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artiste néerlandais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hans Bouman, né le à Haarlem aux Pays-Bas, est un artiste contemporain néerlandais installé à Paris depuis 1980.
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Hans Bouman est diplômé de l'École graphique d'Amsterdam[1] et de l'Académie des Beaux-arts Gerrit Rietveld[2] d'Amsterdam (1978).
Installé à Paris au début des années 1980, il reçoit le Prix de peinture du 31ème Salon de Montrouge[3] en 1986, qui lui ouvre les portes de galeries à Paris comme à l'étranger.
Ses expositions personnelles ont été préfacées par Alin Avila, Gérard Barrière[4], Henri-François Debailleux, Gérard-Georges Lemaire, Daniel Picouly…
Tout au long de sa carrière, les œuvres de Hans Bouman se sont développées par cycles. Il se fait connaitre par ses grandes têtes hiératiques peintes dans l'épaisseur et la densité de la matière qui évoquent les Moai de l’île de Pâques, les masques d'Afrique, ou les élongations dramatiques de l'Expressionnisme. « Toute la magie de Bouman est là, dans ce jeu sur la matière picturale et dans cette capacité d’en faire jaillir, aux sens propre et figuré, une figure immédiate », écrit alors Henri-François Debailleux[5].
Dans une nouvelle série, il crée un panthéon de dieux et de déesses sortis de son imaginaire : Årantaleph, Olafdir, Kratikoff, Mandi Tan…
Le développement des nouvelles technologies le conduit à combiner les pratiques traditionnelle de la peinture, du dessin et de la gravure aux possibilités offertes par le numérique.
Les voyages font partie intégrante de sa démarche artistique. Au cours de séjours à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso et à Foumban au Cameroun, il réalise des bronzes à la cire perdue avec des fondeurs locaux.
En 2014, il installe une sculpture monumentale dans le parc à Shunde près de Canton pour le projet P'art sino-français dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine[6],[7].
Invité à deux résidences d'artistes par l'Association pour le Développement des échanges France-Chine (ADEFC) dirigée par l'écrivain Ya Ding[8] en 2017 et 2018, il se laisse inspirer par les paysages du Guangxi et du Hubei.
Hans Bouman a réalisé des films expérimentaux (Les Méandres du Noir, Un Rêve d'après la nouvelle de Franz Kafka) et des portraits vidéo de ses amis peintres : Christine Jean[9], Serge Plagnol, Fred Kleinberg[10], Zwy Milshtein, Bernard Ollier[11], Sophie Sainrapt, Albert Hirsch…
Il y a une dizaine d'années, il a installé un deuxième atelier dans une grange dans la campagne du Loiret où son travail est irrigué par les paysages qui l'entourent.
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