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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Ingold, né à Nancy le et mort à Paris 5e le , est un officier français, Français libre et Compagnon de la Libération, chancelier de cet ordre de 1958 à 1962. Il termine sa carrière militaire avec le grade de général de division.
François Ingold | |
Nom de naissance | Joseph Jean François Ingold |
---|---|
Naissance | Nancy |
Décès | (à 86 ans) Paris 5e |
Origine | France |
Grade | Général de division |
Années de service | 1914-1962 |
Commandement | 2e division d'infanterie coloniale |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1939-1945 Médaille coloniale Prix Durchon-Louvet (1945) Prix Marcelin Guérin (1950) Prix d’Académie (1954) Prix Eugène-Carrière (1956) Prix Sobrier-Arnould (1963) Prix Louis-Paul Miller (1964) |
Autres fonctions | Chancelier de l'ordre de la Libération |
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François Joseph Jean Ingold est le fils d'un inspecteur principal des eaux et forêts. Issu d'une vieille famille alsacienne, il est né à Nancy le 4 avril 1894[1].
Il fait ses études au collège de Saint-Dié et est mobilisé en août 1914 au 17e régiment d'infanterie coloniale (17e RIC).
Il participe à la bataille de l'Artois (mai-juin 1915). En 1915, il est nommé sous-officier et rejoint le Sénégal.
Il revient en France en juillet 1916 avec un détachement sénégalais et gagne le front de la Somme, à la Bataille de la Somme.
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale comme sous-officier, il devient aspirant, puis sous-lieutenant en 1918. Il est cité à l'ordre de l'Armée à la suite d'une blessure sur le front en 1918.
Gouverneur de la place de Fort-Archambault au Tchad en 1940, il se rallie au général de Gaulle. Il est donc condamné à mort par contumace par le gouvernement de Vichy, comme de Gaulle auparavant. Il perd son fils aîné, Charles Ingold, aviateur dans la Royal Air Force, cité à l'ordre des Forces françaises libres. Il participe à la campagne du Fezzan avec le général Leclerc, ce qui lui vaut la Croix de la Libération (décret du 12 janvier 1943).
Général de division, il occupe divers commandements. Nommé chancelier de l'ordre de la Libération en février 1958 il démissionne exceptionnellement en 1962, ayant difficilement vécu le fait de siéger au Haut Tribunal militaire en 1961 et de devoir juger les militaires à la suite du putsch des généraux d'Alger[2]. Le camarade de son frère résistant Maurice, qui fut déporté avec ce dernier au camp de Dachau où il mourut, était parmi ces militaires.
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