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professeur d'allemand et traducteur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Marcel Amsler, né le 5 février 1914 à Beaune[1] et mort le 29 janvier 2005 à Paris[2], est un professeur d'allemand et traducteur franco-suisse, spécialiste de l'œuvre de Günter Grass dont il a été le traducteur officiel.
Il est agrégé de l'Université et diplômé des langues orientales.
Outre son intérêt pour la traduction de l'allemand vers le français, il s'est aussi passionné pour les voyages et le sport.
Jean Amsler appartient, du côté paternel, à une famille bourguignonne, et en même temps se rattache par les Amsler à un ancêtre suisse-allemand, venu d'Argovie à Beaune[3]. La famille Amsler est une famille bien implantée à Schinznach (Argovie) où elle semble s'être installée au XVIe siècle[4].
Né à Beaune le 5 février 1914, il est le fils de Rodolphe Amsler, normalien, professeur de mathématiques[5], et d'Élisabeth Gillet, secrétaire à la faculté de droit et professeur des écoles, originaire de Châlons-en-Champagne[6] où son grand-père, Charles Gillet, était bibliothécaire. Jean a une sœur, Hélène (1915-2007), écrivaine et journaliste[7], qui a épousé l'architecte Pierre Dufau.
Il passe son enfance dans sa ville natale, où son père est professeur de mathématiques, avant d'être muté, en 1919, à Nancy[3]. Jean Amsler y entame ses études au lycée Henri-Poincaré, mais quitte cet établissement après la sixième, son père ayant été nommé à Paris, au lycée Louis-le-Grand. À partir de 1924, il est élève aux lycées Montaigne puis Henri-IV.
Son père décède à Nogent-sur-Marne en décembre 1928 à l'âge de quarante-cinq ans, deux mois après avoir été nommé au lycée Henri-IV[5]. Il se suicide en se jetant sous un train en gare de Nogent-Vincennes[8].
Jean Amsler termine ensuite ses études secondaires en Bourgogne, à Joigny, chez un oncle, où il passe le baccalauréat en 1931[3]. Au cours des années qui suivent, il partage sa vie entre Nogent-sur-Marne et Paris, et poursuit ses études jusqu'à l'agrégation d'allemand qu'il accompagne d'un diplôme des langues orientales[9] et d'une licence libre de Lettres.
À côté de ses études, il voyage beaucoup en Europe : Allemagne, Suisse, Espagne, Europe centrale et Balkans[3].
Entre 1938 et 1965, il est professeur au lycée de Troyes[3],[10]. Il est également conseiller municipal de cette même ville entre 1959 et 1965[11]. Il s'installe par la suite en région parisienne et enseigne au lycée Henri-IV[12].
Jean Amsler meurt à Paris le 29 janvier 2005.
Le lycée Henri-IV décerne chaque année le "prix Jean Amsler" pour les élèves germanistes en classe préparatoire dans l'établissement[13].
Il a préparé une thèse sur le Sport en Allemagne de 1933 à 1945[14] dans laquelle il choisit un nouvel angle d'approche de l'histoire, les activités physiques, dont il veut faire l'objet d'une science humaine autonome qu'il baptise du nom de « physiographie »[3]. Entre 1957 et 1992, il publie des ouvrages qui font appel à ses deux passions : la langue allemande et les voyages. Paraît donc une histoire des explorateurs à la Renaissance, mais surtout, Jean Amsler se spécialise dans la traduction des œuvres de l'écrivain allemand Günter Grass[3].
Si Jean Amsler a écrit des essais, c'est surtout par son travail de traducteur qu'il est connu. Il a en particulier traduit, entre 1961 et 1992 une quinzaine d'ouvrages de Günter Grass. On lui doit aussi des traductions d'auteurs classiques allemands, ainsi que d'ouvrages dans le domaine de la sociologie.
Ces traductions sont publiées à Paris, Éd. du Seuil.
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