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Jean-Michel Bazire, né au Mans le , est une personnalité du monde des courses hippiques. Il est entraîneur, éleveur, propriétaire, driver de trot attelé et jockey au trot monté.
Naissance | |
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Up and Quick, Kool du Caux, L'Amiral Mauzun, Jardy, Exploit Caf, Kesaco Phedo, Moni Maker, Gigant Néo, Ozio Royal, Bélina Josselyn, Aubrion du Gers, Davidson du Pont, Cleangame (d) |
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Distinction |
Comme beaucoup de professionnels des courses hippiques, il est issu d'une famille passionnée par les chevaux de course. Son père Michel, désormais décédé, et son oncle Christian sont eux-mêmes entraîneurs. Jean-Michel Bazire débute à 9 ans au sulky. Il part ensuite étudier à l'école de lad-jockey de Graignes puis dans la famille Dreux (où il côtoie notamment André Dreux et Yves Dreux). Il remporte sa première course le avec Quelasio, sur l'hippodrome de Vincennes[1]. Il faut cependant attendre le pour le voir passer professionnel, à la suite d'une victoire avec Ulysse du Vicomte, un cheval de son oncle. Il apprend patiemment le métier et reste dans l'ombre des grands drivers de l'époque comme Jos Verbeeck. En 1997, il termine premier au classement du combiné (driver de trot attelé et jockey de trot monté). C'est le début de la gloire pour celui que les turfistes surnomment « JMB ». Il accumule les victoires et les distinctions. Ainsi, de 2000 à 2018, aucun Sulky d'or ne lui a échappé, tandis qu'il s'adjuge en 2006 le record de victoires en une année, avec 345 succès.
Parmi ses victoires les plus prestigieuses, il y a notamment cinq Prix d’Amérique, en 1999 avec Moni Maker, en 2004 avec Kesaco Phedo, en 2015 avec Up and Quick, en 2019 avec Bélina Josselyn et en 2023 avec Hooker Berry[2]. Il se fait également remarquer dans ce Grand Prix d'Amérique 2019 en plaçant ses 3 chevaux parmi les 4 premiers. Il est aussi par ailleurs entraîneur en 2004 et 2019. Il ne remportera jamais le Prix de Cornulier puisque distancé de la première place après enquête avec Iouky du Pré en 2002, il a définitivement arrêté de monter en compétition. Le , il rentre dans le livre des records en devenant le plus jeune driver à dépasser les deux mille victoires en France. Le , il remporte sa 3 000e victoire, associé à Qualicia Lotoise entraînée par son grand ami Jean-Michel Beaudouin, sur l'hippodrome de Jullouville-les-Pins (département de la Manche) qui a pour particularité d'être dessiné une fois par an sur la plage à marée basse. Le , il remporte sa 4 000e victoire sur l'hippodrome de Pontchateau, en Loire-Atlantique, ce qui fait mille victoires tous les trois ans depuis 2004. Il dépasse les 5 000 victoires en sur l'hippodrome du Mans[3], sur ses terres d'origine. En , il atteint 6 000 victoires[4].
En 2007, il s'adjuge l'Elitloppet, la plus grande course de trot suédoise, avec L'Amiral Mauzun. Poursuivant son périple dans le nord de l'Europe, il remporte la Copenhague Cup avec Kool du Caux à la mi-juin. De retour en France, il gagne à nouveau le Prix René Ballière, toujours associé à Kool du Caux. Après différentes victoires au début de l'été, il se distingue une nouvelle fois en Suède, en s'adjugeant l'Hugo Åbergs Memorial, avec Oiseau de Feux. En septembre, il remporte avec Ozio Royal l'une des rares courses qui manquait jusque-là à son palmarès, le Critérium des 5 ans.
Le , il est victime d'un accident vasculaire cérébral durant une course à Enghien au sulky de Quoumba de Guez, la jument de la famille [5].. Il reprend la compétition à Meslay-du-Maine le . Il reste Sulky d'or en 2012 malgré trois mois d’interruption, et remporte l'édition 2013. Le , il est de nouveau victime d'un malaise dans les écuries de l'hippodrome de Vincennes alors qu'il allait driver Abydos du Vivier[6].
En 2019, il annonce vouloir driver moins souvent en course et se consacrer davantage à sa carrière d'entraîneur, lui qui est tête de liste plusieurs années consécutives, autant par le nombre de victoires que par les gains. Cette prise de recul lui vaut d'être, pour la première fois depuis vingt ans, devancé au classement du Sulky d'or, où il termine quatrième[7]. Mais ne l'empêche pas de franchir la barre des 6 000 victoires en [8]. En 2022, son fils Nicolas remporte à 21 ans le Prix d'Amérique associé à son pensionnaire Davidson du Pont. En 2023, il remporte de nouveau le prix d’Amérique à Vincennes[9].
En 2024, pour la première fois depuis 26 ans, il n'est pas présent au départ du prix d'Amérique en tant que driver, son seul représentant au départ, Hooker Berry, étant laissé aux mains de son fils Nicolas. Il déclare quelques jours avant la course « Je ne vais pas lui enlever au dernier moment »[10].
Comme entraîneur et/ou driver ou jockey
Durant le Prix d'Amérique 2022, plusieurs officiels suédois critiquent l'usage de la cravache sur les trotteurs, entre autres par Nicolas Bazire. En réaction, Jean-Michel Bazire déclare dans Paris-Turf : « Je ne présenterai plus un de mes chevaux sur le sol suédois. C'est fini. Ils iront courir en Finlande, Norvège ou au Danemark mais plus en Suède »[12],[13].
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