Ses dates de naissance et de décès ne sont pas connues avec précision. Son dernier ouvrage connu est publié en 1608, au sujet de faits relatifs à l'année 1607. Il vit donc de probablement 1550 à au moins 1607.
Réfugié aux Provinces-Unies, comme beaucoup de gens fuyant la répression espagnole, Fourmennois traduit en français[5], le «chant de Gueux» appelé Wilhelmus van Nassouwe («Guillaume de Nassau»). Sa traduction est imprimée en 1582[6].
Politiques
Discours touchant la meurtre, commis en la personne de Monseigneur le Prince d'Orange: auec la derniere deliberation et mort de Madame la Princesse: Auec la joyeuse Entree de Monseigneur le Duc de Brabant et quelques autres traictez,: le tout en 6 Chansons, 1582, [présentation en ligne]
Chanson composee à la loüange et hoñeur de Monseigneur le Prince d'Orange Selon le translateur Flameng, dont la lettre capitalle de chacun vers porte le nŏ de son Excellĕce. Et se chante sur la mesme vois. A sçavoir de Chartre», feuille volante dans la Bibliothèque royale à La Haye, vers 1582, cité d'après: Florimond van Duyse, Het oude Nederlandsche lied, deuxième volume, Martinus Nijhoff/De Nederlandsche Boekhandel, La Haye/Anvers, 1905, p. 1626.
Harangue descriptive au livre doré de Marc-Aurèle empereur, d'un paysant des rivages du Danube, appele Milène, laquelle il fit en plain senat dans Rome, Utrecht, Imprimerie Salomon De Roy, 1601[8].
L'Histoire de Tobit, représentée par personnages en forme de tragicomédie, Utrecht, Salomon De Roy, 1601[7].
Stéphane Detaille, «Des sorts souvent étonnants sur tous les continents des protestants tournaisiens dans l'histoire du monde», Le Soir, 24 octobre 1997, p.20
J.-J. Sourdeau, Les Protestants tournaisiens dans l'histoire de l'Europe et du monde, Tournai, Société d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1997.
Alain Cullière, «La deuxième version poétique du Paysan du Danube (1571)», Poètes, princes etcollectionneurs. Mélanges offerts à Jean-Paul Barbier-Mueller, Genève, Droz, coll. THR 493, 2011, p. 153-170. [analyse sommaire de la Harangue décrite au Livre doré de Marc Aurèle, p. 164-165].
Alain Cullière, «Pour une spiritualité du quotidien. Le Tobit moralisé de Gabriel Fourmennois (1601)», L’Humanisme dans tous ses états ou La Spiritualité plurielle. Mélanges offerts au Pr. Raymond Baustert, éd. M. Colas-Blaise, J. Kohnen, F. Stoll et F. Wilhelm, Metz: Université de Lorraine, centre Écritures, coll. Recherches en littérature, 8, 2014, p. 131-145.
Alain Cullière, Paratexte du Tobit, dans Les idées du théâtre. Paratextes français, italiens et espagnols des XVIe et XVIIe siècles, dir. Marc Vuillermoz, Genève, Droz, 2020, p. 226-231.
Travaux plus anciens
Jan te Winkel, De ontwikkelingsgang der Nederlandsche letterkunde. 2: Geschiedenis der Nederlandsche letterkunde van Middeleeuwen en Rederijkerstijd, Haarlem, 1922, p.491, note 1 ( sur le site DBNL)
Jan Willem Enschedé, Les Origines du Wilhelmus van Nassauwe chant national néerlandais, éditions Nijhoff, 1899.
Joseph Hoyois, Les Lettres Tournaisiennes, Un coin de l'histoire littéraire belge, p.143-147, Gand, Siffer, 1893