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chanteuse et actrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jane Stick, de son vrai nom Émilie Joséphine Jeanne Briard[1], née le à Marseille et morte le dans le 18e arrondissement de Paris, est une chanteuse et comédienne française de l'Entre-deux-guerres[2].
Naissance | 21 boulevard Périer, Marseille |
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Décès |
(à 74 ans) Hôpital Bichat, Paris (18e) |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Émilie Joséphine Jeanne Briard |
Pseudonyme |
Jane Stick |
Nationalité | |
Activité |
chanteuse, comédienne, directrice et responsable artistique, gérante de cabaret et de boites de nuit |
Période d'activité |
1922-1964 |
Domaine |
musique |
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Émilie Joséphine Jeanne Briard, plus connue sous le nom de scène de Jane Stick, est née au 21 boulevard Périer à Marseille le . Elle est la fille aînée de Gabriel Joseph Louis Briard et de Judith Louisa Magnin[3].
Elle débute la chanson sur le tard dans des petits cabarets de Montmartre. Avant d'apparaît comme figurante dans la pièce La Gamine en mai 1922 au théâtre de la Renaissance. En décembre , elle rentre au théâtre comique, Le Coucou, situé au 33 boulevard Saint-Martin où elle est engagée durant plus de six mois pour jouer dans des revues. Elle y est repérée par le directeur et chansonnier Charles Fallot[4], qui va la convier à chanter dans son petit cabaret de La Pie qui chante, au 159-163 rue Montmartre, en 1924.
Elle fait aussi du théâtre et de la comédie, comme dans la pièce Tat's tu tes talons, présentée au théâtre du Quat'-z-Arts à Paris. Elle joue avec Gabriello, Renée Jean et Christiane Delyne en .
À la fin de cette même année et jusqu'au début 1925, elle part dans le Midi, et plus précisément à Marseille, où elle joue à l'Alcazar ou encore à La Lune Rousse. Elle se rend également au Clos Mayol sur les hauteurs du Cap Brun près de Toulon. On peut d'ailleurs l'apercevoir en compagnie de Félix Mayol dans un film muet tourné durant l'été 1925 s'intitulant Les Vacances de monsieur Mayol à Toulon[5]. Un film sorti au cinéma Kursaal de Toulon le 8 mars 1926.
De retour dans la capitale, elle fait sa rentrée à l'Olympia jusqu'en octobre de la même année et fréquente plusieurs cabarets, notamment en 1928, Chez Fysher, un des hauts lieux interlopes des années 1920, où chantaient quelques années plus tôt, d'autres chanteuses... Comme la tragique Yvonne George et la mystérieuse Dora Stroëva.
Au début des années 1930, elle se rend Chez Lulu, établissement tenu par Lulu de Montmartre, mais aussi à La Vie parisienne, le cabaret de Suzy Solidor ou encore au célèbre Bœuf sur le Toit, des cabarets fréquentés également par plusieurs autres artistes invertis comme O'dett, Sidonie Baba ou encore Damia.
Jane Stick grave ses premiers disques pour les marques Parlophone et Polydor en , où elle enregistre sa chanson la plus célèbre[6], Tu m'as voulue Tu m'as eue. Elle devient un succès à sa sortie et sera par la suite réenregistrée en 1935 (chez Gramophone). Il s'agit d'une chanson de Jean Eblinger et Louis Despax.
Jane Stick est également directrice et responsable artistique, elle gère les ouvertures de spectacles ainsi que l'entrée des artistes sur scène, comme à la Réserve en 1933[7], au Rococo en 1934[8]ou aux Capucins en 1935[9].
En 1937, elle joue dans deux films : Trois Artilleurs au pensionnat, où elle interprète son propre rôle, et dans Cinderella de Pierre Caron, où elle joue le rôle de Colette, une femme de chambre.
À partir de 1937, Jane détient un cabaret parisien, initialement inauguré en janvier de la même année par la compositrice Jacqueline Batell et Jean Breynat, sous le nom du Siroco et se trouvant au 70 rue de Ponthieu[10]. Jane Stick va alors le rebaptiser Chez Jane Stick[11]. il devient à ses débuts un cabaret féminin, jusqu'à devenir un lieu où se rue le Tout-Paris, notamment par la présence de plusieurs vedettes de l'époque, comme Gina Manès mais surtout Django Reinhardt[12] et le Quintette du Hot Club de France à partir de janvier 1941 et jusqu'en 1942. Elle revendra par la suite son cabaret en 1944.
Quelques années plus tard, après avoir tenté de tenir divers autres établissements, elle ouvre, en plein milieu des années 1950, un tout petit bar lesbien du nom de l'Entre Nous situé au 17 rue Laferrière à Pigalle et va le tenir jusqu'à sa mort.
Elle meurt le , à l'âge de 74 ans à l'hôpital Bichat, au 170 boulevard Ney à Paris, et est inhumée trois jours plus tard au cimetière parisien de Bagneux (76e division).
Malgré la notoriété de son époque, aujourd’hui, la figure de Jane Stick demeure presque inconnue du grand public. Depuis novembre 2020, Naïs Nolibos, une étudiante en journalisme, collectionneuse et auteure de plusieurs articles, a entrepris une série de démarches visant à la reconnaissance et mise en valeur de la chanteuse dans le cadre de ses recherches. À l’origine de la documentation et du classement de la tombe de cette dernière dans la catégorie “artistes” du cimetière de Bagneux, elle a aussi consacré à Jane Stick un écrit biographique[13] et plusieurs articles[14].
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