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artiste-peintre, aquarelliste, illustrateur et poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Émile Caruchet, né le à Bar-sur-Seine, et mort le à Paris 14e[1], est un artiste-peintre, aquarelliste, illustrateur et poète français, proche du style Art nouveau.
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(à 74 ans) 14e arrondissement de Paris |
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Henri Caruchet est le deuxième fils de Marie-Julie Riedmann et du peintre Eugène Caruchet (auteur de nombreux paysages, il meurt en 1915)[2]. Ses parents habitent Bar-sur-Seine et ont deux autres fils, Gabriel et Marcel.
Il entre en 1892 à l'École nationale des beaux-arts de Paris où il fréquente les cours de Gustave Moreau, Mathias Duval et Ernest Ange Duez[3]. Le , est rapporté dans la plupart des journaux parisiens un « incident » au cours duquel le jeune Caruchet subit un bizutage de la part des anciens qui aurait dégénéré en scandale public[4].
Henri habite au 80 boulevard de Port-Royal. Il fréquente les soirs de La Plume et y donne sans doute lecture de textes (1892).
Le à la mairie du 5e arrondissement de Paris, il se marie avec Jeanne Joséphine Nouguès, fille d'un républicain militant, née à Bruxelles le . Le couple habite 28 rue du Faubourg Saint-Jacques. Son épouse, qui est institutrice en 1896, prend ensuite le nom de « Jeanne Henri Caruchet » et publie quelques ouvrages dont L'Unique Maîtresse et L'Ensemencée (Félix Juven, 1904), qui traite de la question de l'avortement, ainsi que des traductions. Écrivant pour le journal féministe La Fronde, Jeanne meurt le 11 .
En 1898, lui et son épouse signent une pétition nationale en faveur du colonel Picquart.
Le , Henri se marie avec Marie Gabrielle Valentine Edmée Achard à Paris[5].
Durant la Première Guerre mondiale, il illustre de nombreuses cartes postales, notamment aux éditions de la Ligue républicaine de défense nationale. Ces cartes visent alors à critiquer l'armée allemande, ainsi que certaines décisions politiques prises dans le cadre du conflit.
En 1918, Henri Caruchet réclame une aide juridique à l'État, pour régler la succession de son père[6].
En , la galerie Écale à Paris expose une soixantaine de ses aquarelles et sanguines. En , il rejoint l'Union nationale des artistes français et expose chez A. Drouant, rue de Seine.
L'adresse d'Henri Caruchet au moment de son décès est 60 avenue des Gobelins.
Il semble qu'entre les deux guerres, il était proche du Parti socialiste français[réf. nécessaire].
Les productions d'Henri Caruchet sont variées. On distingue : des illustrations pour des ouvrages de bibliophilie, des caricatures pour la presse, des tableaux, des croquis pour des objets décoratifs, mais aussi des textes (poèmes, critiques, contes). Il a commis quelques images à caractère érotique qualifiées de « symbolistes ».
Il est sociétaire de la Société nationale des beaux-arts.
Il collabore régulièrement au Gil Blas, au Courrier français où il écrit sous le nom de plume de « Henrik Barsen » ; également au Monde moderne (1898-1899), à la Revue illustrée (1902), au Mois littéraire et pittoresque (1903), Les Annales politiques et littéraires (1907), au Monde illustré (1917), à La Revue des lettres (1925) et à Omnia, revue pratique de l'automobile.
En tant qu'illustrateur de livres, il a composé plusieurs suites dont, parmi les plus remarquées, une destinée à l'exigeant Octave Uzanne pour Voyage autour de sa chambre (1896), et une autre destinée à Pierre Louÿs pour Byblis (1901)[7].
Le Manufacture de Sèvres conserve en ses fonds sept croquis de vases (datés de 1905)[8].
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