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Jacques Guyonnet est un compositeur, chef d'orchestre et écrivain né à Genève en mars 1933 et décédé le [1].
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(à 85 ans) Genève |
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Jacques Guyonnet fait des études à la Faculté de littérature à Genève et au conservatoire de Genève, ainsi que les cours d'été internationaux de Darmstadt pour la nouvelle musique (1958/60). Il étudie la composition et la direction avec Pierre Boulez (1959-64).
Il fonde en 1957 le Studio de Musique Contemporaine de Genève (SMC), association de concerts inspirée dans ses débuts du Domaine musical, présidée par André de Blonay. Il animera la vie musicale genevoise pendant un quart de siècle et proposera la dissolution du SMC en 1983.
En 1962, il publie J'accuse Ernest Ansermet d'être l'assassin d'une génération de compositeurs, deux pages qui déclencheront une polémique dans sa ville, et seront reprises par divers musicologues et philosophes[2] dont Jean-Claude Piguet. En 1963, il passe son brevet d'instructeur de plongée. En 1964 il est conseiller musical de l'Exposition nationale suisse à Lausanne, et crée les Studios A.R.T (audio et vidéo), qu'il modifiera en MIDI, informatique et création virtuelle en 2001 avec Geneviève Calame et Chris Pennycate, et où il reçoit et forme Peter Greenwood, Jacques Lacour et Christian "Wicked" Wicht dans les étages audio, vidéo et informatiques. Entre 1964 à 1969, il donne des concerts, des conférences et enseigne aux États-Unis. Il est notamment chargé de cours à l'Université de New York à Buffalo, et à l'Université de Champaign Urbana (Illinois). Il fera une tournée de concerts avec l'ensemble des solistes de Lukas Foss, avec un concert final à Carnegie Hall à New York.
Il crée différentes œuvres sous le nom de Jacques Olivier, dont les bande-son des films La Lune avec les dents (1966) et Haschich (1967) de Michel Soutter, et Charles mort ou vif (1969) d'Alain Tanner[3].
En 1972, Guyonnet épouse la compositrice Geneviève Calame. Le couple a eu deux enfants.
Au cours de sa carrière, il est chef invité de différents orchestres : à l'Orchestre philharmonique de Stuttgart de 1972 à 1984, à l'Orchestre philharmonique de Prague en 1981, à l'Orchestre national du Brésil en 1984 (Salle Cecilia Meireles à Rio de Janeiro) pour des concerts et des générales ouvertes au public. Il enseigne également à la Musik Hochshule de Zürich de 1981 à 1983.
Il participe à la commission "musique" du Prix quadriennal de la Ville de Genève en 1971 (au juré duquel son élection est annulée en 1978 par l'intervention d'une politicienne), aux Rencontres internationales de Ténérife en 1977 (délégué de la Radio suisse romande), préside la SIMC de 1976 à 1981 ainsi que la commission musique du Conseil de l'Europe pour la préparation de l'Année européenne de la musique[4], et est expert auprès du Conseil de l'Europe de 1985 à 1987.
Il fonde les Éditions La Margelle et entame une seconde carrière d'écrivain dès 1999, avec trente-deux romans et des essais publiés[5].Il publie le catalogue en ligne des concerts SMC (2010), un Catalogue déraisonné de ses œuvres[6] (2012) (environ 60 textes non publiés et référencés sur Internet), des électro-songs (de 2001 à 2013, 30 œuvres et esquisses de musique électronique), Le Jigéen, avec Alina Gomez (2013), catalogue en ligne de son travail de création verbale dans ses romans. Son œuvre musicale compte 63 œuvres répertoriées.
Il a mené divers autres projets : un cours pilote MUSINFO pour le Ministère de l'Éducation avec l'appui de l'IRCAM / Centre Pompidou (1970) avec Giuseppe di Giugno (en), et crée une Académie AutreTerre (2012) qui reçoit des personnalités suisses et françaises.
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