Gordon Parks
photographe et cinéaste américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gordon Parks est un photographe, réalisateur, romancier, essayiste, journaliste et militant noir américain, né le à Fort Scott, Kansas, et mort le à New York.
Gordon Parks
Gordon Parks, lors d'une manifestation pour les droits civiques, à Washington en 1963
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Evergreen Cemetery (d) |
Nom de naissance |
Gordon Roger Alexander Buchannan Parks |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Genevieve Young (d) (de à ) |
Enfants |
Gordon Parks, Jr. Toni Parks (d) David Parks (en) Leslie Parks (d) |
A travaillé pour | |
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Mouvement |
Réalisme social (en) |
Représenté par |
Jack Shainman Gallery (d) |
Genre artistique | |
Distinctions | Liste détaillée Médaille Spingarn () Black Filmmakers Hall of Fame (en) () National Association of Black Journalists Hall of Fame () Paul Robeson Award (en) () Prix Anisfield-Wolf () Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès () Lucie Award () National Medal of Arts |
Films notables |
Ses œuvres les plus connues sont ses photo-reportages pour le magazine Life ainsi que l'un de ses films, Les Nuits rouges de Harlem (Shaft).
Biographie
Résumé
Contexte
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Gordon Parks est né à Fort Scott dans le Kansas, dernier d'une famille de quinze enfants[1]. Ses parents, des maraîchers[2], sont Sarah Ross Parks et Andrew Jackson Parks[3] . Il perd sa mère à l'âge de quinze ans[4]. Il emménage alors à Saint Paul dans le Minnesota, chez l'une de ses sœurs Maggie Lee[5]. Découragé par la ségrégation raciale, il abandonne ses études secondaires[6] pour exercer divers métiers, dont celui de pianiste[7].
En 1937, alors qu'il est âgé de 25 ans, il commence sa carrière de photographe à Chicago, où il devient photographe de mode et de personnalités.
En 1942, il reçoit une bourse de photographie de la Fondation Julius Rosenwald. La même année il réalise un photo-reportage pour la section photographique de la Farm Security Administration[8] dont le projet consistait à faire un bilan objectif des conditions de vie et de travail des Américains ruraux[9]. Après la guerre, il collabore, comme photographe et photo-reporter[10] avec la Standard Oil Company[11], les magazines[12],[13] Fortune, Life[14],[15], Vogue[16],[17], Glamour et Ebony[18]. En 1952, il réalise un reportage photographique sur le Studio Harcourt.
Gordon Parks est le premier photographe noir ayant travaillé pour le magazine Life pour lequel il a réalisé des reportages sur la ségrégation raciale et les inégalités aux États-Unis, se concentrant sur les relations raciales, la pauvreté, les droits civiques et la vie urbaine.
En 1962, il épouse Elizabeth Campbell, fille du dessinateur E. Simms Campbell ; ils divorcent en 1973[19].
En 1963, il publie ses mémoires sous le titre de The Learning Tree / Les sentiers de la violence[20].
Parks meurt d'un cancer[21] le [22] à New York, à l'âge de 93 ans[23]. Il est enterré à l'Evergreen Cemetery[8] de Fort Scott dans le comté de Bourbon (Kansas).
Son fils Gordon Parks Jr. est également réalisateur, entre autres, de Superfly (1972).
Archives
À sa mort, ses archives sont déposées à la Gordon Parks Foundation[24].
En 2006, s'ouvre le Gordon Parks Museum à Fort Scott[25].
En 2014 le High Museum of Art[26] fait l'acquisition de 14 clichés de Gordon Parks[27].
Expositions
Expositions individuelles
Expositions collectives
- 1988 : Black Photography in America, avec des photographies de Gordon Parks, James Van der Zee, Roy DeCarava et Coreen Simpson, au Pavillon des Arts à Paris, dans le cadre du Mois de la Photo, du au ;
Filmographie
Comme réalisateur
- 1964 : Flavio (court-métrage)
- 1968 : The World of Piri Thomas
- 1969 : Les Sentiers de la violence (The Learning Tree)
- 1971 : Les Nuits rouges de Harlem (Shaft)
- 1972 : Les Nouveaux exploits de Shaft (Shaft's Big Score!)
- 1974 : Les Superflics (The Super Cops)
- 1976 : Leadbelly
- 1984 : Solomon Northup's Odyssey (TV)
Comme acteur
- 1971 : Les Nuits rouges de Harlem (Shaft) : le propriétaire de l'appartement
- 1972 : Les Nouveaux exploits de Shaft (Shaft's Big Score!) : un croupier
- 1992 : Lincoln (TV) de Peter W. Kunhardt
- 2000 : Shaft de John Singleton : le patron du Lenox Lounge
Comme compositeur
- 1969 : Les Sentiers de la violence (The Learning Tree)
- 1972 : Les Nouveaux exploits de Shaft (Shaft's Big Score!)
- 1984 : Solomon Northup's Odyssey (TV)
Comme scénariste
- 1964 : Flavio (court-métrage)
- 1969 : Les Sentiers de la violence (The Learning Tree)
Comme producteur
- 1969 : Les Sentiers de la violence (The Learning Tree)
Publications
Résumé
Contexte
Liste non exhaustive.
- Flash Photography, éd. New York: Grosset & Dunlap, 1947
- The Learning Tree, éd. Fawcett Books, 1963
- A Choice of Weapons, éd. Minnesota Historical Society Press, 1966
- Gordon Parks: A Poet and His Camera, éd. Penguin Putnam, 1968
- Born Black, 1971, (ISBN 9780397006908)
- Gordon Parks: Whispers of Intimate Things, éd. Viking Press, 1971
- To Smile in Autumn, éd. W. W. Norton & Company, 1979
- Shannon, éd. Little Brown and Company, 1981
- Voices in the Mirror: An Autobiography, éd. Broadway Books, 1990
- Arias in Silence, éd. Little Brown and Company, 1994
- Gordon Parks Half Past Autumn: A Retrospective, éd. Bulfinch Press, 1997
- A Star for Noon, éd. Bulfinch Press, 2000
- The Sun Stalker, éd. Ruder-Finn Press, 2003
- Eyes With Winged Thoughts, éd. Atria Books, 2005
- A Hungry Heart, éd. Washington Square Press, 2005
- (en) Gordon Parks, A Harlem Family 1967, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation/The Studio Museum in Harlem, , 112 p. (ISBN 978-3-86930-602-5, présentation en ligne).
- (en) Peter W. Kunhardt, Jr. (ed.) et Paul Roth (ed.), Gordon Parks : Collected Works, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation, , 1084 p. (ISBN 978-3-86930-530-1, présentation en ligne).
- (en) Gordon Parks, The Making of an Argument, Göttingen, Steidl, , 136 p. (ISBN 978-3-86930-721-3, présentation en ligne).
- (en) Gordon Parks, Segregation Story, Göttingen, Steidl/High Museum of Art, , 120 p. (ISBN 978-3-86930-801-2, présentation en ligne).
- (en) Gordon Parks, Back to Fort Scott, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation, , 144 p. (ISBN 978-3-86930-918-7, présentation en ligne).
- (en) Michal Raz-Russo, Jean-Christophe Cloutier, Matthew S. Witkovsky (intro.) et John F. Callahan (intro.) (préf. Peter W. Kunhardt, Jr., Douglas Druick), Invisible Man : Gordon Parks and Ralph Ellison in Harlem, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation/The Art Institute of Chicago, , 168 p. (ISBN 978-3-95829-109-6, présentation en ligne).
- (en) Peter W. Kunhardt, Jr. (ed.) et Paul Roth (ed.), Gordon Parks : Collected works, study edition, Göttingen, Steidl, , 1084 p. (ISBN 978-3-95829-262-8, présentation en ligne).
- (en) Peter W. Kunhardt, Jr. (ed.) et Felix Hoffmann (ed.), Gordon Parks I am You : Selected works, 1942-1978, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation/ C/O Berlin, , 288 p. (ISBN 978-3-95829-182-9, présentation en ligne).
- (en) Gordon Parks, The Flavio Story, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation, , 304 p. (ISBN 978-3-95829-344-1, présentation en ligne)[30].
- (en) Peter W. Kunhardt, Jr. (ed.) et Philip Brookman (ed.), Gordon Parks : The New Tide, Early Work 1940–1950, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation/National Gallery of Art, , 352 p. (ISBN 978-3-95829-494-3, présentation en ligne).
- (en) Peter W. Kunhardt, Jr. (ed.), Paul Roth (ed.) et April Watson (ed.) (préf. Kareem Abdul-Jabbar), Gordon Parks, Muhammad Ali, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation/Nelson-Atkins Museum of Art, , 216 p. (ISBN 978-3-95829-619-0, présentation en ligne).
- (en) Nicole Fleetwood, Bryan Stevenson, Peter W. Kunhardt, Jr. (ed.) et Sarah Hermanson Meister (ed.), Gordon Parks : The Atmosphere of Crime, 1957, Göttingen, Steidl/The Gordon Parks Foundation/The Museum of Modern Art, , 120 p. (ISBN 978-3-95829-696-1, présentation en ligne).
Récompenses et distinctions
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
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