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compositeur russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ivan Wyschnegradsky[1] (en russe : Иван Александрович Вышнеградский, Ivan Aleksandrovitch Vychnegradski) est un compositeur français d'origine russe, né le à Saint-Pétersbourg et mort le à Paris.
Naissance |
Saint-Pétersbourg, Empire russe |
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Décès |
(à 86 ans) Paris, France |
Activité principale | compositeur |
Ivan Wyschnegradsky est né à Saint-Pétersbourg le . Son père est banquier et sa mère écrit des poèmes. Son grand-père est un mathématicien célèbre qui a été ministre des finances d'Alexandre III, de 1888 à 1892. Après ses études au Premier lycée classique de Saint-Pétersbourg et son baccalauréat, Wyschnegradsky entre à la Faculté de mathématiques de l'université de Saint-Pétersbourg. Il suit les cours d'harmonie, de composition et d'orchestration (1911-1915) auprès de Nikolaï Sokolov, professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. À partir de 1912, il entre à la faculté de droit. Sa première œuvre publique Andante religioso et funèbre est créée au théâtre Pavlovsk sous la direction d'Aslanov, en présence de César Cui qui « le félicite pour sa modération ».
En 1916, il compose la Journée de Brahma, qui deviendra la Journée de l'Existence, pour récitant, grand orchestre et chœur mixte ad libitum. En 1917, à la veille de la révolution, il termine ses études de droit. En novembre, son père est arrêté. Ivan adhère à l'idéal de la révolution russe et compose l'Évangile rouge, opus 8. En 1919, il élabore son premier projet de notation des douzièmes de ton. L'année suivante, il émigre à Paris. La maison Pleyel lui fabrique un piano à transmission pneumatique qui ne le satisfait pas entièrement (1921). Il souhaite faire construire un vrai piano à quarts de ton et pense qu'il ne peut le faire qu'en Allemagne. Il commande chez Straube un harmonium, type Mœllendorf, à quarts de ton. En 1922 et 1923, il se rend à plusieurs reprises en Allemagne où il rencontre R. Stein, Aloïs Hába, J. Mager et W. Mœllendorf. L'année suivante, il se marie avec la peintre russe surréaliste Hélène Benois[2]qui lui donne un fils, Dimitri, connu sous le nom de Jacques Demètre dans le milieu du blues (1924). En 1926, il divorce puis il commande un piano à quarts de ton chez Fœrster (1927). Le quatuor Vandelle crée le Prélude et fugue, opus 15. En 1929, le piano Fœrster arrive à Paris. Il rencontre Lucille Markoff (Gayden), sa future femme. Il publie le Manuel d'harmonie à quarts de ton (1932) et compose les Vingt-quatre préludes dans tous les tons de l'échelle chromatique diatonique à treize sons, pour deux pianos à quarts de ton (1934).
Le , à un concert entièrement consacré à sa musique, il rencontre Olivier Messiaen, puis plus tard Henri Dutilleux et Claude Ballif. Il enregistre le mouvement lent de la symphonie Ainsi parlait Zarathoustra pour quatre pianos à quarts de ton. En 1942, il est arrêté par les Allemands et transféré à Compiègne où il reste deux mois. Sa femme, de nationalité américaine, est arrêtée et transférée à Vittel. Le , Gisèle Peyron et Mady Sauvageot, sopranos, Lili Fabrègue, alto, Yvette Grimaud, Yvonne Loriod, Pierre Boulez et Serge Nigg, pianos donnent un concert d'œuvres de Wyschnegradsky. Atteint de tuberculose, il séjourne au sanatorium de St Martin-du-Tertre. André Souris donne en première belge, la symphonie Ainsi parlait Zarathoustra pour quatre pianos en quart de ton (Bruxelles, ), enregistrée au disque dès 1938 par Monique Haas. Pierre Boulez, Yvette Grimaud, Claude Helffer et Ina Marika donnent en création le Deuxième fragment symphonique, opus 24 (Paris, ). La Revue musicale publie un numéro spécial sur Ivan Wyschnegradsky et Nicolas Oboukhov. En 1977, Martine Joste organise un grand concert à Radio-France. Au Canada, Bruce Mather fait de même. En 1978, Alexandre Myrat, à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, crée la Journée de l'Existence. Il est invité par le DAAD comme compositeur en résidence à Berlin. Il ne peut s'y rendre pour des raisons de santé. Radio-France lui commande un trio à cordes.
Il meurt le , à l'âge de 86 ans, et est inhumé au cimetière parisien de Bagneux (division 33).
Une « Association Ivan Wyschnegradsky » est fondée à Paris en 1983 sous la présidence de Claude Ballif.
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