Dijon Métropole

intercommunalité française de la Côte-d'Or De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Dijon Métropolemap

Dijon Métropole est une métropole française, située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche-Comté.

Faits en bref Administration, Pays ...
Dijon Métropole
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Le siège de Dijon Métropole situé à Dijon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Forme Métropole
Siège Dijon
Communes 23
Président François Rebsamen (PS)
Budget 320 573 009 [1]  (2017)
Date de création 1999
Code SIREN 242100410
Démographie
Population 257 193 hab. (2021)
Densité 1 072 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 00″ nord, 5° 02′ 00″ est
Superficie 240,0 km2
Localisation
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Localisation de Dijon Métropole dans le département de la Côte-d'Or.
Liens
Site web metropole-dijon.fr
Fiche Banatic Données en ligne
Fiche INSEE Dossier complet en ligne
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    Dijon Métropole a été créée le par transformation de la communauté urbaine du Grand Dijon.

    Historique

    Intercommunalités précédentes

    Le SISAD

    En 1966 est créé le syndicat intercommunal des services de l’agglomération dijonnaise (Sisad) et qui regroupe les neuf communes d'Ahuy, Chenôve, Dijon, Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Saint-Apollinaire et Talant. Ce syndicat gère les transports urbains, les ordures ménagères et le service de secours et de lutte contre l’incendie, ainsi que l’agence d'urbanisme[2].

    Le district

    Le district de Dijon est créé en 1976, à l’initiative du docteur Jean Royer, par cinq communes (Ahuy, Chenôve, Dijon, Plombières-lès-Dijon et Saint-Apollinaire) afin de gérer notamment les transports urbains, les ordures ménagères et les pompiers.

    Le district passe à neuf communes en 1978 (Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Quetigny et Talant rejoignant l’intercommunalité) puis à treize communes en 1984 (Chevigny-Saint-Sauveur, Daix, Neuilly-lès-Dijon, Sennecey-lès-Dijon).

    Le district reprend les compétences du SISAD et prend les compétences liées au logement et à la réalisation de zones industrielles, telles que celles de Dijon-Chenôve et de Dijon-Saint-Apollinaire (futur Cap Nord). Ses compétences s'accroissent progressivement avec la gestion des sols en 1982, le crématorium et le cimetière en 1988, les actions de développement économique en 1993 et la « grande voirie »en 1994[3].

    La communauté d'agglomération

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    Carte des communes de Dijon Métropole (à l'époque, la Communauté d'agglomération du Grand Dijon) depuis le . En 2019, au sud-est, les communes de Neuilly-lès-Dijon et Crimolois ont fusionné pour former Neuilly-Crimolois.

    La communauté de l'agglomération dijonnaise (COMADI) est fondée le , sous l'impulsion de Maurice Lombard, alors président du district de Dijon, pour remplacer ce dernier.

    Présidée par Maurice Lombard, la naissante communauté d'agglomération dijonnaise regroupe 16 communes : les treize de l’ancien district (Ahuy, Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Daix, Dijon, Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Neuilly-lès-Dijon, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Saint-Apollinaire, Sennecey-lès-Dijon et Talant) et trois nouvelles communes (Marsannay-la-Côte, Ouges et Perrigny-lès-Dijon).

    Comme toutes les communautés d'agglomération, la COMADI est notamment financée par la taxe professionnelle unique qui assure une péréquation fiscale entre les communes pauvres et celles dotées d'un tissu économique important. Cela permet de financer de nouvelles compétences, telles que le développement économique, l'aménagement de l'espace communautaire, l'équilibre social de l'habitat, la politique de la ville, la protection et la mise envaleur de l'environnement et du cadre de vie, la voirie communautaire, l'eau et l'assainissement[4],[5]...

    Le , cinq nouvelles communes rejoignent la communauté d'agglomération. Il s'agit des communes de Bressey-sur-Tille, Bretenière, Crimolois, Hauteville-lès-Dijon et Magny-sur-Tille. L'année suivante, la structure change de nom, pour devenir la Communauté d'agglomération du Grand Dijon, et le nom usuel « Grand Dijon » remplace celui de « Comadi ». En 2007, la commune de Fénay rejoint le Grand Dijon. Le , les communes de Corcelles-les-Monts et Flavignerot rejoignent le Grand Dijon, portant à 24 le nombre de communes associées.[réf. nécessaire]

    La communauté urbaine

    Le , la communauté d'agglomération du Grand Dijon se transforme et prend le statut de communauté urbaine avec l'accord de toutes les communes membres (sauf Talant), exerçant un plus grand nombre de compétences, mais bénéficiant de ce fait de dotations d'état plus importantes[6].

    La création de la métropole

    Le , avec l'approbation d'au moins la moitié des membres des conseils municipaux des communes concernées, la communauté urbaine du Grand Dijon est transformé en métropole sous le nom de « Dijon Métropole »[7],[8],[9].

    Le , la commune nouvelle de Neuilly-Crimolois se substitue à Neuilly-lès-Dijon et Crimolois, ramenant à 23 le nombre de communes dans l’intercommunalité.

    Territoire métropolitain

    Géographie

    Les grandes agglomérations les plus proches de la métropole sont :

    Rose des vents Paris (263 km)
    Rouen(375 km)
    Lille (396 km) Strasbourg (246 km)
    Metz (217 km)
    Nancy (175 km)
    Rose des vents
    Nantes (498 km)
    Orléans (244 km)
    N Mulhouse (178 km)
    Besançon (75 km)
    O    Dijon    E
    S
    Clermont-Ferrand (228 km)
    Bordeaux (514 km)
    Toulouse (500 km)
    Lyon (174 km)
    Marseille (449 km)
    Montpellier (423 km)
    Grenoble (243 km)
    Nice (439 km)

    Composition

    La métropole est composée des 23 communes suivantes :

    Davantage d’informations Nom, Code Insee ...
    Liste des communes de l'intercommunalité
    Nom Code
    Insee
    Gentilé Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Dijon
    (siège)
    21231 Dijonnais 40,41 159 346 (2021) 3 943
    Ahuy 21003 Aqueduciens 6,4 1 584 (2021) 248
    Bressey-sur-Tille 21105 Bresseyliens 7,26 1 122 (2021) 155
    Bretenière 21106 Bretenièrais 6,03 912 (2021) 151
    Chenôve 21166 Cheneveliers 7,42 14 445 (2021) 1 947
    Chevigny-Saint-Sauveur 21171 Chevignois 12,11 10 944 (2021) 904
    Corcelles-les-Monts 21192 Corcellois 14,33 644 (2021) 45
    Daix 21223 Daixois 11,8 1 529 (2021) 130
    Fénay 21263 Fédinois 10,46 1 697 (2021) 162
    Flavignerot 21270 Flavignerotins 6,29 223 (2021) 35
    Fontaine-lès-Dijon 21278 Fontainois 4,49 8 847 (2021) 1 970
    Hauteville-lès-Dijon 21315 Hautevillois 9,01 1 217 (2021) 135
    Longvic 21355 Longviciens 10,56 8 676 (2021) 822
    Magny-sur-Tille 21370 Magnytillois 10,56 883 (2021) 84
    Marsannay-la-Côte 21390 Marcenaciens 12,85 5 309 (2021) 413
    Neuilly-Crimolois 21452 Neuilloisien 8,21 3 146 (2021) 383
    Ouges 21473 Ougeois 12,1 1 604 (2021) 133
    Perrigny-lès-Dijon 21481 Patriniens 6,71 2 249 (2021) 335
    Plombières-lès-Dijon 21485 Plombiérois 16,21 2 518 (2021) 155
    Quetigny 21515 Quetignois 8,19 8 869 (2021) 1 083
    Saint-Apollinaire 21540 Épleumien 10,24 7 490 (2021) 731
    Sennecey-lès-Dijon 21605 Senneçois 3,42 2 045 (2021) 598
    Talant 21617 Talantais 4,9 11 894 (2021) 2 427
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    Démographie

    Évolution démographique du territoire métropolitain
    1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 2021
    192 337221 542224 605237 246244 027244 652251 650257 193
    Les données présentées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au .
    (Sources : Insee[10])

    Organisation

    Siège

    Le siège de Dijon Métropole est situé à Dijon au 40, avenue du Drapeau[11]. La salle du conseil de Dijon Métropole porte le nom d'Alain Millot depuis le [12],[13].

    Élus

    Le conseil métropolitain se compose de 86 conseillers[14], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.

    Ils sont répartis comme suit[14] :

    Davantage d’informations Nombre de conseillers, Communes ...
    Nombre de conseillersCommunes
    43Dijon
    5Chenôve, Talant
    4Chevigny-Saint-Sauveur, Quetigny
    3Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Saint-Apollinaire
    2Marsannay-la-Côte
    1 (+1 suppléant)les 14 autres communes
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    Présidence

    Dijon Métropole est administrée par le conseil métropolitain, composé de 86 conseillers métropolitains[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21].

    Lors du conseil métropolitain du 16 juillet 2020, François Rebsamen (PS, MoDem, MR, Cap21, UDE, PRG) a été élu président de Dijon Métropole avec 70,93 % des suffrages (soixante-et-un votes) contre 20,93 % des suffrages (dix-huit votes) pour Emmanuel Bichot (LR, Agir, UDI, LC, SL). On comptabilise également 8,14 % de bulletins blancs ou nuls (sept votes), dont 6,98 % de bulletins blancs (six votes) et 1,16 % de bulletins nuls (un vote).

    L'exécutif (PS, MoDem, MR, Cap21, UDE, PRG) de Dijon Métropole est composé, pour le mandat 2020-2026, du président, de dix-huit vice-présidents et de dix conseillers métropolitains délégués[22],[23],[24].

    • Président : François Rebsamen (PS)
    • Premier vice-président : Pierre Pribetich (PS) Actes administratifs, éco-habitat, urbanisme, PLUI-HD, relations contractuelles avec la région, fonds européens

    La répartition par partis de l'exécutif (PS, MoDem, MR, Cap21, UDE, PRG) de Dijon Métropole est la suivante : dix-sept élus du Parti socialiste, quatre élus du Mouvement démocrate, un élu du Mouvement radical, un élu de Cap21, deux élus ex-Europe Écologie Les Verts, deux élus Les Républicains et deux élus Sans étiquette. L'exécutif (PS, MoDem, MR, Cap21, UDE, PRG) est composé de dix-huit hommes et de onze femmes.

    L'opposition (LR, Agir, UDI, LC, SL) est composée de huit élus qui forment le groupe Agir ensemble pour Dijon Métropole - Droite, Centre et Indépendants[25],[19],[26] présidé par Emmanuel Bichot (LR)[27].

    Le groupe Agir ensemble pour Dijon Métropole - Droite, Centre et Indépendants a des représentants au sein de la commission d'appel d'offres, de la commission de délégation de service public, de la commission consultative des services publics locaux, de la commission de contrôle financier et du syndicat mixte Tille Vouge Ouche[28]. Le groupe d'opposition dispose d'une tribune de libre expression trimestrielle dans le magazine d'information de Dijon métropole publiée également sur le site internet et la page Facebook de Dijon Métropole[29],[30].

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des présidents des intercommunalités successives
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1982[31] mars 2001 Maurice Lombard RPR Sénateur de la Côte-d'Or (1980 → 1998)
    mars 2001 avril 2014 François Rebsamen PS Maire de Dijon (2001 → 2014)
    Sénateur de la Côte-d'Or (2008 → 2014)
    Président de l'Etablissement public foncier local (EPFL)[32]
    Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
    avril 2014[33] juillet 2015[34] Alain Millot PS Maire de Dijon (2014 → 2015)
    conseiller départemental de Dijon-2 (2015 → 2015)
    Décédé en fonction
    août 2015[35],[36] En cours
    (au 16 juillet 2020)
    François Rebsamen PS, Fédération progressiste (FP) Maire de Dijon (2015 → )

    Majorité métropolitaine : PS, MoDem, MR, Cap21, UDE, PRG

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    Compétences

    Dijon métropole exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    La métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres un ensemble des compétences en matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel comme en matière d'aménagement de l'espace métropolitain[37].

    La métropole exerce également certaines compétences facultatives[38], ainsi que des compétences départementales, car à compter du , la métropole bénéficie d'un transfert de certaines compétences du département de la Côte-d'Or[39].

    Régime fiscal et budget

    Dijon métropole est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

    Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit, comme toutes les métropoles, la fiscalité professionnelle unique[11] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources.

    Identité visuelle

    Projets et réalisations

    Réalisations

    Politique de la ville

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    Quartier du Belvédère de Talant.

    La politique de la ville étant une compétence de la métropole, celle-ci joue un rôle important dans la mise en place des opérations de rénovation urbaine dans les quartiers dit « sensibles ». La métropole de Dijon compte cinq quartiers prioritaires, rassemblant près de 20 000 habitants[48].

    Alors que tous présentent un taux de pauvreté équivalent, Fontaine d'Ouche est le plus peuplé. Dans le cadre des projets de réhabilitations, il est classé d’intérêt régional par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine tandis que Le Mail est d'intérêt national[48].

    La ville de Chenôve a la plus grande part de logements sociaux de la métropole (43 %), tandis que Dijon, Talant et Longvic en comptent entre 16 et 31 %[48].

    Davantage d’informations Quartier, Commune ...
    QuartierCommunePopulation
    (2018)
    Part HLMPauvreté
    Le BelvédèreTalant3 21995 %40,4 %
    Le MailChenôve5 03768 %43,7 %
    Bief du MoulinLongvic1 13495 %45,6 %
    Les GrésillesDijon4 18093 %47,8 %
    Fontaine d'OucheDijon6 95271 %44,1 %
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    La Smart City à Dijon

    La Métropole de Dijon accorde une grande importance à la question du numérique et se veut la première métropole intelligente française[49]. L’attractivité économique du territoire est au cœur de la conception dijonnaise de la Ville Intelligente. Dijon Métropole obtient le label Métropole French Tech en juillet 2016 et crée, en partenariat avec la Région Bourgogne Franche Comté la Food Tech, alliant innovation numérique et alimentation[50]. En novembre 2017, la Métropole présente le « Projet Métropolitain » dans lequel le programme OnDijon est décrit comme un outil de gestion de la ville[51].

    Le Dijon Métropole figure parmi les 7 finalistes des 473 candidats des World Smart City Awards lors de la Smart City Expo de Barcelone. Le World Smart City Award est décerné pour récompenser les idées, les projets et les stratégies mises en œuvre pour le développement urbain utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) afin d’améliorer les services urbains[52].

    Le , l'Université de Bourgogne crée une chaire unique intitulée « Smart City et gouvernance de la donnée »[53] associée à plusieurs partenaires académiques et privés[54].

    Si l’implication de Dijon Métropole pour intégrer les enjeux numériques de manière centralisée est remarquée à l’échelle nationale[55], le territoire métropolitain dijonnais n’assiste pas à une mobilisation particulière de ses habitants pour la mise en œuvre d’une politique du numérique de la Métropole. Une partie de l’opposition est contre l’importance accordée à la politique du numérique. Le projet OnDijon fait l’objet de critiques : Laurent Bourguinat, représentant de la droite et du centre, a déclaré en Conseil de Métropole de janvier 2019 que « Le projet OnDijon consommera en 2019 l’essentiel des dépenses de voirie. »[56].

    Notes et références

    Voir aussi

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