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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guy de Malherbe, né en 1958 à Boulogne-Billancourt, est un peintre figuratif et dessinateur français.
Naissance |
(66-67 ans) Boulogne-Billancourt |
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Armand de Malherbe (d) |
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Genres artistiques |
Polyptyques narratifs Répliques, 2010 |
Guy de Malherbe, né en 1958[1], est le fils d'Armand de Malherbe, président-directeur général d'une agence de publicité, et d'Angela Ubbelohde[2]. Il fait ses études au collège Sainte-Croix de Neuilly. Il est le père de la journaliste Apolline de Malherbe et de Jean de Malherbe, le frère de l'abbé Brice de Malherbe.
Il s'est établi à Paris, où il réside et travaille[1]. Il expose depuis 1983, individuellement ou collectivement, notamment à New York, à Paris, au Mans, à Londres[1] et à Bruxelles[3]. Il réside également à Poncé-sur-le-Loir où il siège au conseil municipal jusqu'en 2020[Note 1]. Il est propriétaire du château de Poncé depuis 2010.
Sa technique est « plutôt traditionnelle, franche ». Il peint notamment des séquences mettant en scène des personnages, comme des polyptyques narratifs[1].
Il illustre des livres, comme L'Ombre de l'olivier d'Alain Riffaud et Christian Villeneuve en 1986[4], ou le Missel des dimanches 1997[5].
Guy de Malherbe peint aussi des paysages, en s'abandonnant d'abord au motif, sur place, notamment sur les côtes normandes, à Houlgate, Varengeville et Etretat[6]. Il les retravaille ensuite, en atelier, en se laissant guider par son interprétation mentale et par son subconscient[7].
La rencontre, très jeune, avec les rivages découpés de Cadaquès[8] et la peinture de Salvador Dali qui en souligne le caractère anthropomorphique joue un rôle déterminant dans la vocation de Guy de Malherbe[8]. Les rivages, les roches et le dialogue entre monde minéral et organique[9] reviendront ainsi régulièrement dans sa peinture et dominent son œuvre à partir de 2005[8],[10].
Entre-temps, Guy de Malherbe consacre quinze d’années de peinture à une expression plus intimiste, de portraits et de natures mortes sur des bois de récupération[8], qu’il appellera les « matériaux déconcertants[11]». Cette peinture exalte la vie subtile des objets, et fait de l’usure des matériaux utilisés des déclencheurs de mémoire[11].
Selon Delarge, son œuvre est caractérisée par les supports utilisés, qui peuvent être des débris de bois, des portes ou des planches. Il tire profit d'une porte pour encadrer une femme ou créer des enfilades[12]. Delarge juge son graphisme classique, influencé par le postimpressionnisme. Malherbe peint des femmes à contre-jour devant une fenêtre, leur ombre allongée au sol, dans une salle obscure[12].
En 2010, il expose une série de toiles appelée les Répliques d'un séisme : les chocs à retardement après le tremblement de terre, montrant des corps épars dans des paysages décomposés avec des failles béantes[13].
C'est sur le thème graphique de falaises, rochers et minéraux qu'il expose en 2016[14]. Mais selon le critique d'art Pierre Wat, au-delà des apparentes séries successives, Malherbe recherche « une vision organique du monde, où l'unité l'emporte sur la séparation »[14].
Olivier Kaeppelin parle lui d’une peinture qui fait voir[15]. Une peinture qui propose « une pensée, l’état d’une lumière, la situation d’une attente, le pari d’une réponse aux êtres et aux choses[15]. »
1983
1984
1986
1988
1990
1994
1995
1996
1997
1999
2000
2001
2003
2004
2006
2007
2008
2009
2010
2012
2013
2014
2015
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2019
1989
1990
1992
1994
1995
1997
1999
2000
2001
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2005
2006
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