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homme politique belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges-Louis Bouchez, né le à Frameries, est un juriste et homme politique belge libéral. Diplômé en droit, il se lance en politique en 2006. Il est élu conseiller communal de Mons en 2018, ville où il avait déjà assumé la fonction d’échevin. En 2019, il devient sénateur coopté et est élu président du Mouvement réformateur. En 2024, il est élu député fédéral à la Chambre des représentants et ré-élu à la présidence du parti. Depuis 2020, il occupe la fonction de président du Royal Francs-Borains, club de football belge de Challenger Pro League.
Georges-Louis Bouchez | |
Georges-Louis Bouchez en 2024. | |
Fonctions | |
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Député fédéral à la Chambre des représentants | |
En fonction depuis le (5 mois et 14 jours) |
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Élection | 9 juin 2024 |
Circonscription | Hainaut |
Législature | 56e |
Président du Mouvement réformateur | |
En fonction depuis le (5 ans et 25 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Charles Michel |
Sénateur coopté | |
– (4 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Législature | 55e |
Député wallon | |
– (1 an, 5 mois et 24 jours) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Mons |
Législature | 9e |
Prédécesseur | Jacqueline Galant |
Successeur | Jacqueline Galant |
Député de la Fédération Wallonie-Bruxelles | |
– (1 an, 5 mois et 10 jours) |
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Législature | 9e |
Prédécesseur | Jacqueline Galant |
Successeur | Jacqueline Galant |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Frameries (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | MR |
Conjoint | Lucie Demaret |
Diplômé de | Université Saint-Louis - Bruxelles ULB |
Profession | Juriste |
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Il est souvent décrit comme une figure controversée dans le paysage politique belge, en raison de ses positions clivantes sur des sujets tels que la politique économique, l'immigration ou le conflit israélo-palestinien. Il est fréquemment au centre de débats publics houleux, dont ses déclarations suscitent régulièrement des critiques, aussi bien par la classe politique belge, que la société civile. Il est également connu pour son usage prolifique des réseaux sociaux, où ses interventions directes voire provocatrices lui valent une attention particulière.
Né à Frameries le de parents commerçants indépendants[1], Georges-Louis Bouchez est le petit-fils d’un mineur et d’un militaire, avec des origines italo-belges[2]. Après avoir vécu successivement à Colfontaine et Quaregnon, il commence son parcours scolaire à l’école des Cannoniers à Mons, où il effectue toutes ses primaires de 1992 à 1998.
Il poursuit en réalisant ses études secondaires au Collège Saint-Stanislas à Mons, où il est diplômé en 2004.
En 2009, il obtient un master en droit à l'Université Libre de Bruxelles.
En 2006, il est candidat pour la première fois sur la liste communale MR à Mons. Positionné en quatorzième position sur cette liste et obtenant 397 voix[3], il rate de quelques voix un siège au conseil communal montois[4].
En 2009, il est engagé au Cabinet du Vice-Premier ministre et ministre des Finances, Didier Reynders, comme conseiller. Concurremment, en 2010, il devient assistant en droit aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Un an plus tard, il est nommé comme chargé d’exercices en droit à l’UMons[5]. En 2010, il est huitième sur la liste du Sénat.
En 2012, il est élu par les membres du Mouvement réformateur de la section de Mons pour être tête de liste aux élections communales de 2012[6]. Grâce à son score personnel de 2 550 voix et à l'effet dévolutif des votes, il devient Échevin des Finances, du Budget, de l’Emploi, du Développement durable et de l’Informatique de la cité du Doudou dans un collège PS-MR mené par Elio Di Rupo[7].
Lors des élections régionales en 2014, il est candidat à la première suppléance[8] et réalise le deuxième score de la liste MR pour la circonscription de Mons (4 535 voix)[9]. En , il est désigné Député wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles en remplacement de Jacqueline Galant devenue ministre fédérale chargée de la mobilité. La même année, il est conseiller au cabinet du Vice Premier Ministre Didier Reynders[10].
Georges-Louis Bouchez perd son mandat de député wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles après la démission de Jacqueline Galant du gouvernement Michel [11]. Le , le bourgmestre Elio Di Rupo renoue un pacte de majorité remplaçant les libéraux par le cdH car il estime qu'il y « il y a rupture de confiance » à l’égard des socialistes de la part de Georges-Louis Bouchez. Celui-ci redevient alors conseiller communal sans intégrer la majorité[12],[13].
En , il devient le «Délégué général à l’animation et à la prospective» du Centre Jean Gol, le think tank libéral[14]. Il est chargé d’organiser le débat dans les sections locales[4]. Il défend la suppression du vote obligatoire face à Louis Michel au congrès doctrinal du Mouvement réformateur fin 2016 – perdant par 43% des voix contre 57%[15]. Il prône l’allocation universelle[16]. Il réfléchit à la taxation sur les robots non délocalisables[17]. Il propose un second tour aux élections pour permettre aux citoyens de choisir parmi les coalitions mathématiquement possibles[18]. Il rédige une proposition visant à réprimer la banalisation du régime nazi[19].
Lors des élections communales de 2018, le Mouvement réformateur ne se porte pas très bien en Hainaut ni à Mons où les libéraux ne sont crédités que de 18% des intentions de vote[20]. Il[Qui ?] ne se présentera pas sous le sigle du Mouvement réformateur mais sous une liste pluraliste : « Mons en Mieux! ». Des membres du cdH (dont Opaline Meunier[21]), du PS et d'Ecolo le rejoignent. Des délégués syndicaux FGTB et CSC[22] ainsi que 25 citoyens sans appartenance politique font également partie de la liste[23]. « Mons en Mieux! » obtient près de 22% des voix alors que le cartel PS-Citoyen perd plus de 15% des suffrages comparativement aux résultats des élections communales de 2012[24]. La liste obtient 11 sièges. Georges-Louis Bouchez réalise le troisième score en termes de voix de préférence de la ville (4 976 voix)[25].
Le , le PS et Ecolo forment un pacte de majorité écartant ainsi « Mons en Mieux » du collège des bourgmestre et échevins[26].
Le , le Président du Mouvement Réformateur, Charles Michel, nomme Georges-Louis Bouchez en tant que porte-parole de la campagne électorale du Mouvement réformateur en rappelant qu'il porte déjà régulièrement la parole du MR dans les médias et dans de nombreux débats[27].
Lors des élections fédérales du , Georges-Louis Bouchez est placé en quatrième position sur la liste fédérale du MR pour la circonscription hennuyère. Cette place est considérée par beaucoup comme un ballotage tant les sondages sont en berne pour les libéraux[28]. Il obtient 16 522 voix dans la province de Hainaut, ce qui constitue le second meilleur score en nombre de voix de préférence, mais n'est pas élu à cause de l'effet dévolutif de la case de tête. Il devient néanmoins sénateur coopté du MR[29],[30]. Il prête serment le [31].
Début , Georges-Louis Bouchez se présente à la succession de Charles Michel comme président du Mouvement Réformateur[32]. Cinq candidats sont en lice : Clémentine Barzin, Georges-Louis Bouchez, Denis Ducarme, Christine Defraigne et Philippe Goffin. Le , Bouchez est élu président du Mouvement réformateur avec 62% des votes, après un second tour face à Denis Ducarme[33].
Le 15 juillet 2024, il est réélu à la présidence du parti[34]. Il était le seul candidat à sa succession.
Lors des élections législatives de juin 2024, le MR devient le premier parti francophone devant le Parti socialiste, ce qui est présenté par la presse comme le "triomphe" de Georges-Louis Bouchez[35].
A titre personnel, il est élu député à la Chambre des représentants dans la circonscription du Hainaut avec 79.447 voix de préférence[36].
Georges-Louis Bouchez se revendique d’être d’une droite populaire, qu’il oppose à la droite populiste qu’il accuse de n'apporter aucune solutions concrètes et être dans le slogan ; il utilise aussi le qualificatif de « droite camping-car »[37]. Il définit la droite populaire comme étant une droite qui assume ses choix et impose ses thèmes, comme celui de la sécurité et de la fiscalité. Il déplore que les débats fassent souvent place à des minorités bruyantes ou enjeux qui ne sont pas ceux ressentis au niveau de la population, comme notamment celui, selon lui, du conflit israélo-palestinien[38].
En , une polémique éclate à Anderlecht, à la suite de la décision d’autoriser le burkini à la piscine publique communale ainsi que d’autoriser des heures réservées aux femmes. Georges-Louis Bouchez s’indigne de cette décision et fustige la « folie communautariste »[39]. Il en appelle à la secrétaire d’État Sarah Schlitz pour que celle-ci intervienne, voyant en cette décision une « mise à mal de nos valeurs »[40].
Il considère que le Parti du travail de Belgique de gauche radicale est un parti « anti-démocratique » et le compare au parti d’extrême droite flamand Vlaams Belang et réclame un cordon sanitaire pour lui faire barrage[41],[42]. Son analyse est notamment contredite par le Centre de recherche et d'information socio-politiques[43].
En , il propose que les chômeurs de longue durée (plus de deux ans), qui refuseraient une formation et/ou emploi dans un métier en pénurie, doivent pouvoir être sanctionnés. George-Louis Bouchez s’étonne qu’il y ait plus de 200 000 chômeurs en Wallonie alors qu’il y a plus de 125 métiers en pénurie de main-d’œuvre[44]. Quelques jours plus tard, il fait part de sa stupéfaction face aux propos de Thierry Bodson, président du syndicat FGTB qui a déclaré : « Les jeunes ne se voient plus travailler après 55 ans »[45]. À la suite de ces propos, Georges-Louis Bouchez s’est interrogé : « Quand je vois les montants que les syndicats reçoivent pour gérer les allocations de chômage et pour faire de la formation professionnelle, je me demande si les syndicats n'ont pas un incitant à maintenir un certain volume de demandeurs d'emploi. Pour le moment la gestion du chômage pour certaines personnes, c'est très rentable ! »[46]. Il affirme aussi que les organisations syndicales devraient moins défendre les chômeurs et davantage inciter les gens à reprendre le travail[47]. Il s'oppose également à l’augmentation de l'indemnité de grève[48].
Il propose en l’octroi d’un « Capital jeunesse » de 25 000 euros aux 18-25 ans financé par le transfert des allocations familiales à la condition d'un projet de financement d'études, d'achat d'un premier bien immobilier ou de lancement d'une activité commerciale[49],[50]. L'investissement correspondrait à environ 7,5 milliards d'euros sur 10 ans[50].
En août 2022, Georges-Louis Bouchez s'oppose à l'idée de taxer les voyages en jet privé en la qualifiant de « nouvelle idée populiste »[51].
À la suite des élections du 9 juin 2024, lors de la formation du gouvernement fédéral, dit Arizona, Georges-Louis Bouchez a rejeté la proposition d'accord du gouvernement sur les mesures socio-économiques en raison d'un impôt sur les plus-values boursières ; la presse le pointe pour son rôle singulier dans cet échec[52],[53].
Le , à l’initiative de Georges-Louis Bouchez, un film produit par les autorités israéliennes retraçant les horreurs de l’attaque du Hamas du 7 octobre est projeté au Sénat. La présidente de la Chambre, Eliane Tillieux, avait refusé cette projection mais Georges-Louis Bouchez déclare sur X « C'est un devoir de transparence et de démocratie. C'est un devoir aussi à l'égard de l'Histoire. C'est un devoir dans le respect et la solidarité que nous devons avoir envers toutes les victimes, qu'elles soient palestiniennes ou israéliennes »[54],[55],[56],[57]. A ce jour, Georges-Louis Bouchez n'a cependant pas proposé d'initiatives pour les victimes palestiniennes.
Le , Georges-Louis Bouchez déclare : « Valérie Pécresse a été chiraquienne, sarkozyste, macroniste et maintenant elle ressort le karcher. J'ai plus de respect pour Zemmour que pour Pécresse. Je préfère quelqu'un dont je combats les idées mais qui au moins a une cohérence dans ses idées que quelqu'un qui selon la courbe du sondage change d'avis tout le temps », avant de préciser : « Je voterais Macron, même s'il m'a beaucoup déçu. »[58]. Cette déclaration est notamment dénoncée quelques jours plus tard par Denis Ducarme qui la qualifie comme créant un profond malaise et regrettant que le président de son parti « encense l'extrémiste Éric Zemmour »[59]. Elle l'est également par le député bruxellois Ecolo Ahmed Mouhssin : « Avec son discours scandaleux qui remet en question l'islamophobie et qui soutient Éric Zemmour, il polarise la société. Ce genre de discours fait que l'on porte atteinte à la solidarité »[60].
Le , Georges-Louis Bouchez débat avec le président du Vlaams Belang, parti d'extrême-droite flamand, au cours de l’émission « Ter Zake » sur la VRT. Ce débat se voulait une sorte de réplique du débat Macron-Le Pen diffusé le jour précédent sur les chaînes françaises avant le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le choix de Georges-Louis Bouchez est immédiatement critiqué car il s’apparente à une rupture du cordon sanitaire médiatique à l’égard de l’extrême-droite auquel ont souscrit tous les partis francophones de Belgique[61],[62].
Son discours est, selon le politologue Dave Sinardet, parfois similaire à celui de la N-VA ou du Vlaams Belang dans le sens où il attaque régulièrement la Vivaldi[63]. Cette analyse est également partagée par la presse, ainsi que ses adversaires politiques, qui reconnaissent l'« extrême-droitisation » du discours et des propositions du MR (et son président)[64],[65],[66],[67]. Une analyse conjointe de l'UCLouvain et de l'Université d'Anvers confirme ces points de vues[68],[69].
Le , lors d'une intervention sur Radio Judaïca, il qualifie de « coup de génie » les explosions de bipeurs et de talkies-walkies au Liban survenues les 17 et 18 septembre et attribuées à Israël, qui ont provoqué la mort de 42 personnes et plus de 3458 blessés[70].
Je trouve que cette attaque, au contraire, est plutôt un coup de génie. C’est extrêmement intelligent comme méthode. A partir du moment où ils avaient ces bipeurs, c’est que ce sont des gens qui font partie de l’organisation. En plus, cette attaque, elle a une autre vertu. C’est qu’elle a permis de dévoiler complètement l’organigramme du Hezbollah [...] Dire que ça c’est une attaque terroriste... De qui parle-t-on? A un moment donné, il y a quand même un droit à pouvoir se défendre contre des terroristes.
Georges-Louis Bouchez, 24 septembre 2024
Cette déclaration fait l'objet d'une question d'actualité en séance plénière à la Chambre des Représentants. Georges-Louis Bouchez y provoque un scandale en violant le règlement de la Chambre pendant que les orateurs s'expriment, au point de monter jusqu'à la tribune du président de l'assemblée sans autorisation[71],[72].
À la suite de cette déclaration, le conseiller communal bruxellois Mourad Maimouni porte plainte contre Georges-Louis Bouchez pour apologie du terrorisme[73].
En avril 2024, le journal Le Vif écrit que Georges-Louis Bouchez a fait supprimer un article du Moustique (groupe IPM), titré Une enquête pointe les liens entre Georges-Louis Bouchez et les sociétés de paris sportifs[74]. La dépublication de cet article est considérée comme une « atteinte sérieuse à la liberté de la presse » par le député Ecolo Gilles Vanden Burre[74].
L'article en question est une traduction française de l'enquête de l'Humo, qui, à travers des témoignages de personnalités de premier plan de l'OpenVLD, du MR et de Vooruit, démontre d'une part, que Georges-Louis Bouchez a des liens étroits avec plusieurs sociétés de pari sportif, dont notamment l'entreprise Ladbrokes[75]. Le député Groen Stefaan Van Hecke fait remarquer que Georges-Louis Bouchez est « sponsorisé par Ladbrokes en tant que pilote de rallye » tandis que Melissa Depraetere, présidente de Vooruit souligne l'existence de « liens entre le MR et les conseils d'administration de certaines sociétés de jeux d'argent »[75].
D'autre part, Georges-Louis Bouchez est accusé de s'être également servi de son rôle de président du MR pour minimiser au maximum les mesures prévues par le projet d'arrêté royal portant sur la forte limitation des publicités pour les jeux d'argent. Melissa Depraetere qualifie cette décision de « Très discutable » au vu de l'exemption des clubs de foot amateurs par ces mesures, comme les Royal Francs-Borains également sponsorisé par LadBrokes dont Georges-Louis Bouchez est le président[75],[76].
En , le journal Le Vif fait remarquer que Georges-Louis Bouchez se trouve dans une situation illégale depuis l'été 2019 en cumulant son poste de président du parc de découverte scientifique le SparkOH! et son poste de sénateur[77]. Alors que Georges-Louis Bouchez déclare que « il y a des dizaines de fonctionnaires qui ont estimé que ce n'était pas un problème », il s'avère que, selon le site web du Sénat, c'est normalement aux élus de vérifier que leur situation est conforme à la loi. De plus, lors de sa campagne pour la présidence du MR, GLB promet d'ailleurs qu'il quittera son poste de sénateur coopté s'il accède à ce poste, ce qu'il n'a pas fait depuis[77].
Le , Georges-Louis Bouchez décide de renoncer à son mandat de président du SparkOH! afin de rester sénateur coopté. Alors que ce cumul de mandat illégal n'est pas qualifié comme étant « l’affaire du siècle », cela reflète néanmoins les tensions générées autour des actes de Georges-Louis Bouchez. Le député provincial PS Pascal Lafosse déclare notamment que Georges-Louis Bouchez « se place de manière inacceptable au-dessus de la loi et donne le sentiment que celle-ci ne doit s’appliquer qu’aux autres, et non à lui »[78],[79].
En juillet 2022, à la suite de la démission de Sophie Wilmès du gouvernement fédéral pour raisons familiales, Georges-Louis Bouchez, responsable de la succession de ce portefeuille, décide de nommer Hadja Lahbib, ministre des affaires étrangères. Cette décision est immédiatement critiquée aussi bien par le MR que par la presse qui parle d'un « parachutage » au vu du manque d'expérience politique de l'ancienne journaliste[80],[81]. Par la suite, cette inexpérience et sa méconnaissance du néerlandais confirme son échec face à la gestion de plusieurs situations diplomatiques d'envergure[82],[83].
Le 2 septembre 2024, le président du MR décide de nommer Hadja Lahbib, commissaire européenne. Cette décision est vivement critiquée à cause de son échec en tant que ministre. De Morgen reconnait la dérive particratique importante au sein du MR, ce qui pèse sur les enjeux européens et pourrait causer à terme des difficultés dans la représentation belge européenne au sein de la Commission européenne[84].
En novembre 2021, une déclaration de Georges-Louis Bouchez relative à la présence de gens du voyage à Harmignies mène à une saisie de l'Unia[85]. En aout 2024, il vise à nouveau les gens du voyage dans le cadre de la campagne pour les élections communales. Selon l'Unia, ces nouveaux propos participent à alimenter la stigmatisation de cette communauté[86].
Pour siéger dans le nouveau gouvernement De Croo, Georges-Louis Bouchez propose deux ministres : Sophie Wilmès — ancienne Première ministre — et David Clarinval, anciennement ministre de la Fonction publique, ainsi qu'un secrétaire d'État, Mathieu Michel, président du collège provincial du Brabant wallon, fils de Louis Michel et frère de Charles Michel[87]. Il nomme également Denis Ducarme comme ministre à la place de Valérie De Bue au gouvernement wallon, mais doit rapidement revenir en arrière car une règle interne impose au moins un tiers de ministres féminines[88].
Plusieurs élues du MR montrent leur soutien à Valérie De Bue[89]. Cet épisode crée un malaise au sein du MR, certains cadres du parti reprochant le manque de concertation et de collégialité autour des nominations[90]. Le 6 octobre 2020, Georges-Louis Bouchez présente ses excuses dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux[91]. Pour mettre un terme à la crise interne, les cadres du parti décident de mettre sur pied, un «G11» dont le but est de créer une instance de discussion des décisions et assurer un meilleur échange d'information entre les différents acteurs du Mouvement Réformateur[92]. Willy Borsu déclare à cette occasion qu’« il s’agit dès lors d’une dernière chance pour Georges-Louis Bouchez »[93]
Francophone, Georges-Louis Bouchez est critiqué pour sa mauvaise compréhension et sa pratique du néerlandais, langue officielle de son pays[94],[95]. Si au sortir de ses études, il ne parle pas le néerlandais, c'est selon lui par la faute du système éducatif wallon[96].
En , Georges-Louis Bouchez est épinglé par la presse à la suite d'un placement de produit diffusé sur ses réseaux sociaux[97]. Le « nouveau sponsor des Francs-Borains » interroge non seulement l'éthique et la transparence qu'un élu devrait adopter mais également le lien entre le président du MR et le fondateur du sponsor, Fabien Debecq, cité par les Panama Papers pour posséder des comptes et sociétés-écrans dans de nombreux paradis fiscaux[98].
Fin , la page Wikipédia de Georges-Louis Bouchez fait l'objet de suspicions d'autopromotion, en violation des conditions d'utilisation de Wikipédia. Ces suspicions concernent les modifications d'un utilisateur dont la page linkedin éponyme indique qu'il est "consultant en référencement" depuis chez Onlyne, entreprise qui assure la communication de Georges-Louis Bouchez[99],[100],[101]. Le , le porte-parole de Georges-Louis Bouchez reconnait au journal Het Laatste Nieuws qu'il y a eu une volonté de modifier la page, précisant « vous pouvez voir que la page n'est pas complète »[102].
En , le quotidien Het Belang van Limburg le décrit comme un « maître en sabotage, le Sarkozy de la rue de la Loi qui se voit plus grand qu’il n’est »[103],[104].
Le , le ministre fédéral belge de la Justice Vincent Van Quickenborne déclare dans le journal flamand Het Laatste Niews que « Georges-Louis Bouchez aboie pendant que nous agissons ». Il qualifie Georges-Louis Bouchez comme étant quelqu'un qui « revient toujours au passé » et dit du MR que « ce n'est pas le Mouvement réformateur, mais plutôt le Mouvement réactionnaire »[105].
Le , lors d’un évènement du MR à Namur, Georges-Louis Bouchez se fait « enfariner » par des militants Gilets Jaunes[106].
Dans le courant de l'année 2023, il fait un passage dans l'émission de téléréalité « Special Forces : qui ose gagne » sur la chaîne flamande VTM. Dans le cadre de cette émission, plusieurs personnalités se sont rendues au Maroc pour se mesurer à l’entraînement militaire des forces spéciales, réputé pour être le plus dur au monde[107]. Dans celui-ci, une première évaluation des candidats est faite et concernant le président du MR, il est déclaré qu'il « pense d'abord à lui-même, pas à l'équipe ». « Tu es un poids mort. Que tu ne représentes rien pour l'équipe, c'est une chose. Mais qu'en plus, tu lui nuises, c'est inacceptable », dit-on encore à son sujet. Il quitte l'émission après deux épisodes[108],[109].
En septembre 2023 Georges-Louis Bouchez est victime d'entartage en séance de dédicaces de son livre organisée à la Fnac de Liège[110].
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