Loading AI tools
sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hubert Yencesse, né à Paris, dans le 6e arrondissement, le [2], et mort, dans la même ville, dans le 7e arrondissement, le [3], est un sculpteur français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Période d'activité |
- |
Père |
A travaillé pour | |
---|---|
Maîtres | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 11479-11480, 2 pièces, -)[1] |
En 1919, Hubert Yencesse entre à l'école des beaux-arts de Dijon, où enseigne son père, le médailleur Ovide Yencesse. Celui-ci lui fait rencontrer le sculpteur François Pompon, dont il devient l'élève.
Il expose pour la première fois au Salon d'automne en 1921 et reçoit le prix Blumenthal en 1934. Un peu plus tôt, on a fait appel à lui pour sculpter le profil gauche de l'aviateur Georges Guynemer, en vue de la confection d'un bronze destiné à orner la façade d'un monument érigé sur le terrain d'aviation militaire d'Ouges-Longvic à la mémoire de l'as de guerre (monument inauguré le )[4].
La bourse associée au prix lui permet de s'installer dans son atelier parisien. Il rencontre Aristide Maillol dont il devient le disciple et le collaborateur jusqu'en 1936. Comme Maillol, Yencesse s'est tout entier consacré à la représentation du corps féminin. Il expose à Paris au Petit Palais en 1935, au Salon des Tuileries et participe aux expositions de la sculpture française d'Amsterdam, de Bruxelles, etc. Il obtient aussi de nombreuses commandes publiques : il participe aux décors du palais de Chaillot en 1937, réalise des décors pour l'université de Dijon en 1957, sculpte un Monument aux morts de Belfort en 1948. En 1953, il réalise un nouveau Monument aux morts pour la ville du Neubourg (Eure), en remplacement de l'ancien monument sculpté par Paul Landowski et détruit par un bombardement en juin 1944.
Il enseigne aux Beaux-Arts de Paris de 1950 à 1970 (César lui succède). Durant ces années, il fréquente assidument, fusain en main, les studios de danse. Il trouve à renouveler son art à cette influence : « L’étude de la danse, écrit-il, éloigne le sculpteur des recherches plastiques conventionnelles et souvent usées ; il découvre qu’un volume partant de l’intérieur, éclatant dans l’espace, possède une valeur plastique totale. »[5]
En 1972, le musée Rodin à Paris lui consacre une rétrospective.
Il est reçu membre de l'Institut le , au siège d'Henri Navarre dans la section de sculpture de l'Académie des beaux-arts.
Il est le père de la sculptrice Dodie Yencesse et le frère du sculpteur Jacques Yencesse[6]. Son épouse Cécile Chambelland est morte en 1999. Il avait eu pour élève en 1961 le sculpteur Jacques Coquillay.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.