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unité de police chargée de la protection de certaines hautes personnalités d'État De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) assure la protection personnelle et immédiate du président de la République française et met en œuvre les mesures nécessaires à sa sécurité, notamment à l'organisation matérielle et à la sécurité de ses déplacements.
Fondation |
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Type | |
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Siège | |
Pays |
Effectif |
95 agents |
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Directeur |
Commissaire divisionnaire Georges Salinas |
Personnes clés | |
Organisation mère | |
Budget |
8 millions d'euros |
Historiquement, avant la date de création d'un service de sécurité spécialement destiné à la protection du président de la République, le GSP (Groupe spécial de Protection) est créé en 1943 et affecté à la sécurité de Pierre Laval. Avant et après cette date, la protection du président est confiée au Service de protection des hautes personnalités.
Lorsque Charles de Gaulle est au pouvoir, des gardes du corps issus du Service d'action civique cohabitent avec les services officiels[1].
En 1971, le service des voyages officiels et de la sécurité des hautes personnalités prend l’appellation « Service central des voyages officiels ». Il est chargé de la sécurité du président de la République, de la protection des hautes personnalités françaises et étrangères et de l’organisation des voyages officiels[2]
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) est créé en 1983[3] et mis en place par le chef d'escadron[4] de gendarmerie Christian Prouteau, des failles dans le service de sécurité du Président de la République François Mitterrand ayant été mises en évidence. Une autre mission — non officielle — du GSPR est la protection de la fille cachée du président (Mazarine Pingeot). La sécurité du président passe ainsi aux mains des gendarmes[1].
L'unité, composée majoritairement de gendarmes de l'ancien GSIGN à sa création, devient totalement mixte à partir de 1995, le groupe comptant alors 26 membres de la gendarmerie nationale et 26 membres de la Police nationale[5]. La première femme intègre le GSPR en 1998.
Après la tentative d'attentat de Maxime Brunerie le sur la personne du président Jacques Chirac, les effectifs augmentent et passent à 60 fonctionnaires et militaires (30 gendarmes et 30 policiers, dont 4 femmes). La direction du GSPR est alors également conduite sous l'égide de la parité, par une alternance tous les deux ans entre un lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale et un commissaire de la police nationale.
À compter du , date de l'investiture du président Nicolas Sarkozy, il est mis fin, de fait, à la mixité police-gendarmerie au sein de l'unité. Les 30 gendarmes qui composaient le détachement gendarmerie du GSPR quittent l'Élysée et sont remplacés par 90 policiers, sélectionnés au sein du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) ou du RAID[6].
En , une partie des membres de l'ancien détachement gendarmerie du GSPR intègre le nouveau GIGN en cours de création. Fin 2008, le GSP est intégré au service de protection des hautes personnalités[7],[8].
À la suite de l'élection de François Hollande, les effectifs sont abaissés à 66, les gendarmes font leur retour au sein de l'unité et la commissaire de police Sophie Hatt, prend le commandement du groupe[9].
À la suite de l'élection d'Emmanuel Macron, les effectifs du GSPR atteignent les 70 agents[10],[11]. Un an plus tard, la commission des Lois du Sénat rapporte qu’Alexandre Benalla, membre du cabinet du président, « s’était attribué un rôle actif dans l’organisation et la gestion de la sécurité de la présidence de la République sans que sa hiérarchie y ait fait obstacle »[12].
Le poste de directeur de la sécurité de la présidence de la République est créé en [13], il supervise le GSPR et le Commandement militaire du palais de l'Élysée pour pallier les difficultés d’organisation soulevées par la Cour des comptes. Contrairement à ce qui a pu être envisagé, il n'y a pas eu de fusion, ni d’autonomie de ces services par rapport au ministère de l’Intérieur[14],[15].
Le GSPR est une entité du Service de la protection de la direction générale de la Police nationale[16]. Les fonctionnaires actifs de la Police nationale composant le Groupe de sécurité de la présidence de la République sont désignés par le chef de service de la protection[11] ; les gendarmes sont issus du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale et le chef de service de la protection n’a aucun droit de regard sur eux[17].
Le GSPR a deux missions distinctes mais complémentaires[16],[source insuffisante] :
Période | Chef | Chef adjoint |
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1983-1989 | lieutenant-colonel Alain Le Caro[19] | capitaine Michel Fortemps (garde du corps de François Mitterrand) |
1989-1995 | chef d'escadron Michel Fortemps[20],[21](GIGN, GSPR) | capitaine Christian Laigneau |
1995-1998 | commissaire divisionnaire Jean-Marie Gutknecht[22] | chef d'escadron Denis Roux[22] |
1998-2002 | lieutenant-colonel Denis Roux[23] | commissaire Hugues Bricq[23] |
2002-2004 | commissaire principal Hugues Bricq[24] | chef d'escadron Francis Brice [24] |
2004-2007 | lieutenant-colonel Francis Brice[25] | commissaire Sylvain Lledo[25] |
2007-2012 | commandant de police fonctionnel, puis sous-préfet, puis préfet [26],[27],[28] Michel Besnard | Commandant Frédéric Doué |
2012-2017 | commissaire divisionnaire puis contrôleuse générale des services actifs Sophie Hatt[29] | lieutenant-colonel Arnaud Chevreul[30] colonel Lionel Lavergne (2014-2017) |
2017-2019 | colonel, puis général de brigade Lionel Lavergne[31] | commissaire divisionnaire Julien Perroudon |
- | colonel Benoît Ferrand[32] | |
commissaire divisionnaire puis contrôleur général[33] Georges Salinas[34]. |
Les principales armes en dotation dans le service sont des armes de poing: au départ le revolver Manurhin MR 73 en versions canon de 3 pouces, cinq pouces un quart et 8 pouces (cette dernier version était équipée d'une lunette de marque Bushnell), ainsi que d'autres modèles comme le Smith & Wesson modèle 60. Dans les années 1990, ces revolvers commencent à être remplacés par des pistolets comme le SIG Sauer P226/228/229, le Glock 17, et le Glock 26 (pour sa taille réduite). Depuis les années 2000, les revolvers ont été totalement remplacés par des pistolets.
Le pistolet-mitrailleur suisse B&T MP9 est aussi utilisé par le GSPR pour sa compacité[35].
Des armes de plus gros calibre (Benelli M3 ou M4, Mossberg 500, Remington 870, Molot Vepr), sont également emportées, ainsi que du matériel de protection (valise blindée, mallette en kevlar)[36].
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