Franconville (Val-d'Oise)
commune française du département du Val-d'Oise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département du Val-d'Oise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Franconville ou Franconville-la-Garenne, nom d'usage de la municipalité, est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Elle est la cinquième ville du département par sa population.
Franconville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Argenteuil | ||||
Intercommunalité | CA Val Parisis | ||||
Maire Mandat |
Xavier Melki (LR) 2020-2026 |
||||
Code postal | 95130 | ||||
Code commune | 95252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Franconvillois | ||||
Population municipale |
37 520 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6 061 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 59′ 20″ nord, 2° 13′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 167 m |
||||
Superficie | 6,19 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Franconville (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | 4e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.ville-franconville.fr/ | ||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Franconvillois.
Franconville se situe à vingt kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de Montmorency.
Ses voies principales sont, d'est en ouest, la rue de l'Orme-Saint-Edme, la rue de la Station, le boulevard Maurice-Berteaux, la rue du Plessis-Bouchard et, du sud au nord, la rue du Général-Leclerc, le boulevard Rhin-et-Danube et la chaussée Jules-César.
Franconville se situe au centre de la vallée de Montmorency. Les zones habitées occupent pour l'essentiel le fond de la vallée, à une soixantaine de mètres d'altitude, et sont dominées par un ensemble de buttes-témoins boisées à l'ouest nommées buttes du Parisis, qui atteignent 167 mètres d'altitude.
La commune est traversée par l'autoroute A15 qui relie Gennevilliers à Cergy, l'autoroute A115 de Franconville à Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise et la route départementale 14 qui relie Paris à Rouen via Pontoise et le Vexin.
Franconville est desservie par la gare Franconville - Le Plessis-Bouchard située sur son territoire.
La ligne Paris - Pontoise traverse la ville depuis 1846, devenue la ligne H du Transilien Paris-Nord reliant la Gare du Nord à Pontoise. Par ailleurs, Franconville est desservi par la ligne C du RER depuis 1988.
La commune est également desservie par les lignes de bus du réseau Val Parisis (Lignes 30-03, 30-12, 30-14, 30-37, 30-49, 95-19 et CitéVal Franconville), de la RATP (Ligne 261) et du Noctilien (Ligne N154).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Franconville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
Franconville est composée à la fois de zones d'habitations denses et de zones pavillonnaires.
Commune jusqu'alors rurale dont les champs s'étendaient sur la majeure partie du territoire, une politique d'urbanisation est entreprise à partir de 1962 et se prolongera dans les années 1970, avec la construction de quartiers résidentiels et nouvelles infrastructures (notamment écoles et collège, centres de sports et loisirs).
En 2009, la politique d'urbanisme prend un nouvel essor avec la décision du conseil municipal de construire 1500 logements sur six ans dans le cadre du plan local d'urbanisme.
La part de logement social à Franconville a atteint jusqu'à 35 % au début des années 1980 avant de décroître sous la majorité de Francis Delattre (UDF-DL puis UMP) depuis 1983. 27,5 % de logements sociaux étaient comptabilisés en 2000, 23,9 % en 2005[17] (alors que selon la mairie, la commune compte 3 350 logements sociaux soit 26 % de l'effectif total[18]) et 24,7 % en 2008. La ville remplissait donc les conditions posées par la loi SRU imposant pour les communes franciliennes d'au moins 1500 habitants un minimum de 20 % de logements sociaux, avant que ce taux soit porté à 25 % en 2013[19]
Le parc social de Franconville date pour l'essentiel des années 1960 et 1970] qui ont vu la population communale croître rapidement sous les mandats des prédécesseurs du maire, André Blondé (UDF-PR) de 1959 à 1977 et Annie Brunet (PCF) de 1977 à 1983.
Au fil des siècles, on relève ces différentes formes du nom de Franconville : Francorum Villa (1137), Francurtvilla (vers 1150), Francorvilla (1205), Franconvilla (1352), Franconville-la-Garenne (1382), Francovilla (1525), Franconville-la-Libre (1793)[20]...
Francorum Villa peut se traduire par domaine des Francs. Quant au mot garenne, il vient du bas latin warenna, désigne une réserve de chasse[21] et fut sans doute ajouté pour distinguer Franconville-la-Garenne d’un autre Franconville-[aux-Bois], ancienne seigneurie "absorbée" au XVIIIe siècle par la paroisse de Saint-Martin-du-Tertre.
L’histoire ancienne de Franconville est fort mal connue. Dans leurs publications respectives, les historiens locaux divergent sur la date de la première mention du nom de la commune dans les archives. Aujourd’hui, ce sont les thèses du Franconvillois André Vaquier qui font autorité : selon lui, le nom de Franconville apparaît pour la première fois en 1137, année de rédaction du testament de l’abbé Suger de Saint-Denis, seigneur de l’époque.
L’historien Henri Mataigne, dans l’ouvrage qu’il consacre à Franconville[22], évoque une date beaucoup plus ancienne, 860, mais ne donne aucune indication permettant de retrouver le document auquel il se réfère.
Cependant, l’étymologie du nom de la ville (Francorum Villa : domaine des Francs[23]) incline à penser que la ville existe bien avant les écrits de l’abbé Suger. Elle se constitue sans doute le long du « grand chemin de Pontoise » (rue de Paris et rue du Général-Leclerc). Le cœur de la « ville » se situe alors à l'emplacement de l'actuelle église. Plus au nord, séparée du village par des terres en friche, se trouve la chaussée Jules César, ancienne voie romaine de Lutèce à Lillebonne, construite dans les années 11-12 avant Jésus-Christ[24].
Bois, marais et terres incultes, voilà ce qui constitue l’environnement immédiat des premiers habitants de Franconville. Réfugiés sur les flancs de la butte de Cormeilles, à l'abri des inondations, ils vivent, difficilement, du travail de la terre et sans doute trouvent-ils, grâce au « grand chemin », une occasion de commercer.
Aux XIe et XIIe siècles, la terre de Franconville est morcelée entre divers seigneurs : l'abbaye de Saint-Denis, les barons de Montmorency mais aussi de commanderie de Cernay des Templiers. Un des vassaux des barons de Montmorency, Guillaume Bateste, est le premier seigneur résident de Franconville identifié. Au début du XIIIe siècle, celui-ci fait construire un château de dimensions modestes à proximité de l'actuelle rue de Cormeilles. On lui attribue également la construction de la première église de Franconville[25]. Enfin, c'est à cette époque qu'est fondée la maladrerie Saint-Marc, ou malmaison, destinée à accueillir les lépreux.
Au début du XVe siècle, le village peut compter 80 maisons, regroupées près de l’église, pour une population estimée à environ 300 personnes. La grand’ route, en tout cas sur sa partie franconvilloise, est déjà pavée. Mais les troubles de ce temps vont rapidement faire sentir leurs effets. Selon le testament du dernier des Bateste, daté de 1436, toute la région de Pontoise, dont Franconville, est dévastée et brûlée pendant la guerre de Cent Ans[26]. L'église, détruite, sera reconstruite en 1450-1470.
À la fin du XVIe siècle, les temps étant encore peu sûrs, une assemblée des habitants de Franconville vote la dépense de 600 écus pour enclore et fortifier le village au moyen de murailles, portes, ponts-levis, éperons et fossés[27].
Mais, peu à peu, la ville commence à se développer. Grâce à la grand’route, de plus en plus fréquentée[Note 4], agriculture et hôtellerie connaissent un véritable essor. Les chevaux des relais de poste font la prospérité des aubergistes et des artisans qui entretiennent voitures et carrosses.
Au fil du XVIIIe siècle, Franconville devient même un lieu de résidence recherché. De belles demeures se construisent, dont le château Cadet-de-Vaux (1758). De riches familles, bourgeoises ou nobles, viennent s’y installer ou séjourner. Quelques résidents ou visiteurs célèbres ont laissé un souvenir de leur passage : le chimiste Antoine-Alexis Cadet de Vaux, l’homme d’ État américain Benjamin Franklin, l’astronome Jean-Dominique Cassini...
Pendant la Révolution française, Franconville est brièvement rebaptisée Franconville-la-Libre[28]. La municipalité de Franconville voit le jour le dimanche . Le , les habitants se réunissent pour rédiger leur cahier de doléances. Le premier maire de Franconville, l’aubergiste Gabriel Bertin, est élu le . L’un des premiers actes de la nouvelle municipalité est d’attirer l’attention des autorités sur la grande misère des habitants. En effet, les épisodes de disette, voire de famine, se multiplient à cette époque, entraînant une certaine insécurité en ville[27].
Le chemin de fer dessert la ville en 1846 avec la mise en service de la gare de Franconville - Le Plessis-Bouchard sur la ligne Paris - Pontoise, entraînant ainsi comme dans toutes les communes de la vallée de Montmorency, de profondes mutations. Un nouveau centre se développe à proximité de la gare, située à un kilomètre au nord du village au milieu des champs.
Des lotissements apparaissent au début du XXe siècle. L'église du XVe siècle, tombant en ruine, est reconstruite en 1903.
Lors du raid de dirigeable militaire contre Paris et sa banlieue le , un Zeppelin est pris à partie par la DCA du fort de Cormeilles[29].
Durant les années 1960 et 1970, le centre-ville est entièrement démoli et reconstruit selon les idées urbanistiques de l'époque : de nombreux immeubles, barres et tours, sont érigés contribuant à un fort accroissement de la population. Ainsi, au fil des années, Franconville est devenue la 5e commune la plus peuplée du Val-d'Oise derrière Argenteuil, Sarcelles, Cergy et Garges-lès-Gonesse.
Antérieurement à la loi du [30], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Val-d'Oise
Elle faisait partie de 1801 à 1931 du canton de Montmorency, année où elle intègre le canton de Taverny du département deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Franconville[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais le bureau centralisateur de ce canton qui est modifié, passant de une à deux communes.
Franconville fait partie du ressort de juridiction du tribunal d'instance de Montmorency, de celui du tribunal judiciaire de Pontoise et de celui du tribunal de commerce de Pontoise pour l'ordre judiciaire ainsi que de celui du tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour l'ordre administratif. La commune fait en appel partie du ressort de la cour d'appel de Versailles pour l'ordre judiciaire et de la cour administrative d'appel de Versailles pour l'ordre administratif.
La commune, membre de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt depuis 2003, décide de la quitter[32] et rejoint le , la communauté d'agglomération du Parisis[33].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en Île-de-France afin d'équilibrer leurs relations avec la métropole du Grand Paris, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment « l'extension du périmètre de la communauté d'agglomération Le Parisis aux communes de Frépillon, Saint-Leu-la-Forêt, Le Plessis-Bouchard, Ermont et Eaubonne[34] ».
C'est ainsi que, après délibérations des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion intervient le , permettant ainsi la création de la communauté d'agglomération Val Parisis dont la commune est désormais membre.
Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP menée par le maire sortant Francis Delattre remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 678 voix (52,71 %, 30 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[35] :
Lors de ce scrutin, 47,79 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise[36], la liste LR du maire sortant Xavier Melki — qui a succédé en 2017 à Francis Delattre — remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 056 voix (60,76 %, 32 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[37] :
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,04 % des électeurs se sont abstenus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1813 | Jean-Baptiste Guichard | ||
1813 | 1821 | Guillaume Bouju | ||
1821 | 1830 | Louis-Philippe Leclerc | ||
1830 | 1835 | Guillaume Bouju | ||
1835 | 1835 | Louis Faucon | ||
1835 | 1836 | Antoine Jugier | ||
1836 | 1837 | Jean Bertin | ||
1837 | 1843 | Émile de Perthuis | ||
1843 | 1873 | François Chenel | ||
1873 | 1876 | Nicolas Védy | ||
1876 | 1878 | Louis de Ribaucourt | ||
1878 | 1884 | Louis Baudier | ||
1884 | 1904 | Toussaint Lucas | ||
1904 | 1908 | Claude Bonne | ||
1908 | 1919 | Georges Leredu | Député de Seine-et-Oise (1914 → 1927) Ministre (1920) Sénateur de Seine-et-Oise (1927 → 1936) | |
1919 | 1925 | Octave Bucourt | ||
1925 | 1945 | Albert Bigeard | ||
1929 | 1930 | Émile Gentil | ||
1930 | 1944 | Claude Lagoutte | ||
1944 | 1945 | Octave Bucourt | ||
1945 | 1955 | Ferdinand Grosdemange | ||
1955 | 1959 | Georges Fournier | ||
1959 | 1977 | André Blondé | UDF-PR | Conseiller général de Franconville (1967 → 1973) |
1977 | 1983 | Annie Brunet | PCF | Conseiller général de Franconville (1973 → 1979) |
1983 | décembre 2017[39] | Francis Delattre[40],[41],[42],[43],[44] | UDF-DL, UMP → LR |
Sénateur du Val-d'Oise (2011 → 2017) Député du Val-d'Oise (4e circ.) (1986 → 2007) Conseiller général de Franconville (1979 → 1988) Vice-président de la CA Val-et-Forêt (2004 → 2008) Démissionnaire |
décembre 2017[45],[46] | En cours (au ) |
Xavier Melki | LR | Ancien directeur de banque Vice-président de la Communauté d'agglomération Val Parisis (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[47] |
La ville est divisée[Quand ?] en neuf quartiers, chacun doté de son conseil de quartier disposant de son enveloppe budgétaire[réf. nécessaire]. Les neuf quartiers sont :
La commune de Fanconville est située dans un espace très urbanisé, cependant le sud de la commune, la colline d'Argenteuil, a conservé son couvert forestier. Cet espace forestier est isolé du centre de Franconville par l'autoroute A15. Le Bois des Rinvals et le bois de Saint-Marc sont gérés par l'Office national des forêts. Le site constitue un poumon pour la ville de Franconville, absorbant une partie nuisances générées par l'autoroute A15.
Le bois des Éboulures et le bois de Boissy complètent cet ensemble d'espaces verts vitaux pour les habitants de la commune.
La ville de Franconville a été récompensée[Quand ?] de deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[réf. nécessaire].
Mława (Pologne) depuis 2023, 31 047 habitants (2023) ;
Viernheim (Allemagne) depuis 1966, 32 884 habitants (2005) ;
Potters Bar (Angleterre) depuis 1973, 21 618 habitants (2001).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 37 520 habitants[Note 6], en évolution de +7,45 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
37 520 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Franconville relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation Nationale d'Ermont (1, rue de l'Est 95120 Ermont)[50]. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[51].
La commune compte[Quand ?] douze établissements d'enseignement pré-élémentaire, onze établissements d'enseignement élémentaire et six établissements d'enseignement secondaire (dont quatre collèges et deux lycées).
La ville dispose de l'espace Saint-Exupéry, d'un bibliobus et d'une école municipale de musique, de danse et d'art dramatique.
Créé en 1985, le jumping de Franconville est un rendez-vous majeur du calendrier International ou National du saut d’obstacles. Il se déroule dans le Bois des Eboulures. Ses 55 hectares sont spécialement aménagés, avec village d’exposants, restaurants, points de restauration rapide, buvettes, points d’accueil et une aire de concours de 8 hectares, entourée de loges et de 3000 places en tribunes.
Une partie de la zone commerciale de la Patte d'Oie d'Herblay se situe à l'ouest du territoire de la commune, sur la route départementale 14 et à proximité de la sortie de l'autoroute A15.
Jusque dans les années 1990, cette zone d'activité de Franconville comprenait essentiellement deux centres commerciaux : une grande surface et un centre commercial composé de boutiques de déstockage. Dans les années 2000, cette zone commerciale prend un nouvel essor. Ainsi, le plus grand magasin Ikea de France y a ouvert ses portes en 2005 (titre qu'il perdra en 2011 pour l'Ikéa de Villefranche-sur-Saône)[57]. Puis, ce sont des boutiques vestimentaires, culturelles et sportives, deux restaurants, un pub et deux salles de sports qui se sont implantées dans cette zone appelée le "Parisis Park". À noter que le distributeur E. Leclerc, qui y possède une grande surface, y a lancé son premier magasin d'optique discount en [58], avant d'ouvrir une parapharmacie et un magasin de sport à son enseigne.
La commune ne possède aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire[59]. On peut néanmoins signaler :
Quelques noms, rangés par ordre chronologique : Guillaume Bateste (1200), Pierre Bateste (1315), Nicolas Leclerc (1620), Louis de Giffart (1640), Jacques Boutet (1675), François Boutet (1710), comte de Longaunay (1755)[27]…
Blason | Tiercé en bande, au premier d’azur semé de lys d’or, au deuxième d’argent à la francisque de sable posée dans le sens de la bande, au troisième de gueules à trois arbres d’or mouvant de la pointe. |
|
---|---|---|
Détails | L’azur semé de lys d’or indique l’appartenance à l’Île-de-France. La francisque est l’arme des francs qui ont donné leur nom à la ville. Les arbres d’argent évoquent la garenne, lieu boisé ou sablonneux où vivaient les lapins à l’état sauvage. Le 15 octobre 1964, les armoiries définitivement adoptées sont celles retenues par la direction des Archives de France pour figurer sur les documents officiels de la ville[66]. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.