compositeur et critique musical italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Giacomo Manzoni (Milan, ) est un compositeur, critique musical, traducteur et pédagogue italien. Ses œuvres ont été interprétées par des musiciens comme Claudio Abbado, Bruno Maderna, Maurizio Pollini, Ernest Bour, Giuseppe Sinopoli, Vladimir Fedosseïev et Riccardo Muti. Entre 1958 et 1966, il a été critique musical du quotidien l'Unità. À partir de 1959, il a introduit en Italie la pensée de Theodor W. Adorno et d'Arnold Schoenberg grâce à de nombreuses traductions. De plus, Manzoni a rédigé la première biographie en langue italienne consacrée à Schoenberg, ainsi qu'un Guide à la musique symphonique, réimprimé à plusieurs reprises. Dès 1962, il a enseigné la composition au Conservatoire de Milan, au Conservatoire de Bologne et à la Scuola musicale de Fiesole et a tenu des cours et des séminaires à l'étranger. Depuis 1994, il est membre de l'Académie nationale Sainte-Cécile.
Giacomo Manzoni naît le à Milan[2], mais commence l'étude de la composition à Messine en 1948, sous la direction de Gino Contilli. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Milan, où il étudie la composition avec Ettore Desderi et Orazio Fiume, le piano avec Allessandro Mozzati et la littérature italienne avec Salvatore Quasimodo. En 1953, il est exclu du Conservatoire pendant deux semaines pour avoir recueilli des signatures pour une pétition en faveur de Julius et Ethel Rosenberg. L'année suivante, il fréquente pendant six mois l'Université de Tübingen grâce à une bourse. En 1955, il obtient un diplôme en Langues et Littératures Étrangères à l’Université Bocconi de Milan, où il soutient une thèse sur le rôle de la musique dans l’œuvre de Thomas Mann, auteur qu'il rencontre la même année.
À partir des années 1950, il se lie d'amitié avec différentes personnalités, dont Luigi Pestalozza, Luigi Nono, Bruno Maderna, Franco Donatoni, Niccolò Castiglioni et Aldo Clementi. En 1956, il devient rédacteur de la revue de musique contemporaine Il Diapason et joue en tant que pianiste dans l’L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht, mis en scène par Giorgio Strehler et sous la direction de Bruno Maderna. L'année suivante, Seconda piccola suite, pour violon et piano, est créée aux cours d’été de Darmstadt. Entre 1958 et 1966, il travaille comme critique musical pour le quotidien de gauche l’Unità. En même temps, entre 1959 et 1963, il est rédacteur du dictionnaire et de l'encyclopédie Ricordi. En 1959, il traduit Philosophie de la nouvelle musique de Theodor W. Adorno et 1963 le Traité d'harmonie d'Arnold Schoenberg. Dès 1962, Manzoni a été professeur de composition dans plusieurs conservatoires italiens, dont celui de Milan et de Bologne, et a tenu des masterclass en Italie et à l'étranger. À partir des années 1980, il devient membre du comité éditorial de la revue Musica/Realtà et en 1982 il est invité à la Deutscher Akademischer Austauschdienst de Berlin.
Dans les années 1990, Manzoni devient membre de l'Académie nationale Sainte-Cécile et publie deux anthologies de ses écrits, intitulées Scritti et Tradizione e utopia, qui ont été en partie traduites en français. En 2007, il publie Parole per musica, où il réunit les textes qu'il a mis en musique. En 2013, il a donné ses archives personnelles à la Fondation Giorgio Cini de Venise.
Leone d’oro à la carrière de la Biennale Musica de Venise (2007)
Diplôme honorifique en Conservation des biens culturels de l'Université d'Udine (2000)
Prix Omaggio a Massimo Mila pour son activité pédagogique (1991)
Medaglia d'oro ai benemeriti della scuola, della cultura e dell'arte (1990)
Premio Abbiati pour Doktor Faustus (1988-1989)
Premio Abbiati pour Dedica, meilleure composition italienne de l’année (1985-1986).
Prix Unesco pour Parole da Beckett (1973).
Parole per musica, Palerme, L'Epos, 2007
Écrits, textes réunis, traduits et annotés par Laurent Feneyrou, Paris, Basalte, 2006
Tradizione e utopia, Milan, Feltrinelli, 1994
Scritti, Florence, La Nuova Italia, 1991
Arnold Schönberg. L'uomo, l'opera, i testi musicati, Milan, Feltrinelli, 1975
Guida all’ascolto della musica sinfonica, Milan, Feltrinelli, 1967
Théâtre musical
La legge (1955), action scénique en un temps, livret de Giacomo Manzoni
La sentenza (1960), un acte en deux tableaux, livret d’Emilio Jona
Atomtod (1964), en deux temps, livret d’Emilio Jona
Per Massimiliano Robespierre (1974), scènes musicales en deux temps, textes de Robespierre et d’autres auteurs, ordonnés par Giacomo Manzoni et Virginio Puecher, avec la collaboration de Luigi Pestalozza
Doktor Faustus, scene dal romanzo di Thomas Mann (1988), trois actes (11 tableaux, un interlude et un épilogue), texte de Thomas Mann ordonné par Giacomo Manzoni
Musique instrumentale
Solo
Klavieralbum (1956), pour piano
Percorso F (1976), pour contrebasse
Echi (1981), pour guitare
Incipit (1983), pour piano
Percorso H (1987), pour flûte
Motto: AMM (1999), pour flûte en sol ou flûte basse
None (2002), pour piano
Entrata (2002), pour trombone
Percorso i (2005), pour saxophone alto (ou ténor)
708 (2009), pour flûte
Bagatelle (2012), piano
Dedica 2015 (2015), guitare
Ensembles jusqu’à dix instrumentistes
Piccola suite (1952-1955), pour violon et piano
Seconda piccola suite (1956), pour violon et piano
Improvvisazione (1958), pour alto et piano
Frase (1988), pour clarinette et piano
Duplum (1991), pour basson et trombone
Frase 2 (1993), pour flûte et violon
Furioso (1995), pour violon et piano
Frase 3 (2003), pour flûte en sol et harpe
Fantasia in duo sull’op. 46 di Schumann (2005), pour deux pianos
Essai (1991), pour flûte, clarinette basse et piano
MTRC 1998 (1998), pour clarinette en si bémol, violoncelle et piano
Entrata a tre (2012), pour clarinette, alto et percussions
Entrata a tre n. 2 (2013), pour trombone, violoncelle et contrebasse
Quadruplum (1968), pour deux trompettes et deux trombones
Quartetto per archi (1971), pour quatuor à cordes
Sigla (1976), pour deux trompettes et deux trombones
To Planets and to Flowers (1989), pour quatuor de saxophones
Musica per Pontormo (2° quartetto) (1995), pour quatuor à cordes
Voci (IV Quartetto) (2005), pour quatuor à cordes
Saluto (2005), pour quatuor de saxophones
Ex novo (2011-2013), pour flûte ou piccolo, clarinette, violon et violoncelle
Epodo (1976), pour quintette à vent
Incontro (1983), pour violon et quatuor à cordes
Transitori d’estinzione (1998), pour cinq instruments (flûte en sol, clarinette basse, percussions, alto, violoncelle)
Il sorriso svanito (1999), pour cinq instruments (flûte, clarinette basse, percussions, violon, alto)
Stomp (1999), pour quintette à vent
Cygnusquintet (2013), pour flûte, hautbois, mandoline, violon et violoncelle
D’improvviso (1981), pour six ou douze percussionnistes
Videomusic (1999), pour six exécutants: clarinette basse, percussions (deux exécutants), harpe, alto, violoncelle
Quarto rivolto (2011), pour sextuor à cordes
Largo (Inverno RV 247) (2001), pour flûte/piccolo, clavecin et quatuor à cordes
Francesco (2004), pour flûte ou piccolo, clarinette basse, basson, percussions, alto et violoncelle
Musica notturna (1966), pour cinq instruments à vent, piano et percussion
Frase 2b (1993), pour trois violons, cymbale suspendue et trois crotales
Opus 75 (1993), pour sept instruments à percussion
Percorso a otto (1975), pour double quatuor de bois
«Die Strahlen der Sonne…» (1985), pour neuf instruments (flûte, piano, harpe, glockenspiel, percussions, deux violons, un alto, un violoncelle)
Parafrasi con finale (1969), pour dix instruments
Hölderlin: epilogo (1980), pour cor anglais, cor, trompette, trombone, percussions, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse
Opus 50 (Daunium) (1984), pour dix instruments à percussion
Ensembles de plus de dix instrumentistes
Spiel (1969), pour onze instruments à cordes
Percorso C2 (1976), pour basson et onze instruments à cordes
Nuovo incontro (1984), pour violon et instruments à cordes (nombre minimum: six premiers violons, six seconds violons, quatre altos, trois violoncelles, une contrebasse; nombre maximum: douze premiers violons, dix seconds violons, huit altos, six violoncelles, trois contrebasses)
Studio da concerto (2005), pour violon, vingt-quatre instruments à vent et percussions
Percorso C3 (2012), pour un ou plusieurs instruments ad libitum et douze cordes
Orchestre
Fantasia, recitativo e finale (1954-1955)
Studio per 24 (1962), pour orchestre de chambre
Studio n. 2 (1962-1963)
“Insiemi” (1967)
Multipli (1973), pour orchestre de chambre
Variabili (1973)
Lessico (1978), pour double orchestre de vingt-quatre ou cinquante-deux instruments à cordes
Modulor (1979), pour quatre orchestres
Ode (1982)
Adagio e solenne (Omaggio alla repubblica di San Marino) (1990)
Malinamusik (1990)
Il clamoroso non cominciar neppure (2000)
Sembianti (2003)
Mercurio transita davanti al sole (2006)
Studio 2012 (2012), pour orchestre de chambre
Piano et orchestre
Masse: Omaggio a Edgar Varèse (1977).
Più mosso (2014), pour deux piano et orchestre à cordes.
Musique vocale
Voix a cappella
Estremità (1983), pour voix seule
Vergers (2006), pour douze voix
Nel tuo silenzio (2009), pour voix seule
Voix seule et instrument
Spass (1965), pour soprano et piano
An die Musik (1989), pour soprano et flûte
4 versi di Marina Cvetaeva (1990), pour soprano et violon
Hermano aterrado (1992), pour soprano et cymbale suspendue
Du Dunkelheit (1998), pour voix de femme et piano
Per questo (2012), pour voix de femme et trompette
Voix et plusieurs instruments
Preludio – «Grave» di W. Cuney – Finale (1956), pour voix de femme, clarinette, violon, alto et violoncelle
Tre liriche di Éluard (1958), pour soprano, flûte trompette, violon et violoncelle
4 poesie spagnole (1962), pour baryton, clarinette alto et guitare
Dieci versi di Emily Dickinson (1988), pour soprano léger, quatuor à cordes, deux harpes (une ad libitum) et dix instruments à cordes
4 epigrammi (1993), pour baryton, clarinette basse et ensemble instrumental (flûte/piccolo, hautbois, percussions, harpe, deux violons, alto)
Ed io non prendo posa (1994), pour basse et huit instruments (clarinette basse, deux cors, harpe, quatre violoncelles)
Canzonetta «Se mi fusse» (1996), pour dix voix de femme, crotales, cymbales suspendues et tambour
Aria della gioia (1998), pour soprano, trompette et deux cymbales suspendues
Trame d’ombre (1998), pour soprano, ténor, chœur et ensemble instrumental
Oltre la soglia (2001), quatuor à cordes avec voix de femme
Alla terra (2003), pour mezzo-soprano et instruments
Die Scheiße (2008), pour voix de femme, flûte en sol, clarinette basse, alto et violoncelle
Kokin b (2008), pour deux voix de femme, quatre clarinettes, deux percussions, cordes
…in diesem Meer…: 3 canti per C. A. (2009), pour baryton-basse, flûte, clarinette, clarinette basse, cor, percussion, harpe, violon, alto, violoncelle, contrebasse
Il rumore del tempo (2011), pour soprano, piano, clarinette, alto et percussions
Cascando: musica per il radio play di Samuel Beckett (2012), pour voix de femme, clarinette, cor, percussions, piano et violon
Thanatopsis (W. Cullent Briant) (2015), pour baryton, trois clarinettes basses, basson, cor et contrebasse
Le arance non cadono dal cielo (2015), pour chœur d’hommes à l’unisson et deux percussionnistes
Grave (alla memoria di Luigi Pestalozza) (2017), pour soprano et sept instruments
Il mare azzurro...ritraendosi (2018), pour voix de femme et quatre instruments
Voix et orchestre
Don Chisciotte (1961), pour soprano, petit chœur et orchestre de chambre
Suite Robespierre (1976), pour voix solistes, voix récitantes, chœur et orchestre
Dedica (1985-1986), pour flûte, voix de basse et orchestre symphonique (avec ensemble instrumental et chœur hors scène ad libitum)
Poesie dell’assenza (1990), pour voix d’homme récitante et orchestre
Finale e aria (1991), pour soprano et orchestre avec un quatuor à cordes
Il deserto cresce. Tre metafore da Friedrich Nietzsche (1992), pour voix, chœur et orchestre
Allen (1996), pour lecteur et orchestre de chambre
Moi, Antonin A. (1997), pour soprano léger, lecteur et orchestre
O Europa! (1999), pour soprano et orchestre
Pensiero XX di Giacomo Leopardi (2001), pour lecteur, quatuor à cordes et piano
Sul passaggio del tempo (2001), pour voix de femme (ou lecteur/lectrice et voix de femme) et orchestre
Al di qua dell’improvvisa barricata (2004), pour mezzo-soprano, baryton, lecteur et orchestre
Oscar, Oscar… (2005), pour un ou plusieurs lecteurs (hommes et/ou femmes) et percussions
Progetto Eliogabalo (2007-2009), pour lecteur et orchestre
Schuld (2016), pour ténor et orchestre
Chœur a cappella
Due sonetti italiani (1961), pour chœur mixte
Chœur et instruments
Uéi preà la biele stele (1987), pour chœur d’hommes à l’unisson et deux (ou une) grosses caisses
Chœur et orchestre
Cinque vicariote (1958), pour chœur mixte et orchestre
Ombre (alla memoria di Che Guevara) (1968), pour orchestre et voix chorales
Hölderlin (frammento) (1972), pour chœur et orchestre
Scene sinfoniche per il Doktor Faustus (1984), avec chœur hors scène
Studio per il finale del Doktor Faustus per coro e orchestra (1985)
Weheklag Doctor Fausti (Interludio dal Doktor Faustus)
Musique électronique et mixte
Musique électronique
Studio Tre (1965), pour bande magnétique
Musiche per l’Oreste di Vittorio Alfieri (1993), pour bande magnétique
Instrument et support électronique
Percorso C (1975), pour basson et bande magnétique
Percorso GG (1979), pour clarinette et CD
Freedom (Omaggio a Jimi Hendrix) (2001), pour violoncelle et sons enregistrés
Voix et support électronique
6 canti dal Kokin shū (2006), pour voix de femme, processeurs électroniques et clavier midi
Instrument, voix (voix seule ou chœur) et support électronique
Parole da Beckett (1970-1971), pour deux chœurs, trois ensembles instrumentaux et bande magnétique
Una…voce…chiama… (1994), pour voix de femme, alto, processeurs électroniques et bande magnétique
Les hommes, la terre, les pierres (1995), pour six exécutants (flûte/piccolo, hautbois/cor anglais, clarinette/clarinette basse, violon, violoncelle, soprano) et bande magnétique
Musica per Inferno di Dante (1995), pour trombone, live electronics et chœur sur bande magnétique
Quanta oscura selva trovai (1995), pour trombone, chœur de chambre, bande/CD et processeurs électroniques
Transcriptions
Il ballo delle ingrate di Claudio Monteverdi (1968), pour orchestre moderne
Omaggio a Josquin : trascrizione di « Nymphes des bois… » (Déploration d’Ockeghem) (1985), pour soprano, cor, violon, deux altos et violoncelle
Triplum, CD, 2014, LIM 07C008 CDE: Frase 2. Anna Maria Morini (flûte), Enzo Porta (violon)
The Art of Giuseppe Sinopoli: Concerto Recordings, CD, 2012, DGG 4806265: Masse: Omaggio a Edgar Varèse per pianoforte e orchestra. Giuseppe Sinopoli (chef d’orchestre), Maurizio Pollini (piano)
Maurizio Pollini 20th Century, CD, 2011, DGG 4779918: Masse: Omaggio a Edgar Varèse per pianoforte e orchestra. Giuseppe Sinopoli (chef d’orchestre), Maurizio Pollini (piano)
Milano Musica Festival – Stefano Gervasoni, Giacomo Manzoni, Anton Webern, CD, 2010, STR 33872: Ode, Sembianti. Orchestra sinfonica nazionale della Rai, Koenigs Lothar (chef d’orchestre)
The Flute in the 21th Century, CD, 2010, TAC 950601: 708. Roberto Fabbriciani (flûte)
Schumannesque, CD, 2010, RTE 025 RTC: Fantasia in duo sull’op. 46 di Schumann. Antonio De Letto Sardi (piano), Orietta Caianiello (piano)
Giacomo Manzoni – Self portrait, CD, 2008, STR 57009: Musica notturna, Dieci versi di Emily Dickinson, Scene sinfoniche per il Doktor Faustus, Preludio – «Grave» di W. Cuney – Finale, Percorso GG, Omaggio a Josquin. Orchestre de la Philharmonie nationale de Moldavie, Orchestre de chambre de Moldavie; Daniel Pacitti, Emilio Pomarico (chefs d’orchestre); Lilia Shalomei (soprano)
La voce contemporanea in Italia, CD, 2007, STR 33769: Du Dunkelheit. Piacentini Riccardo (piano), Scandaletti Tiziana (piano)
Teatro alla Scala ‒ Musica/Realtà presentano Musica per la Resistenza, CD 3, 1995, LIM 01C005 CDS: Les hommes, la terre, les pierres, enregistré à la Scala de Milan
Giacomo Manzoni, Scene sinfoniche per il Doktor Faustus, CD, 1995, CRMCD 331442: Dieci versi di Emily Dickinson, Ode, Scene sinfoniche per il Doktor Faustus. Orchestre et chœur de la Philharmonie nationale de Moldavie; Daniel Pacitti (chef d’orchestre), Veronica Garstea (chef de chœur)
Giacomo Manzoni – Musica da camera, CD, 1989, CRMCD 1008: Klavieralbum 1956, Incipit, Preludio – «Grave» di W. Cuney – Finale, Opus 50 (Daunium), Percorso GG, Omaggio a Josquin, Musica notturna. Echo Ensemble della Civica Scuola di Musica di Milano, Emilio Pomarico (chef d’orchestre)
Musica nuova a Siena, vinyle, 1987, FDM 0010: Due sonetti italiani. Coro Polifonico della toscana, R. Gabbiani (chef de chœr)
Giacomo Manzoni – Parole Da Beckett / Ode, vinyle, 1983, ITL 70098: Parole Da Beckett, Ode. Coro da camera della Rai, Orchestra sinfonica e coro di Roma della Rai, Bruno Maderna (chef d’orchestre); Orchestra sinfonica di Milano della Rai, Ernest Bour (chef d’orchestre)
Giacomo Manzoni, Arnold Schoenberg, vinyle, 1982, 2532023: Masse: Omaggio a Edgar Varèse per pianoforte e orchestra. Giuseppe Sinopoli (chef d’orchestre), Berliner Philharmoniker, Maurizio Pollini (piano)
Luigi Nono / Giacomo Manzoni, vinyle, 1969, MM-1100: Musica Notturna, Quadruplum. Complesso del Circolo musicale “A. Toscanini” di Torino, American Brass Quintet