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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Léon Vangeon, en littérature Henri Ghéon, né le à Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne) et mort le à Paris, est un médecin et écrivain français, à la fois poète, auteur dramatique et critique littéraire.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Henri-Léon Vangeon |
Pseudonyme |
Henri Ghéon |
Nationalité | |
Activités |
Poète, critique littéraire, médecin écrivain, dramaturge, biographe |
Distinctions | |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4553-4562, 10 pièces, -)[1] |
Fils d'Alphonse Antoine Vangeon, pharmacien à Bray-sur-Seine et de son épouse, née Paméla Noémie Petit, il fait ses études secondaires à Sens et vient à Paris en 1893 pour entreprendre des études de médecine. Il se lance parallèlement dans une carrière littéraire en écrivant des poèmes, loués à la fois par Francis Jammes et par Mallarmé, et en publiant des critiques dans des revues d'avant-garde. En 1887, il rencontre André Gide, qui devient son guide littéraire et son ami intime [2] jusqu'à sa mort. Ghéon, selon le biographe de Gide, Alan Sheridan, « était l'ami et le compagnon le plus proche de Gide lors d'innombrables exploits homosexuels »[3]. Ghėon a d'ailleurs rédigé un texte militant en faveur de l'homosexualité, La Vie secrète de Guillaume Arnoult, qui a été l'une des inspirations du Corydon de Gide[4]. Il le fait entrer à la direction de la revue L'Ermitage auprès d'Édouard Ducoté. En novembre 1908, il fait partie des fondateurs de La Nouvelle Revue française. Il fut par ailleurs membre du Comité de direction de l'Association du Foyer de l’abbaye de Royaumont.
Mais la Première Guerre mondiale va changer l'orientation de sa vie et, en partie, de sa carrière. Engagé comme médecin sur le front de Belgique, il recouvre la foi catholique à Noël 1915. Foi dont il devient un fervent défenseur. L'Homme né de la guerre, pour reprendre le titre donné au récit de sa conversion, va désormais mettre son art au service de Dieu et de l'apostolat. Il devient tertiaire de l'ordre dominicain en 1922 et prend comme nom de religieux, frère Pierre-Dominique, prénom de son ami Dupouey qui hâta sa conversion. Il meurt célibataire le dans le 16e arrondissement de Paris[5]. Il est enterré dans la concession des Pères dominicains.
Il participe à La Revue fédéraliste (cahier mensuel de politique et de poésie), publiant en particulier un appel pour soutenir une compagnie théâtrale Les compagnons de Notre-Dame dans le numéro d'.
Il laisse également de très rares œuvres peintes, des huiles à dominante naturaliste, parfois cloisonnées, réalisées sur les conseils du peintre fauve Victor Dupont[6].
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