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architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Baptiste Augustin Beausire est un architecte français, né à Paris en , et mort dans la même ville le [1],[2].
Jean-Baptiste Augustin Beausire | |
Présentation | |
---|---|
Naissance | Paris |
Décès | (à 71 ans) Paris |
Nationalité | Royaume de France |
Activités | Maître général des Bâtiments de la ville de Paris Contrôleur et inspecteur des bâtiments du Roi |
Élèves | Pierre-Louis Moreau-Desproux |
Œuvre | |
Distinctions | Académie royale d'architecture (1732) |
Entourage familial | |
Père | Jean Beausire |
Mère | Catherine Le Trotteur |
Famille | Jérôme Beausire (frère) Pierre-Louis Moreau-Desproux (neveu) Jacques Vinage (beau-frère) Barthélemy Bourdet (beau-frère) Laurent Destouches (gendre) |
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Adolphe Lance le dit architecte de la ville de Paris de 1706 à 1751. Il est probable qu'en 1706 il devait travailler avec son père, Jean Beausire, qui était, depuis 1705, « conseiller du roi, maistre général des bastimens de Sa Majesté, architecte maistre des œuvres, garde ayant charge des fontaines publiques de la ville de Paris, et contrôlleur des bastimens d'icelle »[3].
Il est présenté comme architecte de la 2e classe en 1720. Il est promu par le roi, le , architecte de la 2e classe de l'Académie royale d'architecture[4],[5]. Il est proposé comme architecte de la 1re classe en 1754, 1755. Il est choisi le [6]. Son brevet d'architecte de la 1re classe a été signée par le roi le [7].
En 1728, son père, Jean Beaussire, décide de l'associer dans sa charge de maître des œuvres de la Ville de Paris. Ils commencent à travailler ensemble sur la fontaine de la Reine, à l'angle des rues Saint-Denis et Graneta. Le marchand évantailliste Claude Aubry a demandé à la ville de lui racheter l'ancienne fontaine située près de sa maison, le . Il a fait reconstruire sa maison et la fontaine de la Reine par l'entrepreneur en maçonnerie Richard Cochois. Les Beausire ont donné le dessin de la nouvelle fontaine qui a été réalisé par Cochois[8].
La ville de Paris était propriétaire d'un vieil immeuble contre la fontaine de Maubué. La ville ayant décidé de les faire reconstruire, les Beausire ont donné les dessins de la fontaine et de la maison le . La fontaine, située dans un angle, avait une face sur la rue Saint-Martin et une autre sur la rue Maubuée[9].
En 1733, Augustin-Vincent Hennequin, marquis d'Ecquevilly, est propriétaire de l'hôtel dit du Grand-Veneur, no 60 rue de Turenne. Il charge Jean-Baptiste Augustin Beausire d'y faire des modifications et l'a décoré d'attributs cynégétiques[10].
Il porte plainte contre Servandoni le qui lui a donné des coups avec son épée[11].
Entre 1730 et 1739, Antoine-Martin Chaumont de la Galaizière, et son épouse, Louise-Élisabeth Orry, fille de Jean Orry, ont chargé Jean-Baptiste Augustin Beausire de remettre en état le gros-œuvre de l'hôtel de Beauvais[12].
Il est nommé à l'office de maître général des bâtiments de la ville de Paris le , en survivance de son père, Jean Beausire. Il a aussi été chargé d'organiser les fêtes données par les prévôts des marchands et les échevins de la ville de Paris.
En 1736, la ville de Paris a décidé de refaire le grand égout, qui était en tranchée, en creusant un nouveau canal maçonné en pierre, un peu au sud de l'ancien. Le devis est signé le par Beausire et Gabriel. Il se montait à 600 758 livres. À cette somme, il faut ajouter le prix d'un réservoir de chasse à établir en tête de l'égout. Le devis est approuvé par le roi. Les travaux sont réalisés suivant les plans de Jean-Baptiste Augustin Beausire et confiés aux entrepreneurs Pierre-Jean Varin et Pierre-François Cordier en 1737. Mais ils abandonnèrent les travaux après avoir fait 320 000 livres de frais. Les travaux sont confiés en 1739 aux entrepreneurs des bâtiments du roi Pérard, Rondel et Bernard. Ils sont terminés à l'été 1740. Le mémoire définitif signé de Jean-Baptiste Augustin Beausire a arrêté les dépenses à 1 226 249 livres[13],[14].
Il organise la fête donnée pour le retour de l'armée du roi et la réception du roi Louis XV à l'hôtel de ville le .
Il a donné les dessins du feu d'artifice en pour célébrer la prise de la ville de Tournai[15]. Il a fait la décoration de la salle de bal dans l'hôtel de ville de Paris à l'occasion du mariage du Dauphin et de l'infante d'Espagne, le .
Jean-Baptiste Augustin Beausire est probablement l'architecte de la fontaine du Diable, construite à l'angle des rues de l'Échelle et Saint-Louis. C'est la dernière fontaine construite par un Beausire.
Son fils, Jean-Baptiste Beausire, n'ayant aucune attirance pour le métier d'architecte, il a fait transférer sa charge de contrôleur des bâtiments de la ville de Paris à son beau-fils, Laurent Destouches, qui ne l'a conservée que jusqu'en 1755 qui la remet à son beau-père, puis la charge de maître des Bâtiments de la Ville est achetée par Pierre-Louis Moreau-Desproux, en 1763[16].
Le , le Bureau de la ville de Paris, envisage de racheter l'hôtel de Soissons. Beausire, maître général des bâtiments de la ville fait l'estimation le et le roi donne son accord le . la ville achète l'hôtel de Soissons le . La ville n'a conservé qu'une partie du terrain pour y construire la Halle aux blés à partir de 1763[17].
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