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Georges Butaud, né le à Marchienne-au-Pont (Belgique) et mort le à Ermont[1] (Seine-et-Oise), est un militant anarchiste individualiste français, actif dans le mouvement des communautés libertaires puis du végétalisme.
Georges Butaud | |
Naissance | Marchienne-au-Pont (Belgique) |
---|---|
Décès | (à 57 ans) Ermont (Seine-et-Oise) |
Origine | Français né en Belgique |
Type de militance | écriture animation de communautés libertaires |
Cause défendue | anarchisme individualiste végétalisme |
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On a peu d'information sur son enfance et sa jeunesse, si ce n'est que ses parents étaient français, et qu'il aurait travaillé comme tailleur de pierre en Suisse avant d'arriver en France vers 1899.
Installé à Vienne, il y fait paraître un périodique, Le Flambeau, « Organe des Ennemis de l'Autorité », de 1901 à 1903[2].
Butaud se fait connaître, dans un premier temps, comme initiateur de milieux libres, c'est-à-dire de colonies libertaires. Sa première tentative, à Saint-Symphorien-d'Ozon (Isère), en 1899, est un échec.
Il constitue, alors, avec Henri Zisly et Émile Armand, une Société pour la création et le développement d'un milieu libre en France, qui aboutit à la naissance, en 1902, du Milieu libre de Vaux (ou La Clairière de Vaux), près de Château-Thierry (Aisne)[3]. C'est dans le cadre de ce projet qu'il rencontre sa compagne, Sophia Zaïkowska, avec qui il s'installe et vit au hameau de Vaux sur la commune d'Essômes-sur-Marne jusqu'à l'échec de l'expérience, en 1906.
Juste avant la guerre, en 1913, il participe à une nouvelle tentative, à Saint-Maur, qui se solde elle aussi par un échec.
Converti par sa compagne au végétalisme, il fonde avec elle la revue Le Végétalien.
Déjà en 1922, dans son texte « Les conséquences pratiques du végétalisme intégral sur l’évolution individuelle et sociale », Butaud démontre comment l’élevage des animaux est un gaspillage des ressources :
« Il faut à un cheval et à une vache un hectare de terre pour vivre. Sur un hectare 3 hommes y vivraient, mais on donne à l’animal du grain, des produits de toutes sortes, et des kilos qu’il consomme il nous rend des grammes. »
Le végétalisme de Butaud est comme une « doctrine de raison et de liberté » qui peut libérer les animaux mais aussi les humains :
« L’individualiste éclairé pratiquant le végétalisme transforme le milieu en se transformant lui-même… Soit végétalien ! Libère toi[4] ! »
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