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architecte belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Baptiste Dewin (1873-1948) est un architecte belge de l'époque Art nouveau et Art déco qui fut actif à Bruxelles.
Jean-Baptiste Dewin | |
Ancien Institut pour le traitement des maladies des yeux du docteur Coppez (1912). | |
Présentation | |
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Naissance | Hambourg |
Décès | (à 75 ans) Bruxelles |
Nationalité | Belgique |
Mouvement | Art nouveau en Belgique Art déco en Belgique |
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Il s'est fait une spécialité de la construction d'édifices à vocation médicale[1],[2], même si on lui doit également quelques immeubles d'habitation à Bruxelles.
On lui doit quelques réalisations remarquables comme la Maison communale de Forest, l'ancien Institut pour le traitement des maladies des yeux du docteur Coppez[3] et la Maison Bruno Schmidt[4].
Maçon et plafonneur avant de s'inscrire à l’Académie des beaux-arts, Jean-Baptiste Dewin a été formé à l'atelier de Georges Hobé.
Jean-Baptiste Dewin doit sa carrière d'architecte hospitalier au chirurgien Antoine Depage, qu'il rencontre lors d'un stage chez Hobé et qui lui confie en 1903 la construction de sa propre clinique place Brugmann à Ixelles (Institut chirurgical Berkendael)[5],[6].
C'est la première d'une longue série d'institutions à caractère médical - maternités, instituts médicaux, écoles médicales, instituts dentaires, homes, etc - qui culmine avec le nouvel hôpital universitaire Saint-Pierre[5] (1922-1935), largement inspiré de modèles anglo-saxons.
En 1907, Dewin participe à l'ouvrage La construction des hôpitaux - étude critique rédigé par les docteurs Depage, Vandervelde et Cheval, dans lequel il « présente divers aspects de la nouvelle clinique, notamment la fenêtre cintrée pour les salles d'opération du dernier étage qu'il reprendra dans plusieurs réalisations ultérieures »[6],[2]. Dans ces réalisations, il veille à allier, d'un côté, la maîtrise des exigences médicales en matière d'hygiène, d'éclairage et d'aération et, de l'autre, l'élaboration d'un cadre accueillant pour les patients[6].
Dewin fait partie de la deuxième génération d'architectes « Art nouveau géométrique », tendance initiée par Paul Hankar (par opposition à la tendance « Art nouveau floral » initiée par Victor Horta).
Influencé par Hankar et par la Sécession viennoise, Dewin évolua tout naturellement après 1920 vers l'Art déco et fut le maître de plusieurs architectes Art déco ou modernistes bruxellois comme Jean-Jules Eggericx, Louis-Herman de Koninck[7] et Obozinski.
Durant sa période Art nouveau, Dewin utilise la brique blanche vernissée et la pierre, alors qu'il recourt plutôt à la brique rouge durant sa période Art déco.
Dewin utilise à profusion un langage ornemental composé de motifs empruntés au monde floral et animal, qu'il exprime le plus souvent à travers les mosaïques et les fers forgés durant sa période Art nouveau et à travers la pierre sculptée durant sa période Art déco.
On trouve sur les façades des immeubles Art nouveau de Dewin quantité de représentations de fleurs très stylisées sous forme de panneaux de mosaïques.
Ces motifs floraux prennent la forme de fleurs placées sur une hampe florale longue (avenue Brugmann n° 408 et n° 410, maison personnelle de Jean-Baptiste Dewin) ou sur une hampe florale courte (Institut chirurgical Berkendael, boulevard Léopold II n° 215), ou de boutons floraux sans hampe (École Dentaire Belge, Maison Bruno Schmidt).
Dewin utilise également sur ses façades Art nouveau un bestiaire abondant constitué de représentations de paons (avenue Brugmann n° 408 et boulevard du Jubilé n°157)[8], de hiboux (maison personnelle de Dewin), de papillons (avenue Jean Dubrucq 206), d'abeilles et d'araignées (avenue Jean Dubrucq 206), sans oublier la figure hiératique d'Horus qui orne le fronton de la Maison Bruno Schmidt[4] et représenté plus haut.
Ce bestiaire orne les façades de ses immeubles sous forme de mosaïques mais également de bouches d'aération en fer forgé figurant des abeilles ou des papillons. Il orne également les grilles en fer forgé qui protègent les fenêtres (avenue Jean Dubrucq 206) et celles qui délimitent le jardinet (Maison Bruno Schmidt[4]).
Durant sa période Art déco, Jean-Baptiste Dewin abandonne l'ornementation florale et se tourne vers l'ornementation géométrique, vers l'usage de masques ainsi que vers un bestiaire composé d'animaux sculptés dans la pierre.
On trouve ainsi sur la façade de l'Ancienne maternité de l'hôpital d'Ixelles des cigognes stylisées[9] et des masques d'animaux fantastiques qui assurent la connexion entre les chéneaux et les tuyaux de descente des eaux de pluie, ou des oiseaux sur le porche de l'immeuble sis boulevard Lambermont 242 à Schaerbeek.
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