots simples que tout le monde pouvait comprendre ». Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 7)[6].
Il enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est maître de conférences en 1960, puis professeur en 1966. Il y dispense des cours jusqu'en 1971. Il fait partie de la vague d'enseignants d'économie recrutée dans les années 1960 avec Raymond Barre, Gabriel Pallez ou encore Jean Saint-Geours[7].
En 2000, il est président du jury du concours d'entrée à l'École nationale d'administration.
Jean Boissonnat a été :
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