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coureur cycliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hubert Samyn, connu aussi comme Omer Samyn[1], né le à Armentières dans le département du Nord et mort le à Gien dans le département du Loiret[2], est un coureur cycliste belge, professionnel de 1913 à 1916[3], puis constructeur de vélo et de moto.
Nom de naissance |
Henri Hubert Samyn |
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Naissance | |
Décès | |
Nationalité |
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Hubert Samyn est le fils de Jean Baptiste Samyn (de Zonnebeke) et de Marie Louise Odent (de Wijtschate), né à Armentières de parents belges qui travaillent dans secteur de la mécanique. Il décline la nationalité Française en 1911[4]. Son frère Camille est également coureur cycliste[note 1].
En 1911, il court très souvent dans la plupart des courses cyclistes qui font partie intégrante des kermesses dans les Flandres belges ou françaises. Il est rapidement à la tète d'un beau bagage de victoires et se décide à prendre la chose au sérieux et, comme amateur, il accumule, en 1912, 21 premiers prix. À ce moment, Jean-Baptiste Louvet qui est dans le Nord, jette son dévolu sur Omer Samyn et le décide à tenter sa chance parmi les professionnels. Omer devient « louveteau »[1].
Il prend le départ du Tour de France 1913 comme isolé[5],[6]. Il fait une chute dans les Pyrénées, il met en œuvre toutes ses qualités de mécanicien et repart après avoir perdu trois heures à remettre son vélo en état. Une fois ses chances personnelles compromises, il s'applique à ce que son camarade d'écurie Bertarelli prenne sa succession, au poste de leader[1]. Samyn arrive hors-délais à Longwy (13e étape) et est éliminé[7].
La presse de l'époque lui donne l'appellation de « Flandrien français » ; il court le plus souvent dans le Nord car il continue à s'occuper de son magasin de cycles[1]. Lors du premier Tour des Flandres en 1913, il est le seul concurrent à ne pas être né en Belgique[8]. Il court Paris-Roubaix 1913 et finit 48e.
Il a une licence professionnelle en 1913 à l'U.V.F. et une licence belge d'indépendant en 1914. Il arrive 4edu Circuit de l'Eure en 1915 mais il n'a droit à aucun prix, ayant eu une licence Professionnelle auparavant[9].
Vers 1920, il lui reprend l’idée de courir. En douce, il se fait délivrer une licence d'amateur et recommence à cueillir quelques lauriers. Mais le pot-aux-roses est assez rapidement dévoilé et l'U.V.F. le classe immédiatement professionnel. Samyn ne se sent plus de taille à lutter à, armes égales avec les « géants de la route » ; et, il raccroche, décidé à tenter sa chance dans le commerce du cycle. Il devient parisien. Il s'associe avec l'italo-franco-suisse E. Baggi[10],[1], et construisent des bicyclettes commercialisées sous la marque Baggi-Samyn[note 2],[11].
Après la première guerre mondiale, les frères Samyn sont ferrailleurs et, comme Louis Willème, achètent au surplus des camions Liberty. Ils créent une usine à Argenteuil. pour reconditionner et d'adapter les camions américains à un usage civil dans la France d'après-guerre. Ils fabriquent aussi des pièces de rechanges.
En 1920, Hubert Samyn préside le Club sportif international[12] jusqu'en 1925.
En 1922, il forme l'équipe cycliste Baggi-Samyn qui s'inscrit pour Paris-Roubaix en catégorie amateur dont il prend aussi le départ[13].
En 1927, la demande pour les activités de reconditionnement diminue et l'entreprise décide de s'orienter vers la production de motos sous la marque OSA Liberty[note 3] dans l'usine d'Argenteuil[14],[15],[16]. Elle est aussi concessionnaires des automobiles Rosengart[17].
Après la seconde guerre mondiale, Les frères Samyn rachètent au surplus tous les camions américains Diamond T.
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