Giani Esposito

acteur et chanteur-compositeur français (1930-1974) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Giani Esposito, né le à Etterbeek (Belgique) et mort le à Neuilly-sur-Seine (France), est un auteur-compositeur-interprète de chansons, acteur et poète français[1].

Faits en bref Nom de naissance, Naissance ...
Giani Esposito
Nom de naissance Gianni Sandro Esposito
Naissance
Etterbeek (Belgique)
Nationalité Française
Décès (à 43 ans)
Neuilly-sur-Seine (France)
Films notables French Cancan
Cela s'appelle l'aurore
Les Misérables
Paris nous appartient
Site internet Passage Giani Esposito
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Biographie

Résumé
Contexte

Giani Esposito naît à Etterbeek, commune de l'agglomération bruxelloise (Belgique), d’une mère française et d’un père italien[2].

Acteur de formation, on le voit essentiellement, depuis ses débuts dans les années 1950 et jusque dans les années 1970 et a tourné sous la direction de réalisateurs comme Jean Renoir, Luis Buñuel, André Cayatte, Pier Paolo Pasolini ou en jouant dans des films d'auteurs comme Alexandre Astruc, Pierre Kast, Jacques Rivette, René Wheeler, Ivan Govar, Roger Leenhardt[3].

Il vient à la chanson en 1952 et passe dans des cabarets comme La Rose rouge et L'Écluse où il interprète des chansons étranges, teintées de mysticisme, comme le titre Souvenirs d'enfance d'un barbare ou la descente en ville[4]. Le succès arrive en 1959 avec sa chanson Le Clown (titrée Le clown ou Les clowns selon les versions).

En 1958, il vit avec Michèle Mercier alors âgée de 19 ans, dont il est le premier amant[5]. Elle le quitte pour un Américain, André Smagghe, qu'elle finira par épouser[6].

En 1959, il fait la connaissance de l'actrice Pascale Petit lors du Festival de Moscou[7]. Ils se marient pendant le tournage d’Une fille pour l'été[8]. La chanteuse Douchka Esposito, née en 1963, est leur fille.

En 1971, il rencontre Ersie Pittas, nièce du metteur en scène grec Michel Cacoyannis, qui étudie à Paris l'histoire de l'art et la danse, et qui fait partie de la Jerome Andrews Dance Company[9],[10]. Il quitte Sèvres, où il résidait avec son épouse Pascale Petit et les deux filles de Pascale dont Douchka Esposito, sa propre fille[11], pour s'installer avec Ersie Pittas dans un studio à Saint-Germain-des-Prés. Ils montent un spectacle dans lequel lui dit des poèmes et chante tandis qu’elle danse et l’accompagne en jouant de divers instruments à percussion[12]. Au printemps 1972, ils sont en tournée en France[10]. La tournée, interrompue en décembre pour 15 jours de congé, reprend en et passe notamment par Lille[12].

Atteint d’une tumeur du cerveau[13],[1], il meurt le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il est enterré au cimetière du Centre à Nanterre[14].

Témoignages

  • Marina Vlady[15] : « Giani Esposito, acteur-poète passionné et délicat, me donne la réplique ; il m'enchante par ses mélodies susurrées d'une petite voix bouleversante. »[16]
  • Gilles Schlesser[17],[18] : « Giani Esposito fait partie de ces figures mythiques et confidentielles qui ont traversé les années 50-60 sur la pointe des pieds. Son physique de beau ténébreux, associé à un charme mystérieux, lui vaudra de tourner, entre 1953 et 1955 dans des films de Cayatte, Buñuel ou Astruc. Éclectique, curieux de toute expression créative, Giani Esposito se lance dans la chanson en 1952. « Peut-on, du reste, qualifier de « chansons » les textes étranges, décalés, qu'il psalmodie au hasard de ses auditions, dans les cabarets d'une rive gauche inféodée au dogmatisme des chapelles littéraires ? La chanson, lui répète-t-on, se doit de respecter des codes, des conventions. Il éveille néanmoins la curiosité de Nico Papatakis puis de Léo Noël et peut enfin se faire entendre à La Rose rouge, à L'Écluse, devant un public attentif. […] La voix d'Esposito, lacérée entre aigu et grave, s'imposait à tous dans sa beauté formelle. Une voix à hauteur d'homme qui rendait plus dérisoires encore les toquades de la radio nationale pour les niaiseries franchouillardes de l'époque[19]. » Giani Esposito sera un fidèle de L'Écluse, interprétant parfois Le Clown sans soutien musical. […] Il s'accompagne souvent au tam-tam ou en tapotant simplement au dos d'une chaise. Complaintes méditatives, mélopées lancinantes, tendresse désespérée… Esposito a laissé un souvenir magique par son talent tout en rigueur et dépouillement. Le Clown, À titre posthume ou Un noble rossignol, chantés par une voix incomparable, donnaient le frisson ».

Filmographie

Cinéma

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Théâtre

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Résumé
Contexte

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Auteur

Illustrateur

Notes et références

Liens externes

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