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seigneur, comte de Genève De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Humbert de Villars ou encore de Thoire-Villars — numéroté [VII] ou [VIII] selon les auteurs —, mort après , est un noble de la Maison de Thoire-Villars, sire de Rossillon et Trévoux, héritier du titre et des droits sur le comté de Genève[Note 1], en succédant à son oncle maternel, Robert de Genève, en 1394.
Comte de Genève | |
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- | |
Prédécesseur | |
Successeur | |
Lord (en) |
Naissance |
Date et lieu inconnus |
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Décès |
(?) |
Famille | |
Père | |
Mère |
Marie de Genève (d) |
Conjoint |
Louise de Poitiers (d) |
Parentèle |
Odon de Villars (oncle) |
La forme Humbert de Villars est celle choisie par les historiens, notamment Pierre Duparc, spécialiste du comté de Genève[2],[3],[4],[5] ou encore aux Archives départementales de la Savoie. On trouve également la forme Humbert de Thoire-Villars, dans le Dictionnaire historique de la Suisse[1].
Sa numérotation dans la filiation fait débat. Son père Humbert de Thoire est désigné avec le numéro [VII], notamment chez Duparc[2],[6], faisant d'Humbert de Villars le numéro [VIII] que l'on retrouve dans les travaux de Marie-José de Belgique (1962)[7], l'historienne suisse Renée-Paule Guillot (1982)[8], de Daniel Chaubet (1984), docteur en historiographie médiévale savoyarde[3] ou encore l'historien Christian Regat (2016), président de l'Académie salésienne[5].
Le site de généalogie Foundation for Medieval Genealogy donne le numéro [VI] pour son père[9] et de fait le numéro [VII] pour son fils[10].
La date de naissance d'Humbert de Villars n'est pas connue. Il est le fils d'Humbert VII de Thoire († 1424), dernier seigneur de Thoire et Villars[2],[3] et de sa seconde épouse, Marie, fille du comte Amédée III de Genève († 1367)[8],[11],[10],[5],[6]. Cette dernière est la sœur des comtes successifs : Aymon III Amédée IV, Jean, Pierre et Robert de Genève (futur anti-pape Clément VII)[11],[5].
Humbert a deux sœurs, Alix et Louise[2],[6]. Cette dernière, dame de Lauson, épouse, Guillaume de Vienne[6].
Humbert est fiancé à la suite du traité du à Louise de Poitiers[12], fille du comte de Valentinois, Louis II[10]. Le mariage est célébré le [10],[6]. Le contrat de mariage indique qu'elle reçoit 40000 florins de dot[13].
Le , Humbert est désigné comme l'éventuel héritier du comté de Genève, après une entente entre son père, son oncle paternel, Odon, et Guillaume de Vienne[2]. Son oncle maternel, Pierre III de Genève, comte de Genève, le désigne comme son héritier dans son testament[2] du [5],[3]. Le frère de Pierre, Robert, anti-pape sous le nom de Clément VII, conteste cette succession. Il prend le titre, mais s'engage à faire son neveu Humbert son successeur le [2],[3]. L'anti-pape meurt l'année suivante, le de l'année suivante.
Sa grand-mère, la comtesse douairière Mathilde d'Auvergne, dit de Boulogne[5], conteste l'héritage du comté, de même ses trois tantes maternelles, filles du comte de Genève, Amédée III[3] : Blanche veuve d'Hugues II de Chalon-Arlay, vicomte de Besançon (1362-1392), vicaire impérial (1364-1392) ; Jeanne, épouse Raymond V des Baux, prince d'Orange, et Catherine, qui a épousé Amédée de Savoie-Achaïe[5],[11]. Auquel s'ajoute Jean III de Chalon-Arlay, qui a épousé la princesse d’Orange, Marie des Baux, fille de Jeanne de Genève, donc sa cousine germaine[5].
Le comte de Savoie, Amédée VIII a lui aussi tenté de contester la succession[14],[4]. Il l'obtiendra d'Odon de Villars, le successeur d’Humbert, contre 45 000 francs d'or, le [14],[4].
Humbert hérite donc du titre et du comté de Genève à la suite d'un « procès devant le conseil du comte de Savoie »[15]. Une solution est ainsi trouvée le , notamment par la concession de certaines villes[5], mais aussi la cession de l'usufruit sur les États du Genevois à la comtesse douairière[16].
Le , l'empereur Venceslas l'investit comte de Genève[17],[5]. Cette investiture n'est pas faite en personne, mais par l'intermédiaire du chapelain impériale[17].
Humbert de Villars meurt très probablement durant le mois de [5], après le 10 de ce mois[10], sans que les historiens n’aient pu déterminer la date exacte[18].
Il meurt avant la fin des suites du procès[3]. Sans héritier[6], ses droits sur « les terres de Thoire, en Bugey, et de Villars, en Dombes, ainsi que le comté de Genève » passent à son oncle Odon de Villars[18],[3],[5], « dernier de la dynastie »[4]. Cet héritage est rapidement contesté puisqu'il n'a aucun lien direct avec la maison de Genève[5].
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