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diplomate et orientaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fulgence Fresnel, né le à Mathieu et mort le à Bagdad, est un diplomate et orientaliste français.
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Frère du physicien Augustin Fresnel, Fresnel s’occupa successivement de sciences, de littérature et de langues, traduisit quelques ouvrages de Berzelius, des contes de Tieck, et des fragments d’un roman chinois, puis étudia particulièrement la langue et l’histoire des Arabes.
Élève de Silvestre de Sacy, il alla suivre, à Rome, en 1826, les cours des Maronites de la Propagande. Il visita le Caire en 1831. Nommé agent consulaire de France, en 1837, puis consul à Djeddah, il y rencontra des descendants des Himyarites, et, avec les notions qu’ils lui donnèrent sur leur langue, parvint à déchiffrer d’antiques inscriptions, tracées par ce peuple antérieur à Mahomet.
Il rejoint Paris pour des raisons de santé, puis reçoit en 1852 la direction de l'expédition scientifique et artistique de Mésopotamie et de Médie, à laquelle participent également Félix Thomas, Jules Oppert et Edouard Perreymond, chargée par le gouvernement français d’explorer les antiquités de la Mésopotamie[1]. Le "matériel archéologique trouvé à Babylone, soit une quarantaine de caisses, sombra dans le Tigre le 20 mai 1855, près de Kournah, à la suite d'une énième tentative de pillage de l'embarcation sur laquelle se trouvaient les pièces"[2],[3]. Les efforts ultérieurs pour récupérer les antiquités perdues à Al-Qurnah, y compris une expédition japonaise en 1971-2, ont été en grande partie infructueux[4],[5].
Lorsque l’expédition fut rappelée à Paris, il décida de rester à Bagdad, où il meurt de la peste en 1855[1].
Le Journal asiatique accueillit les principaux travaux de Fresnel, notamment ses traductions de Fragments chinois (1822-23), celle du Poème de Schanfara (1834) ; des Lettres sur l’histoire des Arabes avant l’islamisme (1837 et suiv.), et ses Explications d’inscriptions himyarites (1838, 1845 et suiv.).
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