ensemble de textes et fragments géographiques, en grec ancien, nous étant parvenus par diverses traditions manuscrites De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Par l'expression savante dépassée de géographes grecs mineurs ou GGM (Geographi graeci minores en latin) ou de petits géographes grecs, on entend un ensemble de textes de géographes grecs anciens qui nous sont parvenus par diverses traditions byzantines entre les VIe – VIIesiècles et les manuscrits des IXe – XIVesiècles.
Une partie de ces traditions manuscrites (particulièrement celle représentée par le Palatinus Heidelbergensis graecus 398) est identifiée comme faisant partie de la «collection philosophique» ou «platonicienne», associée à la période dite de la renaissance macédonienne. Celle-ci serait attribuable à un cercle d’érudits et de copistes actifs à Constantinople dans la seconde moitié du IXesiècle (Marcotte 2012, p.7) ayant produit un résumé du savoir païen (Rashed 2002, p.716), entendu comme les connaissances précédant le christianisme, et «une sorte d’initiation aux nouvelles pratiques éditoriales» (Eleftheriou 2016, [p.8]).
Après les précurseurs Sigismund Gelenius et Lukas Holste, l'apport des publications de David Hœschel et de Jakob Gronovius, un recueil de ces œuvres a été édité par John Hudson entre 1698 et 1712, puis enfin par Karl Müller entre 1855 et 1861. La collection de Müller, bien qu'incomplète[1], publié en deux tomes sous le titre de Geographi graeci minores et accompagnés d'un volume de carte, a fait autorité et est connue sous l'abréviation de GGM.
Aubrey Diller(de) a, dans sa célèbre publication de 1952, recensé l'ensemble des traditions manuscrites des «géographes mineurs» et les diverses éditions de ces textes après la Renaissance. Depuis 2000, Didier Marcotte a entrepris une nouvelle édition, accompagnée d'une traduction française, des géographes grecs dans la Collection des universités de France. Certains textes fragmentaires doivent faire l'objet d'une édition dans la cinquième partie du Brill’s New Jacoby concernant la géographie grecque, prévu pour 2020.
Les qualificatifs vieillis de «mineurs» ou de «petits» (tous deux abandonnés par Marcotte) se disent en opposition avec les géographes grecs «majeurs» comme Strabon et Ptolémée, voire aussi comme Pausanias ou Étienne de Byzance.
Table des matières chronologique des géographes grecs publiés par Müller en 1855 et 1861[2], revu par D. Marcotte (2000, p. XXIV-LV).
sigle de l'éd. des CUF | abréviation dans Diller | manuscrit | prolégomènes dans éd. de Müller | addenda et corrigenda | texte de l'éd. de Müller | autre éd. | inventaire Marcotte Obs.: l'édition de référence actuelle est rarement celle du GGM, voir l'article en question pour plus de détails bibliogr.
Les textes de la tradition des deux corpus byzantins D et A
[a2] ps.-Scylax, Périple (D): GGM I, p. XXXIII-LI; CXXXVII-IX; 15-95[5]; Marcotte, p. XXVI-XXVII
[a3] Héracl. Cr. = Héraclide le Crétique(de)[6] (Périégèse de la Grèce[7]); GGM I, p.97-110 et FHG II, p.254-264; éd. Friedrich Pfister, Die Reisebilder des Herakleides, Vienne, 1951[8] / Dion. Call. = Dionysios, fils de Calliphon (Description de la Grèce[9]); GGM I, p.238-243; éd. Marcotte, 1990[10] / = Fragments des poèmes géographiques du pseudo-Dicéarque ou du pseudo-Scymnos (D): GGM I, prolég. p. LI-LIII et LXXX; add. p. CXXXIX-CXLI; Marcotte, p. XXVIII-XXX
[a4] Periodos = Periodos iambique dite de Scymnos[11] (D): GGM I, p. LXXIV-IX; CXLI; 196-237; Marcotte, p.1-102 et éd. 103-307
[a7] Arr., Pér. = Arrien, Périple du Pont-Euxin (A): GGM I, p. CXI-V; CXLIV; 370-401; Marcotte, p. XXXI-XXXII
[a8] Eux. = Périple apocryphe du Pont-Euxin(es) (A): GGM I, p. CXV-XXII; CXLIV-V; 402-423; FHG V, p. XIX-XXII et p.174-187 (avec un tableau toponymique); éd. Diller, Tradition, p.102-146; Marcotte, p. XXXII-XXXIV
[a9] Marc. Hér. = Marcien d'Héraclée[15] (D): GGM I, p. CXXIX-CXXXVII; CXLV; Ext. = Périple de la mer Extérieure[16] (p.515-562); Épit. Mén. = Épitomé du Périple de Ménippe (p.563-573; éd. Diller, Tradition, p.147-164); Épit. Art. = Épitomé d'Artémidore[17] (p.574-576); Marcotte, p. XXXIV-XXXVII
[a10] Dion. Byz. = Denys de Byzance[18] (A): GGM II, p. I-XIV; 1-101; FHG V, p.188-190; éd. Rudolf Güngerich, Dionysii Byzantii Anaplus Bospori, Berlin, 1927; Marcotte, p. XXXVIII-XXXIX
[a14] Chrest. = Chrestomathies[22],[23] de Strabon (AE): GGM II, p.529-636; éd. Stefan Radt(de), Strabons Geographika, IX, Epitome und Chrestomathie, Göttingen, 2010, p.241-346; Marcotte, p. XLIII-XLV
Autres textes, autres traditions
[b1] Agatharch. = Agatharchide de Cnide: GGM I, p. LIV-LXXIII; p.111-195 (Sur la mer Érythrée[24]); FHG III, p.190-197; éd. Dieter Woelk, Agatharchides von Knidos. Über das rote Meer [Thèse, 1965], Bamberg, 1966; Marcotte, p. XLV-XLVIII
[b4] Dion. Per. = Denys le Périégète: GGM II, p. XV-XL; p.103-176 (Périégèse ou Orbis descriptio[30]) éd. Kai Brodersen(de)Dionysius Periegetes. Das Lied von der Welt, Hildesheim, 1994; p.177-189 (Avienus[31], Descriptio orbis terrae) éd. P. van de Woestijne, La Descriptio orbis terrae d’Avienus, Bruges, 1961; p.190-199 (Priscien[32], Périégèse); p.201-407 (Eustathe, Commentaires); p.409-425 (Paraphrasis); p.427-457 (scholies); Marcotte, p. LIII-LIV
Corpus D = Manuscrit BnF, Suppl. grec 443 de Pithou[38] (XIIIe – XIVesiècles), à ne pas confondre[39] avec l'arrachage parisien du manuscrit précédent, partie du corpus B
Mnaséas de Patara(it): éd. Pietro Cappelletto, I frammenti di Mnasea, Milan, 2003
Hipparque de Nicée: éd. D. R. Dicks, The Geographical fragments of Hipparchus, Londres, 1960.
Posidonios d'Apamée: éd. Ludwig Edelstein et Ian Gray Kidd, Posidonius. 1, The Fragments, Cambridge, 1972
pseudo-Aristote, Du monde = Περὶ Κόσμου(en)[48]: éd. Kai Brodersen(de), Aristoteles, Apuleius. Über die Welt, Berlin 2019[49]
GGM I, [12], p.424-426: Fragments d'un anonyme relatif à la mesure de l'oikouméné et au périmètre du Pont-Euxin (Anametresis, Perimetros tou Pontou)
GGM II, [13], p.513-528: Description du monde entier (d'un anonyme) [deux traductions en latin d'une œuvre grecque perdue] (Iunior Philosophus, Totius mundi descriptio / Expositio totius mundi et gentium) éd. part. H.-J. Drexhage, et al., «Expositio totius mundi et gentium», dans Münstersche Beiträge zur antiken Handelsgeschichte, 2, 1982, p.3-41
GGM, I, 1855, préface (d'après Baladié, 1982, p.4-5)
Il ne s'agit pas d'une table exhaustive des GGM (plusieurs textes ne sont plus considérés comme faisant partie du corpus), mais du recensement fait par Didier Marcotte des textes de géographes grecs de l'Antiquité, tel que l'on peut les considérer en 2000.
La traduction française de Périple d'Hannon est accompagnée en regard du texte grec établi par Wolfgang Aly, en 1927, dans Jehan Desanges, Recherches sur l'activité des Méditerranéens aux confins de l'Afrique (VIe siècle avant J.-C. - IVe siècle après J.-C.), Rome, 1978, p.392-397 (Publications de l'École française de Rome, 38) (en ligne).
Voir Pseudo-Skylax: le Périple du Pont-Euxin, éd. et trad. fr. par Patrick Counillon, Bordeaux, 2004 (ISBN2-910023-47-8) (en ligne): en introduction, p.3, Patrick Counillon précise que «le texte adopté s'aligne le plus souvent sur celui de K. Müller, l'apparat critique qui accompagne cette édition ne relève, en plus des leçons du manuscrit, que les divergences entre son édition est la mienne». On peut aussi consulter une transcription partielle de l'éd. de Karl Muller faite, en 2006, par Ulrich Harsch dans sa bibliotheca Augustana.
Apollonios le Paradoxographe(en) qualifie cet Héraclide (du Pont?) de Crétique, ce que certains ont lu comme Héraclide le Critique (G. Fr. Unger, «Herakleides Pontikos der Kritiker», dans Rh.M., 38, 1883, p.481-506. Voir aussi R. Däbritz, «Herakleides [46]», dans RE, XV, 1912, col. 484; Alexander Arenz, «Herakleides Kritikos (2022 = 369A)», dans FGrH V (en-tête en ligne). Cf. Marcotte, 2000, p. XXIX, n. 52), ce qui ne fait pas de lui un crétois: Éric Perrin, «Héracleidès le Crétois à Athènes: les plaisirs du tourisme culturel», dans Revue des Études Grecques, 107, 1994, p.192-202 (en ligne).
Le poème géographique de Dionysios, fils de Calliphon, édition, traduction et commentaire par Didier Marcotte, Louvain-Bruxelles, 1990 (Mémoires de l'Académie Royale de Belgique, Classe des Lettres, Fonds Draguet) (ISBN90-6831-239-1).
Voir Bianca Maria Altomare, «Géographie et cosmographie dans l’Antiquité tardive: la tradition grecque et les modèles latins», dans Dialogues d'histoire ancienne, 39-1, 2013, p.9-34 (en ligne).
Voir Pseudo-Plutarque, Nommer le monde: origine des noms de fleuves, de montagnes et de ce qui s’y trouve, trad. par Charles Delattre, Lille, 2011 (ISBN9782757402054). Une transcription partielle de la trad. française par Dominique Ricard de 1783-1795 a été faite dans remacle.org.
Voir Didier Marcotte, «Priscien de Lydie, la géographie et les origines néoplatoniciennes de la Collection philosophique», dans Journal des savants, 2014, no2, p.165-203 (en ligne).
Voir la trad. de Stanley M. Burstein(en), On the Erythraean Sea, Londres, 1989 (Works issued by the Hakluyt Society. 2nd ser., 172) (ISBN0-904180-28-X) (en ligne).
Des traductions françaises du traité Sur l'Inde d'Arrien ont été faites par Pierre Chantraine en 1927 - sa thèse - et en 1952 (lisible 14 jours) dans la CUF, puis en 1984 par Pierre Savinel d'après l'éd. de Brunt (Cf. Laurent Pernot 1985). La traduction anglaise de 1933, par Edgar Iliff Robson d'après l'éd. de Dübner, est accessible sur fordham.edu. La dernière traduction anglaise est de Martin Hammond(en) et John Atkinson(en) (2013).
Rudolf Helm a réalisé une transcription de la lecture de Adolf Bauer(de) et Otto Cuntz(de) publiée dans Die Chronik des Hippolytos im Matritensis 121, Leipzig (Texte und Untersuchungen N. F., 14), 1906 [1905], p.243-276 (en ligne). Selon Pérez Martín 2016, p.85 n. 53 (ci-dessous): «Bauer assigned numbers to the pieces of varying sizes that make up the text. This numbering is rather arbitrary and obscures the clues that the original layout of the text gives for its understanding. Apart from that, the editors (particularly Helm) have not respected the textual variations in the manuscript, correcting and completing it with no explanation.» Voir Inmaculada Pérez Martín, «Chronography and Geography in Tenth-Century Constantinople: the Manuscript Madrid, BN, Mss/4701», dans Geographia antiqua, 25, Florence, 2016, p.79-98 (en ligne); Pascal Arnaud, «Un illustre inconnu: Le Stadiasme de la Grande Mer», dans Comptes-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2017, p.702 (en ligne).
Cf. aussi l'éd. de E. Miller en 1839 (en ligne). Voir les commentaires de Jean-Antoine Letronne, «Chapitre VI: Fragments géographiques inédits», dans Fragments des poèmes géographiques de Scymnus de Chio et du faux Dicéarque, Paris, 1840, p.293-303 (en ligne).
Voir Henri Omont, «Minoïde Mynas et ses missions en Orient (1840-1855)», dans Mémoires de l'Institut national de France, 40, 1916. p.337-421 (en ligne).
Cf. Altomare 2013 et Bianca Maria Altomare, «Périples dans le Périple: notes sur la structure du Périple de la Mer extérieure de Marcien d’Héraclée et sur sa tradition indirecte», dans Revue des Études Tardo-antiques, 4, Paris, 2015, part. p.36-37 (en ligne, bis). Voir aussi la notice du manuscrit dans le catalogue du CNRS pinakes.
Voir Henri Omont, Inventaire sommaire des manuscrits grecs de la Bibliothèque nationale et des autres bibliothèques de Paris et des départements. 3epartie, Paris, 1888, p.262 (en ligne).
Voir dans Extraits des auteurs grecs concernant la géographie et l'histoire des Gaules, éd. et nouv. trad. par Edmond Cougny et Henri Lebègue, Paris, 1878-1892, t. I, note 16: «Nicéphore le Blemmide est un moine du XIIIe siècle; sa Géographie synoptique n'est autre chose qu'un Commentaire de Denys le Périégète.»
Itineraria romana: römische Reisewege an der Hand der Tabula Peutingeriana. Mit 317 Kartenskizzen und Textbildern, éd. Konrad Miller(de), Stuttgart, 1916: repr. Rome, 1964. Cf. La bio-bibliographie de (de) Miller.
Les Géographes grecs. Tome I, Introduction générale. Pseudo-Scymnos, Circuit de la terre, éd. grecque et trad. française par Didier Marcotte, Paris, 2000, particulièrement p. XXIV-LV (CUF, 403) (ISBN2-251-00487-4).
Fragmenta historicorum Graecorum. Volumen quintum: Pars prior [= FHG V-1], éd. grecque et trad. latine par Karl Müller, Paris, 1870 (Scriptorum graecorum bibliotheca, 59) (réimpr. 1873 en ligne).
Contient des inédits, non collationés par Müller, du Vatopedi 655 (voir les prolegomena et la table) et Fragmenta Aristodemi, Eusebii, Prisci, Joannis Antiocheni, Joannis Malelae. Critobuli Imbriotae libri quinque De Rebus gestis Mechemetis II., accedunt Photii Homiliae duae De Rossorum invasione. Fragmenta Peripli, Ponti Euxini et Anapli Bospori.
Geographi Graeci minores, vol. 2, éd. grecque et trad. latine par Karl Müller, Paris, 1861 (Scriptorum graecorum bibliotheca, 54) (en ligne, bis; ter); repr. Hildesheim, 1965 et 1990 (ISBN3-487-09219-0).
Contient Dionysii Byzantii anaplus Bospori Thracii, Dionysii orbis descriptio, Rufi Festi Avieni descriptio orbis terrae, Prisciani periegesis, Eustathii commentarii [in Dionysium periegesis], Anonymi paraphrasis [in Dionysium periegesis], Scholia in Dionysium, Nicephori geographia, Agathemeri Orthonis filii geographiae informatio, Anonymi summaria ratio geographiae in sphaera intelligendae, Anonymi geographiae expositio compendiara, Anonymi orbis descriptio, Chrestomathiae e Strabonis geographicorum librorum, Pseudoplutarchi libellus de fluviorum et montium nominibus et de iis quae in illis inveniuntur. 15 cartes prévues non publ.
Geographi Graeci minores, e codicibus recognovit, prolegomenis annotatione indicibus instruxit tabulis aeri incisis illustravit, vol. 1, éd. grecque et trad. latine par Karl Müller, Paris, 1855 (Scriptorum graecorum bibliotheca, 44) (en ligne, bis; ter; ws); repr. Hildesheim, 1965 et 1990 (ISBN3-487-09218-2).
Contient Hannonis Carthaginiensis periplus, Scylacis, ut fertur, periplus, Dicaearchi, ut fertur, periplus, Agatharchidis de mari Erythraeo libri, Scymni Chii, ut fertur, periegesis, Dionysii Calliphontis F. periegesis, Isidori Characeni mansiones parthicae, Anonymi periplus maris Erythraei, Arriani Indica et Ponti periplus, Anonymi periplus Ponti Euxini, Anonymi stadiasmus maris magni, Marciani Heracleensis peripli.
Karl Müller, Geographi Graeci minores: tabulae in Geographos graecos minores instructae, pars prima, Paris, 1855 (Scriptorum graecorum bibliotheca, 45) (en ligne; bis); repr. Hildesheim, 1965 et 1990 (ISBN3-487-09220-4), les 3 vol. (ISBN3-487-09217-4).
Contient le premier tome de l'atlas de cartes en 29 planches. La suite n'est pas parue [cf. les 47 cartes par Müller parues dans An atlas of ancient geography, Londres, 1872-1874 (en ligne)].
Autres recueils anciens (avant Müller)
Fragments des poèmes géographiques de Scymnus de Chio et du faux Dicéarque, [...] pour servir de suite et de supplément à toutes les éditions des petits géographes grecs, éd. grecque et trad. latine par Jean-Antoine Letronne, Paris, 1840, p.293-303 (en ligne).
Périple de Marcien d’Héraclée, Artémidore, Isidore de Charax, etc. ou Supplément aux dernières éditions des Petits Géographes d’après un manuscrit grec, éd. grecque et trad. latine par Emmanuel Miller(de) (1812-1886), Paris, 1839 (en ligne).
Geographi græci minores. Hudsonianæ editionis adnotationes integras cum Dodwelli dissertationibus edidit, éd. grecque et trad. latine par John Hudson et Henry Dodwell, revue par Jean-François Gail, Paris, vol. 1, 1826 (en ligne); vol. 2, 1828 (en ligne); vol. 3, 1831 (en ligne); incomplète.
Arriani et Hannonis periplus. Plutarchus de fluminibus et montibus. Strabonis epitome, éd. grecque par Sigismund Gelenius, Bâle, 1533 (en ligne).
Études
Dimitra Eleftheriou, «L’hétérogénéité du Palatinus Heidelbergensis gr. 398: nouvelles approches sur le manuscrit et la "collection philosophique"», dans Confronti su Bisanzio, CsB IV. Rencontres annuelles des doctorants en études byzantines 2015, sous la dir. de Lorenzo Ciolfi et Jeanne Devoge, Venise, 2016, p.37-45 (en ligne).
Bianca Maria Altomare, «Géographie et cosmographie dans l’Antiquité tardive: la tradition grecque et les modèles latins», dans Dialogues d'histoire ancienne, 39-1, 2013. p.9-34 (en ligne).
Marwan Rashed, «Nicolas d’Otrante, Guillaume de Moerbeke et la Collection philosophique», dans Studi Medievali, III, 43, 2002, p.693–717.
Didier Marcotte, «Le Périple de la mer Érythrée dans son genre et sa tradition textuelle», dans Topoi. Orient-Occident. Supplément 11, 2012. Autour du Périple de la mer Érythrée [= Actes du séminaire organisé les 13 et (Lyon, Maison de l'Orient et de la Méditerranée)], sous la dir. de Marie-Françoise Boussac, Jean-François Salles et Jean-Baptiste Yon, Lyon, 2012 (en ligne).
Graham Shipley, «A new presentation of selected Greek geographers», dans Syllecta classica, 18, Iowa City, 2007, p.241-257(ISSN2160-5157) (en ligne).
En plus de la présentation du projet éditorial de traduction anglaise du Selected Greek Geographers, contient un tableau sommaire: «Editions and translations of ‘minor’ Greek geographers since Müller», p. 248-249.
Pierre Petitmengin, «Deux têtes de pont de la philologie allemande en France: le Thesaurus Lingua Graeca et la Bibliothèque des auteurs grecs (1830-1867)», dans Philologie und Hermeneutik im 19. Jahrhundert, 2, sous la dir. de M. Bollack, et al., Göttingen, 1983, p.76-107.
Raoul Baladié, «Pour une nouvelle édition des Géographes grecs mineurs», dans Cahiers du Centre Georges Radet [Bordeaux III], 2, Talence, 1982, p.1-14 (ISSN0985-2794).
Aubrey Diller(de), The tradition of the minor Greek geographers, New York, Lancaster, Oxford, 1952 (Philological monographs, 14) (part. en ligne, bis); Addenda; repr. Amsterdam, 1986.
Contient un stemma du ms. Athos, Vatopedi 655 (et des folios arrachés Paris, BnF, Suppl. grec 443 A + Londres, British Library add. 19391), la liste des savants qui se sont intéressés à ces textes, du XVIesiècle à 1948, et de leurs travaux (cf. Baladié, p. 7-8 et Marcotte, p. XXII), ainsi qu'une édition semi-diplomatique du Périple anonyme du Pont-Euxin.
Études anciennes (avant Diller)
Armand d'Avezac, Grands et petits géographes grecs et latins, esquisse bibliographique des collections qui ont été publiées, entreprises ou projetées, et revue critique du volume des Petits géographes Grecs, avec notes et prolégomènes de M. Charles Müller, compris dans la Bibliothèque des auteurs grecs de M. Ambroise Firmin-Didot, Paris, 1856 (Nouvelles annales des voyages, mars-) (en ligne).