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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Marie Henri Cerneuf Bischoff est un historien français né le à Guebwiller, dans le Haut-Rhin[1]. Spécialisé dans l'histoire médiévale, plus précisément dans celle du Bas Moyen Âge et ses prolongements[2], il est également reconnu pour ses travaux sur l'histoire de l'Alsace[3].
Naissance |
Guebwiller |
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Nationalité | Française |
Activité principale |
Docteur ès lettres et professeur agrégé en histoire, il enseigne à la faculté - UFR, de 1984 à 2011[4] - des Sciences Historiques de l'Université de Strasbourg. Jusqu'en 2013, il dirige l’institut d’histoire du Moyen Âge (qui avait été dirigé par l'historien Marc Bloch, cofondateur de l'École des Annales).
Ses publications nombreuses et régulières sur l'Alsace contribuent à faire connaître à la population locale l'histoire de cette région. Il est notamment l'auteur d'une Histoire d'Alsace (publiée en 2001 aux éditions La Nuée Bleue), ouvrage de vulgarisation auquel ont contribué le célèbre auteur de bandes dessinées Jacques Martin, très attaché à la région qui l'a vu naître, et Christophe Simon, élève de ce dernier. Divisé en douze périodes, le livre retrace l'évolution de la région, définie comme un ensemble géographique et culturel, de la préhistoire à l'époque contemporaine.
En 2010 paraît, chez le même éditeur, La guerre des paysans. L'Alsace et la révolution de Bundschuh. 1493-1525, ouvrage dans lequel l'historien étudie le rôle qu'ont joué l'Alsace et la population paysanne de la région dans le mouvement éponyme dont le sud-ouest du Saint-Empire romain germanique constitua le théâtre, à la charnière de deux époques. Cet ouvrage ambitieux fournit un apport majeur à la connaissance d'un épisode important de l'histoire locale autant qu'à celle de l'Europe[5].
Membre du Comité de la Société savante d'Alsace, Georges Bischoff collabore régulièrement à la revue trimestrielle Les Saisons d'Alsace.
Il défend l'idée que le métier d'historien consiste à « évoquer sans invoquer, [à] restituer sans reconstituer, [à] colorer sans mystifier, [à] prendre au sérieux sans se prendre au sérieux[6] ».
Georges Bischoff s'engage régulièrement sur les questions politiques régionales. Avant la tenue du référendum sur la Collectivité territoriale d'Alsace le , Georges Bischoff publia un article, dans le blog d'un adversaire du projet, dans lequel il condamnait les arguments « orientés vers l'affectif ou l'identitaire » employés par certains militants de l'unification administrative et politique des deux départements du Rhin. Selon lui, la véritable grandeur de l'Alsace « n’a pas besoin de se traduire dans des institutions spécifiques pour s’affirmer »[7]. Cette vision de l'Alsace se traduisit notamment dans son engagement à l'élection présidentielle de 2002 : durant la campagne électorale, Georges Bischoff fut coprésident du comité de soutien à la candidature de Jean-Pierre Chevènement dans le département du Bas-Rhin[8].
Il s'est également prononcé publiquement sur la question de l'avenir de l'enseignement et de la recherche universitaires en France, notamment en s'opposant fermement au projet d'autonomisation des universités françaises présenté par Valérie Pécresse[9].
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