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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hector Hanoteau, né le à Decize et mort le à Briet, est un peintre français.
Conseiller général de la Nièvre | |
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Maire de Cercy-la-Tour | |
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Marcel Hanoteau (d) |
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La Mare du village (d) |
Hector Hanoteau voit le jour au sein d'une famille bourgeoise de Decize, neuf ans après la naissance de son frère aîné, le futur général Hanoteau. Son père, Charles Constance Hanoteau, est inspecteur de la navigation et sa mère, Jeanne-Marie Raboué, fille d'un riche propriétaire terrien.
Destiné par son père à l’École polytechnique, seul le professeur de dessin de son collège, dont il était un un élève médiocre, le trouve travailleur et intelligent. Ayant obtenu, non sans peine, de monter à Paris étudier la peinture, il arrive à Paris, en 1843, avec l’adresse d’un marchand de couleurs de la rue de Seine du nom de Saint-Martin[a], et une lettre pour Paul Delaroche, dont il n’a pu profiter, l’atelier de ce dernier venant d’être fermé à la suite d’un bizutage ayant causé la mort d'un élève[1]. Parti, sur le conseil de Saint-Martin, chez Renou[2], il y perd quatre ans[3], avant d’entrer dans l'atelier de Régis François Gignoux à l'École des beaux-arts de Paris, en 1841[b].
Il fait, dès lors, de rapides progrès. Certain jour il s’échappe de l’atelier, va à Compiègne essayer ses forces et en rapporte un paysage pour le Salon de 1847. Son œuvre reçue, il revient en Nivernais, s’installe à Briet, à qui il doit ses premières impressions d'artiste et son gout pour la nature[c], et travaille à quatre paysages pour le Salon de 1848. Depuis, ses œuvres figureront à tous les Salons[3]. En 1849, il concourt sans succès pour le prix de Rome, dont le sujet est Milon de Crotone délivré par les loups.
En 1853, il rend visite à son frère, chef du bureau arabe de Médéah en Algérie, ce qui lui permettra de réaliser quelques œuvres dans le style orientaliste. Il se fait connaitre pour la première fois avec l’envoi de son Campement arabe sous les murs de Laghouat à l'Exposition universelle de 1855, qui lui a valu les éloges de la critique et du public[4].
En 1857, il accroit sa renommée en exposant un Étang dans le Nivernais et les Prés de Charancy[4]. L’année suivante, il peint, en collaboration avec son ami Gustave Courbet, Baigneuses dites aussi Deux femmes nues (musée d'Orsay)[5]. Il est, à partir de cette époque, l’un des hôtes assidus des Salons[4], où il a remporté des médailles en 1864, 1868 et 1869[3].
En 1860, il épouse Caroline Mouzat, qui meurt l'année suivante.
À Briet, il fonde une école de peinture. Il travaille avec ses élèves sur le motif, dans la Nièvre qu'ils parcourent. Parmi ceux-ci se trouvent Louis Marandat (d), Ferdinand Louis Perron et son ami Paul Martin[d], Louis Jacques Marion, Gustave Comoy (d), ainsi que son fils Marcel Hanoteau (d). Il y reçoit des peintres étrangers : Castagneto, Alphonse Caron (d), García y Vásquez (en), qui préfèrent des écoles plus académiques comme celle-ci, que le contact avec les impressionnistes[6]. Ce petit groupe prendra le nom d'« école de Briet[7] ».
Quand il n’était pas à Briet, il habitait Paris, où son atelier du passage Stanislas était suivi par des élèves, auxquels il recommandait particulièrement de dessiner le plus possible, car si les tons changent avec le temps, le dessin reste toujours[2].
Élu maire de Cercy-la-Tour le , il le restera jusqu'au et sera quelque temps conseiller général du canton de Fours[8] et est nommé chevalier de la Légion d'honneur la même année. Il devient président d'honneur de l'exposition d'art de Nevers en 1872. De 1879 à sa mort, il enseignera la peinture au poète, historien, archéologue et écrivain Louis Mathieu Poussereau, qui fut aussi peintre.
Il fonde L'Aiguillon en 1880, association regroupant les Nivernais vivant à Paris, en compagnie de Jean Gautherin, Émile-André Boisseau, Édouard Pail, Albert Duvivier et Dalligny.
Ses œuvres La Mare du village, Les Nénuphars et Les Grenouilles sont acquises par l'État et sont conservées à Paris au musée d'Orsay.
Il a fait partie jusqu’à 1889 du jury de la Société des artistes français, dont il était l’un des fondateurs[9]. Il repose au cimetière de Cercy-la-Tour.
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