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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gédéon Geismar, né le à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) et mort le à Paris, est un officier français, général de brigade pendant la Première Guerre mondiale. Issu d'une famille juive d'Alsace, il participe dans les années 1920 au mouvement sioniste en France et est notamment le premier président du Fonds national juif et le président des éclaireurs israélites de France.
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Service historique de la Défense (GR 13 YD 173)[1] |
C'est un oncle de Léon Geismar et de Max Hymans.
Il est le fils de Marx Geismar, né à Grussenheim (Haut-Rhin) et mort à Dambach (le nom actuel de Dambach-la-Ville date de 1924) en 1898.[2] et de Jeanne Léopold, née à Pfaffenhoffen et morte à Paris[2].
Il a deux neveux notables :
Le [3], il épouse Marthe Léa Lévy, née à Paris le et morte à Paris. Ils auront trois enfants :
Il fréquente d'abord la petite école (école primaire) israélite de Dambach jusqu'en 1874. En 1871, l'Alsace est annexée par l'Allemagne (traité de Francfort) et devient une partie du Reichsland Elsass-Lothringen. L'enseignement est désormais donné en allemand et en hébreu[2].
« Pour qu'il soit français », son père l'envoie faire ses études secondaires au lycée de Belfort, qu'il fréquente jusqu'en 1882[2].
Le , il est admis à l'École Polytechnique au rang de 98e[réf. nécessaire]. À sa sortie, il choisit l'arme de l'artillerie[2].
Gédéon Geismar reçoit de sa famille une éducation religieuse et conservera toujours la pratique de la religion juive. refusant de prendre garnison dans les villes dépourvues de synagogue[4]. Il transmettra ce sentiment à ses deux enfants qui seront l'un et l'autre administrateur d'une synagogue, mais pas toujours du même courant que leur père, puisque Jean Geismar a été administrateur de l'Union libérale israélite de France[3].
Il prend sa retraite en , âgé de 60 ans.
Il se consacre ensuite avec André Spire au développement du Keren Hayessod (Fonds de reconstruction), créé en France en 1922, puis devient président d'honneur de la Commission centrale du Fonds national juif (Keren Kayemeth Leisrael). Grâce à sa connaissance de l’hébreu, il peut lire la presse de la Palestine mandataire et se tient informé des réalisations et des besoins.
Il siège au comité directeur de France-Palestine, fondée en 1926 par Joseph Paul-Boncour et Justin Godart[4]. Le collège des présidents d'honneur comprend : Édouard Herriot, Paul Painlevé, Jules Cambon, ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay, Aristide Briand, ancien président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, Raymond Poincaré, Alexandre Barthou, enfin Gaston Doumergue, président de la République lui-même. Le secrétaire général est le poète Henri Hertz[5]. Cette abondance d'hommes politiques français s'explique par la croyance que la révolte syrienne de 1925 était soutenue en sous-main par les Anglais[réf. nécessaire].
En 1927, il est élu membre du Comité directeur de la Fédération sioniste de France[3], où il représente le « bloc sioniste général »[4], c'est-à-dire le courant centriste. Il souhaite représenter la France au XVe congrès sioniste de 1927, mais il est battu par Léonce Berheim du « Mouvement sioniste français », c'est-à-dire les Français par opposition aux immigrés[réf. nécessaire]. Il participe en 1928 à la création de la Chambre de commerce franco-palestinienne. Toujours en 1928, il accepte la présidence des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EEIF)[3].
Le général Geismar meurt le , rue Alphonse-Daudet[réf. souhaitée] dans le 14e arrondissement de Paris[2].
il est enterré au cimetière de Montmartre[réf. souhaitée].
Une rue de Dambach-la-Ville porte le nom du général Geismar[2].
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