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naturaliste et écrivain canadien né en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henry de Puyjalon est un naturaliste français, né le à Martel ( Lot) et mort le à Sept-Îles (Canada)[1].
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Henry de Puyjalon naquit le au château ancestral de Gluges, à quelques kilomètres de Martel, dans le Lot (France).
Il obtint un diplôme ès sciences de l'université de Toulouse et vécut un temps à Paris.
Le comte Henry de Puyjalon s'installa en permanence au Canada en 1874. Le comte Henry de Puyjalon fut fonctionnaire, chasseur, trappeur, ornithologue, géologue et naturaliste[2]. Puyjalon entretenait une vive passion pour la chasse et pour la nature, ce qui le poussa à effectuer des expéditions sur la Côte-Nord, autrefois appelée Labrador canadien. Engagé en 1880 par le gouvernement du Québec afin d'explorer les richesses minéralogiques de cette vaste région, il acquit rapidement une solide réputation comme naturaliste et devint un des premiers écologistes de son pays d'adoption.
Après avoir tenté d'exploiter, entre 1879 et 1882, une carrière de pierres lithographiques à Château-Richer, près de Québec, en association avec son cousin Pierre-Joseph Lajard, il obtint un premier contrat d'exploration du gouvernement du Québec pour le Labrador, en 1881 et 1882.
Il épousa à Québec, en 1882, dans la cathédrale Notre-Dame, Angélina Ouimet, fille de l'ancien Premier ministre conservateur Gédéon Ouimet.
Entre 1888, année où il devint citoyen canadien, et 1891, il a été le premier gardien du phare de l'île aux Perroquets, archipel de Mingan[3]. Il y eut un premier fils, Raymond-Roger, en 1891. La mère, de santé fragile, quitta la région peu après l'accouchement; elle n'y revint apparemment plus. Un second fils, Louis-Henry, naquit à Québec en 1894. Angélina mourut en 1900.
Demeuré en Côte-Nord pour les besoins de son travail, le comte rédigea dans ses moments libres puis publia de nombreux ouvrages techniques et littéraires. Retenons à titre d'exemple le Petit guide du chercheur de minéraux (1892), le Guide du chasseur de pelleterie (1893), Labrador et Géographie (1893) et le populaire Récits du Labrador (1894)[4].
Nommé inspecteur général des pêcheries et de la chasse de la Province de Québec en 1897, il fit tout ce qu'il put pour sensibiliser gouvernements et population aux dangers de surexploitation des ressources naturelles. Cette année-là, le comte fit aussi la connaissance de Johan Beetz, un autre Européen établit en Côte-Nord et qui laissa aussi sa marque dans l'histoire régionale. Puyjalon publia en 1900 son dernier livre, l’Histoire naturelle [...], un ouvrage qu'il destinait aux chasseurs et aux éleveurs d'animaux à fourrure.
Le comte de Puyjalon mourut le en son camp de l'île à la Chasse, laissant deux fils, Raymond-Roger et Louis-Henry. Le premier, marié à Yvonne Marchand, eut trois enfants dont l'aîné (Roger) est décédé à l'âge de onze ans à Ottawa. Les deux autres, Guy et Henry, poursuivirent leur vie à Ottawa et à Montréal ; leurs enfants et petits-enfants demeurent en divers endroits en Ontario et au Québec.
Personnalité originale et peu commune, le comte Henry de Puyjalon laisse un souvenir indélébile en Côte-Nord. Aujourd'hui, son nom est indissociable de celui du parc national de l'archipel de Mingan. Il vécut plusieurs années sur une île de ce lieu et y fut inhumé selon sa volonté. En effet, l'homme du Labrador repose dans la solitude de l'île à la Chasse. Son modeste lieu de sépulture est entretenu par Parcs Canada à titre de site historique[5].
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