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officier général et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Perrier, né le à Valleraugue et mort le à Montpellier, est un militaire et géographe français.
Président du conseil général du Gard | |
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Conseiller général Canton de Valleraugue | |
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Virgile Berthézène (d) Jules Perrier (d) |
Naissance | |
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Activités | |
Fratrie |
Scipion Perrier (d) |
Enfant |
Membre de |
Académie des sciences Officier des Palmes académiques (d) |
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Grade militaire | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 10 YD 230)[1] |
Perrier est un descendant d'une famille de protestants des Cévennes. Après avoir fini ses études au lycée de Nîmes et au collège Sainte-Barbe à Paris, il fut reçu à l'École polytechnique en 1853, et en sortit officier en 1857.
Il fut promu lieutenant en 1857, capitaine en 1860, major de cavalerie en 1874, lieutenant-colonel en 1879, et il reçut en 1887, un an avant sa mort, les étoiles de brigadier-général. Élu conseiller général du Gard en 1880, il devint ensuite président du Conseil général entre 1883 et 1888.
Le général Perrier s'est fait un nom dans la science. Après des publications remarquables sur la jonction trigonométrique de la France et de l'Angleterre (1861) et sur le niveau de triangulation de la Corse (1865), il devint membre du Bureau des longitudes en 1875 et fut mis à la tête du service de géodésie de l'armée française en 1879. Cette année-là, il réalise en collaboration avec Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero, représentant l'Espagne, la jonction géodésique de l'Espagne avec l'Algérie, complétant ainsi la mesure du méridien de Paris des Shetland au Sahara. En 1880, le géodésiste fut envoyé comme délégué au Congrès de Berlin pour établir la frontière gréco-turque.
En janvier de la même année, il fut élu membre de l'Académie des sciences, en succession d'Urbain Dortet de Tessan, malgré la candidature du colonel Aimé Laussedat, son aîné d'une quinzaine d'années. Ce « rival », X 1838, ancien officier du Génie, professeur au Conservatoire des arts et métiers et ancien professeur de géodésie et d'astronomie à l'École polytechnique, s'était illustré dans l'application de la photographie à la topographie militaire. Il avait présidé de 1872 à 1879 diverses commissions scientifiques militaires (télégraphie optique, éclairage électrique, aérostation, pigeons voyageurs, tous procédés utilisés lors du siège de Paris en 1870) mais surtout, au sein de l'Académie des sciences, il avait mis en cause la nouveauté des travaux de l'astronome et mathématicien Urbain Le Verrier[2] en 1871, et de ceux de Perrier lui-même en 1872[3].
En 1882, Perrier fut envoyé en Floride pour observer le transit de Vénus, où ses observations furent considérées comme un succès complet. Sa célébrité augmenta jusqu'à ses dernières opérations de triangulation en Algérie[4].
Les mérites du général Perrier l'ont conduit à être employé par le Service géographique de l'armée.
Le général Perrier est mort à Montpellier le d'une rupture d'anévrisme. Il fut inhumé au cimetière protestant de Montpellier.
Il avait épousé en 1872, Caroline Benoit, fille de Justin Benoit, professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de Montpellier[5]. Leur fils, Georges Perrier (1872-1946), suivit la même carrière que son père jusqu'au même grade, aux mêmes fonctions et aux mêmes honneurs[6].
En 1892, une statue en bronze le représentant, sculptée par Morice, fondue par Durenne[8] et financée par une large souscription, fut érigée sur la place principale de Valleraugue. Elle fut fondue sous l'Occupation en 1943 et remplacée après guerre par une copie en pierre.
Ont été nommés d'après lui :
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