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artiste canadien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Paul Mousseau, né à Montréal le sous le nom Jean-Paul-Armand Mousseau[1], et mort dans la même ville le , est un peintre québécois. Il fut un élève de Paul-Émile Borduas et un membre des Automatistes, proche du mouvement libertaire[2].
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À l'âge de treize ans, Jean-Paul Mousseau a commencé à s'intéresser à la peinture alors qu'il était étudiant au Collège Notre-Dame de Montréal, avec le Frère Jérôme comme tuteur, de 1940 à 1945. Peu après, il s'inscrit à l'École du Meuble de Montréal, où il reçoit une formation d’ébénisterie et décoration[3]. C’est là qu’il rencontre Paul-Émile Borduas. Il devient membre du groupe que l'on connaît maintenant sous le nom d'Automatistes. En 1948, il appose sa signature au fameux manifeste Refus global.
Il est membre fondateur de l' Association des artistes non-figuratifs de Montréal. Il a créé des murales pour Hydro-Québec ainsi qu'au Métro Peel de Montréal. Il épouse l'actrice québécoise Dyne Mousso en 1949 et est le père de l'actrice Katerine Mousseau.
Il prit une nouvelle direction à la fin des années 1950 et devint l’un des premiers artistes du Québec à trouver la nécessité d’intégrer l'art dans l'environnement urbain. Ses plus importantes contributions sont des peintures murales originales et d'autres collaborations avec des architectes.
Jean-Paul Mousseau effectua un travail important dans le métro de Montréal. Il tomba en désaccord avec le premier directeur artistique du métro, Robert Lapalme, qui insistait pour que l'art figuratif du métro représente l'histoire de Montréal et soit financé par des entreprises au moyen de la publicité. Mousseau souhaitait ouvrir les portes à l'art non figuratif intégré dans l'architecture en comptant les dépenses dans le budget de construction. Lapalme ne céda jamais pour le réseau initial, excepté pour deux ouvrages (les cercles de Mousseau à la station Peel et les vitraux de Marcelle Ferron au Champ-de-Mars) qu'il a toujours regrettés.
Mousseau succéda à Lapalme comme directeur artistique, et son influence marqua tout le reste du réseau, comprenant des travaux étourdissants d'art non figuratif intégrés à l'architecture. La plupart des œuvres d’art étaient planifiées en accord avec les architectes, mais beaucoup l’étaient par les architectes eux-mêmes.
Les œuvres de Mousseau dans le métro incluent aussi la peinture murale Opus 74 à la station Viau, deux peintures murales à Honoré-Beaugrand et une peinture murale à Square-Victoria.
Par l'intermédiaire du designer Léonard Garneau, responsable de l'aménagement intérieur du Centre d'arts d'Orford, il y conçut des modules d'éclairage pour la salle de concert Gilles-Lefebvre. Ses travaux sont aussi visibles aux Aéroports de Montréal et dans plusieurs tours à bureaux de Montréal.
Le fonds d'archives de Jean-Paul Mousseau (P881)[4] est conservé au centre d'archives de Montréal de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
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