Franconville (Val-d'Oise)

commune française du département du Val-d'Oise De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Franconville ou Franconville-la-Garenne, nom d'usage de la municipalité, est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Elle est la cinquième ville du département par sa population.

Faits en bref Administration, Pays ...
Franconville
Franconville (Val-d'Oise)
La mairie.
Blason de Franconville
Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Argenteuil
Intercommunalité CA Val Parisis
Maire
Mandat
Xavier Melki (LR)
2020-2026
Code postal 95130
Code commune 95252
Démographie
Gentilé Franconvillois
Population
municipale
38 024 hab. (2022 )
Densité 6 143 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 20″ nord, 2° 13′ 32″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 167 m
Superficie 6,19 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Franconville
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Franconville
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Franconville
Liens
Site web https://www.ville-franconville.fr/
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    Ses habitants sont appelés les Franconvillois.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Description

    Franconville se situe à vingt kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de Montmorency.

    Ses voies principales sont, d'est en ouest, la rue de l'Orme-Saint-Edme, la rue de la Station, le boulevard Maurice-Berteaux, la rue du Plessis-Bouchard et, du sud au nord, la rue du Général-Leclerc, le boulevard Rhin-et-Danube et la chaussée Jules-César.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Franconville se situe au centre de la vallée de Montmorency. Les zones habitées occupent pour l'essentiel le fond de la vallée, à une soixantaine de mètres d'altitude, et sont dominées par un ensemble de buttes-témoins boisées à l'ouest nommées buttes du Parisis, qui atteignent 167 mètres d'altitude.

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par l'autoroute A15 qui relie Gennevilliers à Cergy, l'autoroute A115 de Franconville à Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise et la route départementale 14 qui relie Paris à Rouen via Pontoise et le Vexin.

    Franconville est desservie par la gare Franconville - Le Plessis-Bouchard située sur son territoire.
    La ligne Paris - Pontoise traverse la ville depuis 1846, devenue la ligne H du Transilien Paris-Nord reliant la Gare du Nord à Pontoise. Par ailleurs, Franconville est desservi par la ligne C du RER depuis 1988.

    La commune est également desservie par les lignes de bus du réseau Val Parisis (Lignes 30-03, 30-12, 30-14, 30-37, 30-49, 95-19 et CitéVal Franconville), de la RATP (Ligne 261) et du Noctilien (Ligne N154).

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Franconville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

    Franconville est composée à la fois de zones d'habitations denses et de zones pavillonnaires.

    Commune jusqu'alors rurale dont les champs s'étendaient sur la majeure partie du territoire, une politique d'urbanisation est entreprise à partir de 1962 et se prolongera dans les années 1970, avec la construction de quartiers résidentiels et nouvelles infrastructures (notamment écoles et collège, centres de sports et loisirs).

    En 2009, la politique d'urbanisme prend un nouvel essor avec la décision du conseil municipal de construire 1500 logements sur six ans dans le cadre du plan local d'urbanisme.

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    La place Charles-de-Gaulle dans le centre-ville.

    Logement social

    La part de logement social à Franconville a atteint jusqu'à 35 % au début des années 1980 avant de décroître sous la majorité de Francis Delattre (UDF-DL puis UMP) depuis 1983. 27,5 % de logements sociaux étaient comptabilisés en 2000, 23,9 % en 2005[17] (alors que selon la mairie, la commune compte 3 350 logements sociaux soit 26 % de l'effectif total[18]) et 24,7 % en 2008. La ville remplissait donc les conditions posées par la loi SRU imposant pour les communes franciliennes d'au moins 1 500 habitants un minimum de 20 % de logements sociaux, avant que ce taux soit porté à 25 % en 2013[19].

    Le parc social de Franconville date pour l'essentiel des années 1960 et 1970, qui ont vu la population communale croître rapidement sous les mandats des prédécesseurs du maire, André Blondé (UDF-PR) de 1959 à 1977 et Annie Brunet (PCF) de 1977 à 1983.

    Toponymie

    Au fil des siècles, on relève ces différentes formes du nom de Franconville : Francorum Villa (1137), Francurtvilla (vers 1150), Francorvilla (1205), Franconvilla (1352), Franconville-la-Garenne (1382), Francovilla (1525), Franconville-la-Libre (1793)[20]...

    Francorum Villa peut se traduire par domaine des Francs. Quant au mot garenne, il vient du bas latin warenna, désigne une réserve de chasse[21] et fut sans doute ajouté pour distinguer Franconville-la-Garenne d’un autre Franconville-[aux-Bois], ancienne seigneurie "absorbée" au XVIIIe siècle par la paroisse de Saint-Martin-du-Tertre.

    Histoire

    Résumé
    Contexte
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    L'abbé Suger (1081-1151).

    Antiquité et Moyen Âge

    L’histoire ancienne de Franconville est fort mal connue. Dans leurs publications respectives, les historiens locaux divergent sur la date de la première mention du nom de la commune dans les archives. Aujourd’hui, ce sont les thèses du Franconvillois André Vaquier qui font autorité : selon lui, le nom de Franconville apparaît pour la première fois en 1137, année de rédaction du testament de l’abbé Suger de Saint-Denis, seigneur de l’époque.

    L’historien Henri Mataigne, dans l’ouvrage qu’il consacre à Franconville[22], évoque une date beaucoup plus ancienne, 860, mais ne donne aucune indication permettant de retrouver le document auquel il se réfère.

    Cependant, l’étymologie du nom de la ville (Francorum Villa : domaine des Francs[23]) incline à penser que la ville existe bien avant les écrits de l’abbé Suger. Elle se constitue sans doute le long du « grand chemin de Pontoise » (rue de Paris et rue du Général-Leclerc). Le cœur de la « ville » se situe alors à l'emplacement de l'actuelle église. Plus au nord, séparée du village par des terres en friche, se trouve la chaussée Jules César, ancienne voie romaine de Lutèce à Lillebonne, construite dans les années 11-12 avant Jésus-Christ[24].

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    Armes de la famille Bateste[Note 3].

    Bois, marais et terres incultes, voilà ce qui constitue l’environnement immédiat des premiers habitants de Franconville. Réfugiés sur les flancs de la butte de Cormeilles, à l'abri des inondations, ils vivent, difficilement, du travail de la terre et sans doute trouvent-ils, grâce au « grand chemin », une occasion de commercer.

    Aux XIe et XIIe siècles, la terre de Franconville est morcelée entre divers seigneurs : l'abbaye de Saint-Denis, les barons de Montmorency mais aussi de commanderie de Cernay des Templiers. Un des vassaux des barons de Montmorency, Guillaume Bateste, est le premier seigneur résident de Franconville identifié. Au début du XIIIe siècle, celui-ci fait construire un château de dimensions modestes à proximité de l'actuelle rue de Cormeilles. On lui attribue également la construction de la première église de Franconville[25]. Enfin, c'est à cette époque qu'est fondée la maladrerie Saint-Marc, ou malmaison, destinée à accueillir les lépreux.

    Au début du XVe siècle, le village peut compter 80 maisons, regroupées près de l’église, pour une population estimée à environ 300 personnes. La grand’ route, en tout cas sur sa partie franconvilloise, est déjà pavée. Mais les troubles de ce temps vont rapidement faire sentir leurs effets. Selon le testament du dernier des Bateste, daté de 1436, toute la région de Pontoise, dont Franconville, est dévastée et brûlée pendant la guerre de Cent Ans[26]. L'église, détruite, sera reconstruite en 1450-1470.

    Renaissance et époque moderne

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    Franconville sur la carte de Cassini, vers 1780.
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    Benjamin Franklin.

    À la fin du XVIe siècle, les temps étant encore peu sûrs, une assemblée des habitants de Franconville vote la dépense de 600 écus pour enclore et fortifier le village au moyen de murailles, portes, ponts-levis, éperons et fossés[27].

    Mais, peu à peu, la ville commence à se développer. Grâce à la grand’route, de plus en plus fréquentée[Note 4], agriculture et hôtellerie connaissent un véritable essor. Les chevaux des relais de poste font la prospérité des aubergistes et des artisans qui entretiennent voitures et carrosses.

    Au fil du XVIIIe siècle, Franconville devient même un lieu de résidence recherché. De belles demeures se construisent, dont le château Cadet-de-Vaux (1758). De riches familles, bourgeoises ou nobles, viennent s’y installer ou séjourner. Quelques résidents ou visiteurs célèbres ont laissé un souvenir de leur passage : le chimiste Antoine-Alexis Cadet de Vaux, l’homme d’ État américain Benjamin Franklin, l’astronome Jean-Dominique Cassini...

    Pendant la Révolution française, Franconville est brièvement rebaptisée Franconville-la-Libre[28]. La municipalité de Franconville voit le jour le dimanche . Le , les habitants se réunissent pour rédiger leur cahier de doléances. Le premier maire de Franconville, l’aubergiste Gabriel Bertin, est élu le . L’un des premiers actes de la nouvelle municipalité est d’attirer l’attention des autorités sur la grande misère des habitants. En effet, les épisodes de disette, voire de famine, se multiplient à cette époque, entraînant une certaine insécurité en ville[27].

    Époque contemporaine

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    Carte de France, dite d'état-major, vers 1870.
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    La gare vers 1900.

    Le chemin de fer dessert la ville en 1846 avec la mise en service de la gare de Franconville - Le Plessis-Bouchard sur la ligne Paris - Pontoise, entraînant ainsi comme dans toutes les communes de la vallée de Montmorency, de profondes mutations. Un nouveau centre se développe à proximité de la gare, située à un kilomètre au nord du village au milieu des champs.

    Des lotissements apparaissent au début du XXe siècle. L'église du XVe siècle, tombant en ruine, est reconstruite en 1903.

    Lors du raid de dirigeable militaire contre Paris et sa banlieue le , un Zeppelin est pris à partie par la DCA du fort de Cormeilles[29].

    Durant les années 1960 et 1970, le centre-ville est entièrement démoli et reconstruit selon les idées urbanistiques de l'époque : de nombreux immeubles, barres et tours, sont érigés contribuant à un fort accroissement de la population. Ainsi, au fil des années, Franconville est devenue la 5e commune la plus peuplée du Val-d'Oise derrière Argenteuil, Sarcelles, Cergy et Garges-lès-Gonesse.

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [30], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Val-d'Oise

    Elle faisait partie de 1801 à 1931 du canton de Montmorency, année où elle intègre le canton de Taverny du département deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Franconville[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais le bureau centralisateur de ce canton qui est modifié, passant de une à deux communes.

    Franconville fait partie du ressort de juridiction du tribunal d'instance de Montmorency, de celui du tribunal judiciaire de Pontoise et de celui du tribunal de commerce de Pontoise pour l'ordre judiciaire ainsi que de celui du tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour l'ordre administratif. La commune fait en appel partie du ressort de la cour d'appel de Versailles pour l'ordre judiciaire et de la cour administrative d'appel de Versailles pour l'ordre administratif.

    Intercommunalité

    La commune, membre de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt depuis 2003, décide de la quitter[32] et rejoint le , la communauté d'agglomération du Parisis[33].

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en Île-de-France afin d'équilibrer leurs relations avec la métropole du Grand Paris, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment « l'extension du périmètre de la communauté d'agglomération Le Parisis aux communes de Frépillon, Saint-Leu-la-Forêt, Le Plessis-Bouchard, Ermont et Eaubonne[34] ».

    C'est ainsi que, après délibérations des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion intervient le , permettant ainsi la création de la communauté d'agglomération Val Parisis dont la commune est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP menée par le maire sortant Francis Delattre remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 678 voix (52,71 %, 30 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[35] :

    • Antoine Raisseguier (PS-PCF-EELV, 3 630 voix, 33,70 %, 7 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
    • Jean-Luc Mayenobe (FN, 1 463 voix, 13,58 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).

    Lors de ce scrutin, 47,79 % des électeurs se sont abstenus.

    Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise[36], la liste LR du maire sortant Xavier Melki  qui a succédé en 2017 à Francis Delattre  remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 056 voix (60,76 %, 32 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[37] :

    • Marc Schweitzer (PCF, 1 221 voix, 18,29 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    • Françoise Mendy-Lascot (LREM, 738 voix, 11,05 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    • Sébastien Ustase (RN[38], 660 voix, 9,88 %, 2 conseillers municipaux élus).

    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,04 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1813 Jean-Baptiste Guichard    
    1813 1821 Guillaume Bouju    
    1821 1830 Louis-Philippe Leclerc    
    1830 1835 Guillaume Bouju    
    1835 1835 Louis Faucon    
    1835 1836 Antoine Jugier    
    1836 1837 Jean Bertin    
    1837 1843 Émile de Perthuis    
    1843 1873 François Chenel    
    1873 1876 Nicolas Védy    
    1876 1878 Louis de Ribaucourt    
    1878 1884 Louis Baudier    
    1884 1904 Toussaint Lucas    
    1904 1908 Claude Bonne    
    1908 1919 Georges Leredu   Député de Seine-et-Oise (1914 → 1927)
    Ministre (1920)
    Sénateur de Seine-et-Oise (1927 → 1936)
    1919 1925 Octave Bucourt    
    1925 1945 Albert Bigeard    
    1929 1930 Émile Gentil    
    1930 1944 Claude Lagoutte    
    1944 1945 Octave Bucourt    
    1945 1955 Ferdinand Grosdemange    
    1955 1959 Georges Fournier    
    1959 1977 André Blondé UDF-PR Conseiller général de Franconville (1967 → 1973)
    1977 1983 Annie Brunet PCF Conseiller général de Franconville (1973 → 1979)
    1983 décembre 2017[39] Francis Delattre[40],[41],[42],[43],[44] UDF-DL,
    UMPLR
    Sénateur du Val-d'Oise (2011 → 2017)
    Député du Val-d'Oise (4e circ.) (1986 → 2007)
    Conseiller général de Franconville (1979 → 1988)
    Vice-président de la CA Val-et-Forêt (2004 → 2008)
    Démissionnaire
    décembre 2017[45],[46] En cours
    (au )
    Xavier Melki LR Ancien directeur de banque
    Vice-président de la Communauté d'agglomération Val Parisis (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[47]
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    Démocratie participative

    La ville est divisée[Quand ?] en neuf quartiers, chacun doté de son conseil de quartier disposant de son enveloppe budgétaire[réf. nécessaire]. Les neuf quartiers sont :

    • le quartier de l'Hôtel-de-Ville ;
    • le quartier des Fontaines ;
    • le quartier Jean-Monnet ;
    • le quartier de l'Europe ;
    • le quartier du Vieux marché ;
    • le quartier du Stade ;
    • le quartier des Noyers de Saint-Edme ;
    • le quartier de l'Épine Guyon ;
    • le quartier du Séquoia de la gare

    Politique de développement durable

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    Chemin des Crêtes dans le Bois des Rinvals

    La commune de Fanconville est située dans un espace très urbanisé, cependant le sud de la commune, la colline d'Argenteuil, a conservé son couvert forestier. Cet espace forestier est isolé du centre de Franconville par l'autoroute A15. Le Bois des Rinvals et le bois de Saint-Marc sont gérés par l'Office national des forêts. Le site constitue un poumon pour la ville de Franconville, absorbant une partie nuisances générées par l'autoroute A15.

    Le bois des Éboulures et le bois de Boissy complètent cet ensemble d'espaces verts vitaux pour les habitants de la commune.

    Distinctions et labels

    La ville de Franconville a été récompensée[Quand ?] de deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[réf. nécessaire].

    Jumelages

    Drapeau de la Pologne Mława (Pologne) depuis 2023, 31 047 habitants (2023) ;

    Drapeau de l'Allemagne Viernheim (Allemagne) depuis 1966, 32 884 habitants (2005) ;

    Drapeau de l'Angleterre Potters Bar (Angleterre) depuis 1973, 21 618 habitants (2001).

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5].

    En 2022, la commune comptait 38 024 habitants[Note 6], en évolution de +5,29 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2021 2022 - - - - - - -
    37 52038 024-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0821 0161 0051 1241 1931 1521 2481 2221 154
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0921 1471 2071 3001 3521 4311 5251 5181 640
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7792 1882 8693 4984 9346 2786 1516 1307 697
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 18516 20524 23132 94833 80233 49732 98833 51236 112
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

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    Le groupe scolaire Ferdinand Buisson.

    Franconville relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation Nationale d'Ermont (1, rue de l'Est 95120 Ermont)[50]. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[51].

    La commune compte[Quand ?] douze établissements d'enseignement pré-élémentaire, onze établissements d'enseignement élémentaire et six établissements d'enseignement secondaire (dont quatre collèges et deux lycées).

    Enseignement public
    Enseignement privé
    • Institution Jeanne d'Arc, 2 bis rue Toussaint Lucas :
      • École maternelle.
      • École élémentaire.
      • Collège d'enseignement secondaire.
      • Lycée professionnel.
      • Lycée général.

    Équipements culturels

    La ville dispose de l'espace Saint-Exupéry, d'un bibliobus et d'une école municipale de musique, de danse et d'art dramatique.

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    L'espace Saint-Exupéry.
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    La Maison Suger.
    L'espace accueille chaque année des chanteurs en résidence et organise des rencontres « jeunes talents » afin de venir en aide à la création et à la diffusion.
    Le centre Saint-Exupéry héberge également l'académie de danse de Franconville (ADF) dont la création remonte à 1977.

    Sports

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    La patinoire.

    Clubs importants

    • Entente Franconville Césame Val d'Oise
    • COYOTES : Club de handball à Franconville
    • Parisis Rugby Club PRC (champion IDF réserve en promotion d'honneur en 2014)
    • Le basket club de Franconville Plessis-Bouchard (BCFOB), dont l'équipe féminine évolue en Nationale 1 en 2022[53]
    • Jorkyball parisien.
    • SCAF : Club d'Activités Subaquatiques de Franconville
    • Football Club de Franconville évoluant en Ligue Ile de France[Quand ?]
    • Club de Tennis de Table de Franconville
    • Judo Club de Franconville
    • Le club de gymnastique Albonaise, avec plus de 700 licenciés en 2013
    • L'Echiquier de Franconville (qui évolue en 2e Division Nationale
    • Franconville Hockey-Club

    Jumping

    Créé en 1985, le jumping de Franconville est un rendez-vous majeur du calendrier International ou National du saut d’obstacles. Il se déroule dans le Bois des Eboulures. Ses 55 hectares sont spécialement aménagés, avec village d’exposants, restaurants, points de restauration rapide, buvettes, points d’accueil et une aire de concours de 8 hectares, entourée de loges et de 3000 places en tribunes.

    Équipements sportifs

    Cultes

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    L'église Notre-Dame-des-Noues, avec son clocher haut de 31 m..
    L'église protestante évangélique est située au 161 rue du Plessis-Bouchard.

    Économie

    Une partie de la zone commerciale de la Patte d'Oie d'Herblay se situe à l'ouest du territoire de la commune, sur la route départementale 14 et à proximité de la sortie de l'autoroute A15.

    Jusque dans les années 1990, cette zone d'activité de Franconville comprenait essentiellement deux centres commerciaux : une grande surface et un centre commercial composé de boutiques de déstockage. Dans les années 2000, cette zone commerciale prend un nouvel essor. Ainsi, le plus grand magasin Ikea de France y a ouvert ses portes en 2005 (titre qu'il perdra en 2011 pour l'Ikéa de Villefranche-sur-Saône)[57]. Puis, ce sont des boutiques vestimentaires, culturelles et sportives, deux restaurants, un pub et deux salles de sports qui se sont implantées dans cette zone appelée le "Parisis Park". À noter que le distributeur E. Leclerc, qui y possède une grande surface, y a lancé son premier magasin d'optique discount en [58], avant d'ouvrir une parapharmacie et un magasin de sport à son enseigne.

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

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    L'église Sainte-Madeleine.
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    Château Cadet-de-Vaux.
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    Villa Enders.

    La commune ne possède aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire[59]. On peut néanmoins signaler :

    • L'église Sainte-Madeleine, édifiée à partir de 1903 par l'architecte Lucien Roy, à l'emplacement de l'ancien sanctuaire du XVe siècle qui tombait en ruine. Le chœur et le transept de style néo-roman furent édifiés les premiers, le clocher dans les années 1950. Plusieurs vitraux dégradés et peu esthétiques furent remplacés en 1963 sous l'impulsion du curé Maurice Nassoy[Note 7], qui munit également le clocher du coq qui lui manquait. Le vitrail que l'on peut voir près de l'entrée de l'église est celui du chœur de l'église précédente sur le même lieu, aujourd'hui 79 rue du Général-Leclerc[60]
    • Le château Cadet-de-Vaux : Caractéristique du XVIIIe siècle, il fut construit par la famille Becquet sur un vaste terrain, racheté aux héritiers de la veuve de Couet de Montbayeux, avocat au Parlement. Il fut ensuite acquis le par le savant et philanthrope Antoine Alexis Cadet de Vaux qui lui laissa son nom. Le domaine changea ensuite de nombreuses fois de propriétaires. Il subsiste la glacière du XVIIIe siècle et une grande partie du parc paysager du XVIIIe siècle. Il est planté de nombreuses essences remarquables : Ginkgo biloba, séquoia, pins de l'Himalaya, cèdres, hêtre pourpre, ainsi qu'une rivière sinueuse qui accueille canards et poules d'eau[60].
    • La maison Suger : Elle fut édifiée vers 1850 par la famille Baudouin. Le pavillon de l'aile nord fut agrandi par un notaire, Blanchet, et son gendre Radius. Après la Seconde Guerre mondiale, la fondation Suger s'y installe et lui donne son nom. Elle laisse la place, à la suite de difficultés financières, à une école privée, de plein air, où fera ses études le très jeune chef d'orchestre Roberto Benzi, qui fermera ses portes en 1970. Rachetée par la municipalité, elle a été rénovée et elle accueille l'école municipale de musique, de danse et d'art dramatique[60].
    • La statue de Rébecca : En fonte peinte, elle orne le massif à droite de l'entrée de l'hôtel de ville depuis 1868 environ. Elle surmontait à l'origine une fontaine en pierre au milieu d'un carrefour circulaire lors de la création du lotissement du Parc[60].
    • Accolée à l’actuelle mairie, l’ancienne villa Enders, du nom de son premier propriétaire, Jules Enders, administrateur délégué du Crédit lyonnais, est construite en 1894 par l’architecte Richard Bouwens van der Boijen ; revendue à la municipalité, elle devient, en 1932, la nouvelle mairie de la ville ; le jardin d'hiver attenant et la marquise au-dessus de l’entrée ont été démolis[61].
    • Le parc Cadet-de-Vaux, rue d'Ermont, est ouvert, chaque jour du 1er octobre au , de 8 h 30 à 18 h et du 1er avril au , de 8 h 30 à 20 h 30.
    • Le bois des Éboulures : Sur 55 hectares, il constitue un exemple réussi d'intégration d'une zone naturelle dans un périmètre urbain.

    Franconville au cinéma et à la télévision

    Personnalités liées à la commune

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    Hippolyte Passy.
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    André Vaquier.
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    Jean-François Clervoy.

    Seigneurs de Franconville

    Quelques noms, rangés par ordre chronologique : Guillaume Bateste (1200), Pierre Bateste (1315), Nicolas Leclerc (1620), Louis de Giffart (1640), Jacques Boutet (1675), François Boutet (1710), comte de Longaunay (1755)[27]

    Politique

    Culture et divertissement

    • Yves Duteil, auteur compositeur interprète ; a vécu à Franconville, rue de la Station.
    • Jean Daudin (début du XIVe siècle-1382), chanoine français, traducteur du poète et humaniste italien Pétrarque, est né à Franconville.
    • Marcel L'Enfant[62](1884-1963), peintre post-impressionniste qui vécut et eut son atelier Chaussée Jules-César pendant 40 ans (1923-1963).
    • André Vaquier (1886-1976), bibliothécaire et historien, vécut de nombreuses années à Franconville. Il publia plusieurs études sur l'histoire de la commune et fut à l'origine de la création d'un musée communal (1975), aujourd'hui disparu.
    • Jean Daurand (1913-1989), comédien, l'inspecteur Dupuy de la série Les Cinq Dernières Minutes, exploita quelque temps un café à l'enseigne toute trouvée : Les Cinq Dernières Minutes, à Franconville, à la fin de sa vie.
    • The Ropestylers, équipe d'artistes spécialistes de double dutch dont l'un des membres vit à Franconville.
    • Victor Montalti (1938-2019), peintre et sculpteur, cofondateur et ancien président de l'association La Palette en Franconville.
    • Hassan Koubba (né en 1973), comédien, le lieutenant Micky Zafraoui de la série de TF1 Diane, femme flic, y fait son footing quotidien, le long du stade municipal, chaussée Jules-César[réf. nécessaire].
    • Lorie (née en 1982), chanteuse et comédienne française, y a passé sa jeunesse.
    • Stéphane Mondino, auteur-compositeur-interprète y vécut de 1984 à 2006
    • Massacra (1987-1997), groupe de Death Metal français précurseur du genre.

    Sports

    Sciences

    Monde des affaires

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    Tiercé en bande, au premier d’azur semé de lys d’or, au deuxième d’argent à la francisque de sable posée dans le sens de la bande, au troisième de gueules à trois arbres d’or mouvant de la pointe.
    Détails
    L’azur semé de lys d’or indique l’appartenance à l’Île-de-France. La francisque est l’arme des francs qui ont donné leur nom à la ville. Les arbres d’argent évoquent la garenne, lieu boisé ou sablonneux où vivaient les lapins à l’état sauvage.
    Le 15 octobre 1964, les armoiries définitivement adoptées sont celles retenues par la direction des Archives de France pour figurer sur les documents officiels de la ville[66].
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    Voir aussi

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    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Franconville », p. 279–291
    • Henri Mataigne, Franconville-la-Garenne depuis le IXe siècle, Paris, Le livre d'Histoire, coll. « Monographie des villes et villages de France », (1re éd. 1927), 412 p. (ISBN 2-84373-734-6).
    • Daniel Bœuf et Maurice Menassade, L'art ancien et moderne dans le canton de Taverny, Imprimerie Paris à Pontoise, 1945, 170 p.
    • André Vaquier, Franconville en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne Zaltbommel (Pays-Bas), Diffusion SFL (Paris), 1975, 80 p.
    • André Vaquier, Si Franconville m'était conté, Bulletin de la Société historique de Pontoise, no 23, 1977.
    • Association « En passant par Franconville », En passant par Franconville-la-Garenne, 1986, 511 p., (ISBN 2950157505).
    • Jean-Pierre Debard, Mémoire en images : Franconville, Éditions Alan Sutton, 2007 (ISBN 978-2-84910-666-2).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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