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chanteuse et actrice américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Helen Reddy, est une chanteuse, actrice, compositrice et féministe australo-américaine, née le à Melbourne, (Victoria, Australie), et morte le à Los Angeles, (Californie, États-Unis)[1].
Surnom | Helen Reddy[1] |
---|---|
Nom de naissance | Helen Maxine Lamond Reddy[1] |
Naissance |
Melbourne, (Victoria, Australie) |
Décès |
Los Angeles, (Californie, États-Unis) |
Nationalité |
Australienne Américaine |
Activité principale | Chanteuse |
Activités annexes |
Helen Maxine Lamond Reddy est née le à Melbourne, (Victoria, Australie), dans une famille d'artistes, fille de la chanteuse, danseuse et actrice dans des feuilletons télé Stella Campbell (née Lamond) et de Maxwell David "Max" Reddy, un écrivain, producteur et acteur[2],[3]. Encore enfant, elle tente de commencer une carrière d'artiste, poussé par ses parents[2]. Entre 12 et 17 ans, elle décide que ce n'est pas une voie qui l'intéresse[3]. À l'âge de 12 ans, en raison des tournées nationales constantes de ses parents et de leurs disputes, elle va vivre avec sa tante paternelle alors que ses parents sont en tournée[3]. Puis, après quelques années, elle revient dans le foyer familial. En 1960, elle quitte Melbourne pour Sidney[2]. Elle y a une liaison «tumultueuse»[2], et devient mère célibataire, avec une fille, Traci[2].
Puis pour subvenir aux besoins de sa fille, elle reprend une carrière de chanteuse[3]. Ayant gagné un billet pour New York, elle s'expatrie aux États-Unis[2], avec sa fille âgée de trois ans et sans permis de travail. Ses débuts sont difficiles. Un mariage lui permet d'obtenir le droit de travailler et de vivre aux États-Unis, et d'être deux pour élever son enfant[2]. Elle déménage de New York à Chicago et, par la suite, à Los Angeles, où elle fait ses premiers singles One Way Ticket et I Believe in Music en 1968 et 1970, respectivement. La face B de ce dernier single, I Don't Know How to Love Him (une reprise d'un morceau du spectacle Jesus Christ Superstar[3]) atteint la 8e place du palmarès pop canadien par exemple, et elle signe chez Capitol Records un an plus tard. En 1972, son single I Am Woman atteint la première place du Billboard Hot 100 en décembre. I Am Woman vaut également à Reddy un Grammy Award pour la meilleure performance vocale pop féminine[2].
Au cours des cinq années qui suivent son premier succès, Helen Reddy obtient à nouveau plus d'une douzaine de succès dans le top 40 américain, dont deux autres numéros un : une ballade country d'Alex Harvey, Delta Dawn, et Angie Baby d'Alan O'Day[3]. Fin 1975, Helen Reddy effectue une tournée en Asie de l'Est, en Australie et en Nouvelle-Zélande, et récolte 16 disques d'or, dont 6 disques d'or en Australie et 6 disques d'or en Nouvelle-Zélande[4]. Elle est au sommet de sa gloire au milieu des années 1970. Allan Carr lui offre le rôle principal dans la version cinématographique à succès de la comédie musicale Grease[5], aux côtés de John Travolta. Par contre, ses ventes déclinent. Elle quitte Capitol pour MCA Records, au début des années 1980. En 2002, elle annonce qu'elle se retire de la scène. La même année, elle quitte sa résidence de Santa Monica, en Californie, pour retourner dans son Australie natale afin de passer du temps avec sa famille, vivant d'abord sur l'île Norfolk[6] avant de s'installer à Sydney.
Atteinte depuis plusieurs décennies de la maladie d'Addison, elle est également en 2015 diagnostiquée comme atteinte de démence[3]. Elle meurt fin septembre 2020, à 78 ans[3],[7].
Un biopic sur la vie d'Helen Reddy, I Am Woman, réalisé par Unjoo Moon[7] avec Tilda Cobham-Hervey dans le rôle d'Helen Reddy, est sorti en 2019.
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