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contre-ténor français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henry Gervais de Rouville dit Henry de Rouville est un contreténor français né le à Neuilly-sur-Seine, mort le à Paris 15e.
Nom de naissance | Henry Gervais de Rouville |
---|---|
Naissance |
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France |
Décès |
Paris 15e, France |
Activité principale |
Artiste lyrique Contreténor |
Style |
musique et opéra baroques Musique contemporaine |
Maîtres |
Aafje Heynis Alfred Deller René Jacobs |
Ascendants | François Guizot |
Après des études d'histoire en Sorbonne, Henry de Rouville dépose (à dix-huit ans) ses premières compositions musicales à la Sacem : deux pièces pour flûte traversière. Il s'oriente vers le chant en 1977, lorsqu'il rencontre le haute-contre britannique Alfred Deller dont il reçoit les conseils. Élève de la contralto néerlandaise Aafje Heynis[1], il suit plusieurs stages sous la direction de Deller qu'il considère comme son maître et avec qui il garde des rapports privilégiés[2].
Il appartient pendant deux ans à l’ensemble vocal de musique baroque La Chapelle royale, dirigé par Philippe Herreweghe, où il perfectionne son approche de la musique ancienne. Il aborde ensuite le répertoire contemporain en devenant, de 1979 à 1981, membre du Groupe vocal de France conduit par John Alldis.
Au cours de cette période, il forme un duo avec Catherine Caumont (clavecin) en 1979, un duo avec Philippe Huelle (luth) en 1980 et un duo avec Yves Cuenot (orgue) en 1981. En parallèle, il se produit en France dans divers festivals (Saintes, Strasbourg, Paris) et à l'étranger (Yougoslavie, Pologne, Italie, Portugal, notamment), ainsi que pour plusieurs stations de radios et chaînes de télévision.
Il participe en tant que choriste à deux enregistrements discographiques consacrés à Roland de Lassus et Francis Poulenc ».
Henry de Rouville, qui est également journaliste, écrit quelques chroniques musicales dans le quotidien régional La Dépêche du Midi et l’hebdomadaire Le Tarn Libre ainsi que pour la revue spécialisée Opéra international.
Entre-temps, en 1980, Henry de Rouville est lauréat de la Fondation de la vocation, créée par Marcel Bleustein-Blanchet, président de l'agence de communication Publicis[3].
À partir de 1983, en dehors des récitals qu’il donne en France et à l’étranger, Henry de Rouville se rend régulièrement à la Schola Cantorum de Bâle pour suivre les cours du contreténor belge René Jacobs, un des disciples d’Alfred Deller.
En , accompagné au luth par Philippe Huelle, il enregistre six chansons anglaises de l'époque Tudor, en l’église luthérienne Saint-Jean de Paris. Il en édite un disque. Sur la scène de l’Opéra-Comique (salle Favard) de Paris, il chante en costume le rôle de David du David et Jonathas de Marc-Antoine Charpentier.
En 1985, il s’attelle à la rédaction d’un livre consacré à la musique anglaise. L’ouvrage, dédié à la mémoire d’Alfred Deller, paraît en .
Le , il crée la « Cantate n° 2, Op.20 » composée par Frédérick Martin sur un poème de Friedrich Hölderlin[4].
Le lundi , Henry de Rouville donne son dernier concert en l’église luthérienne Saint-Jean, à Paris.
Henry de Rouville est le fils de Guy Gervais de Rouville, industriel et résistant, principal organisateur du Maquis de Vabre durant la Seconde Guerre mondiale et d'Odile Schlumberger[5], par laquelle il est l’un des descendants de François Guizot.
Il meurt à l’âge de 33 ans, le jeudi à l'hôpital de l'Institut Pasteur de Paris[6].
Il est inhumé le vendredi , dans l'enclos familial du cimetière protestant de la commune de Vabre, dans le Tarn.
En 1992, ses parents ont légué ses partitions à la médiathèque Nadia-Boulanger du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon[7].
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