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photographe et cinéaste américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gordon Parks est un photographe, réalisateur, romancier, essayiste, journaliste et militant noir américain, né le à Fort Scott, Kansas, et mort le à New York.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Evergreen Cemetery (d) |
Nom de naissance |
Gordon Roger Alexander Buchannan Parks |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Genevieve Young (d) (de à ) |
Enfants |
Gordon Parks, Jr. Toni Parks (d) David Parks (en) Leslie Parks (d) |
A travaillé pour | |
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Mouvement |
Réalisme social (en) |
Représenté par |
Jack Shainman Gallery (d) |
Genre artistique | |
Distinctions | Liste détaillée Médaille Spingarn () Black Filmmakers Hall of Fame (en) () National Association of Black Journalists Hall of Fame () Paul Robeson Award (en) () Prix Anisfield-Wolf () Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès () Lucie Award () National Medal of Arts |
Films notables |
Ses œuvres les plus connues sont ses photo-reportages pour le magazine Life ainsi que l'un de ses films, Les Nuits rouges de Harlem (Shaft).
Gordon Parks est né à Fort Scott dans le Kansas, dernier d'une famille de quinze enfants[1]. Ses parents, des maraîchers[2], sont Sarah Ross Parks et Andrew Jackson Parks[3] . Il perd sa mère à l'âge de quinze ans[4]. Il emménage alors à Saint Paul dans le Minnesota, chez l'une de ses sœurs Maggie Lee[5]. Découragé par la ségrégation raciale, il abandonne ses études secondaires[6] pour exercer divers métiers, dont celui de pianiste[7].
En 1937, alors qu'il est âgé de 25 ans, il commence sa carrière de photographe à Chicago, où il devient photographe de mode et de personnalités.
En 1942, il reçoit une bourse de photographie de la Fondation Julius Rosenwald. La même année il réalise un photo-reportage pour la section photographique de la Farm Security Administration[8] dont le projet consistait à faire un bilan objectif des conditions de vie et de travail des Américains ruraux[9]. Après la guerre, il collabore, comme photographe et photo-reporter[10] avec la Standard Oil Company[11], les magazines[12],[13] Fortune, Life[14],[15], Vogue[16],[17], Glamour et Ebony[18]. En 1952, il réalise un reportage photographique sur le Studio Harcourt.
Gordon Parks est le premier photographe noir ayant travaillé pour le magazine Life pour lequel il a réalisé des reportages sur la ségrégation raciale et les inégalités aux États-Unis, se concentrant sur les relations raciales, la pauvreté, les droits civiques et la vie urbaine.
En 1962, il épouse Elizabeth Campbell, fille du dessinateur E. Simms Campbell ; ils divorcent en 1973[19].
En 1963, il publie ses mémoires sous le titre de The Learning Tree / Les sentiers de la violence[20].
Parks meurt d'un cancer[21] le [22] à New York, à l'âge de 93 ans[23]. Il est enterré à l'Evergreen Cemetery[8] de Fort Scott dans le comté de Bourbon (Kansas).
Son fils Gordon Parks Jr. est également réalisateur, entre autres, de Superfly (1972).
À sa mort, ses archives sont déposées à la Gordon Parks Foundation[24].
En 2006, s'ouvre le Gordon Parks Museum à Fort Scott[25].
En 2014 le High Museum of Art[26] fait l'acquisition de 14 clichés de Gordon Parks[27].
Liste non exhaustive.
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