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forêt française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La forêt domaniale de Blois est un massif forestier s’étendant à l’ouest de la ville de Blois, dans le Loir-et-Cher, en France métropolitaine. Couvrant une superficie de 2 739,96 ha[1], c’est l’une des plus importantes forêts du pays blésois.
Forêt domaniale de Blois | ||
Localisation | ||
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Position | Blois, Valencisse, Valloire-sur-Cisse, Saint-Lubin-en-Vergonnois, Saint-Sulpice-de-Pommeray. |
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Coordonnées | 47° 34′ 24″ nord, 1° 15′ 29″ est | |
Pays | France | |
Région | Centre-Val de Loire | |
Département | Loir-et-Cher | |
Géographie | ||
Superficie | 2 740 ha | |
Compléments | ||
Statut | forêt domaniale | |
Administration | Office national des forêts | |
Essences | charmes, chênes, hêtres | |
Géolocalisation sur la carte : France
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La forêt de Blois est cernée au nord et à l’ouest par la vallée de la Cisse, qui rejoint celle de la Loire au niveau de la commune de Valloire-sur-Cisse. Le fleuve royale constitue par ailleurs une frontière naturelle au sud. À l’est, c’est la ville de Blois qui délimite la lisière de la forêt. Ainsi, la forêt de Blois se tient sur le coteau de la rive droite de la Loire.
Les essences les plus communes de la forêt de Blois sont[1],[2] :
En automne, la cueillette de champignons est une activité populaire dans la forêt de Blois. De nombreuses espèces comestibles y ont été recensées, telles que[3],[4] :
En forêt de Blois, la cueillette de champignons est limitée à 5 L (équivalent à un panier classique), afin de préserver leur croissance pour l’année suivante et la biodiversité dans son ensemble[5].
Avec ses quelque 116 mares[6], la forêt constitue un refuge important pour une faune riche, particulièrement pour les amphibiens, à l’image des salamandres tachetées (un des symboles du pays blésois), des tritons (palmés, alpestres, marbrés et crêtés) et des grenouilles (vertes et agiles), mais également pour des espèces d’oiseaux, comme des pics (épeiches, cendrés, mars et verts), des martins-pêcheurs, des hérons cendrés ou des canards colverts. Des espèces de mammifères sont également recensées, comme des cerfs élaphes, des chevreuils, des hérissons, des écureuils, des lapins de Garenne, des lièvres, des belettes, des blaireaux, des fouines, des martres, des putois, mais aussi des carnivores comme des renards et des sangliers[2],[6],[7]. Ces derniers, si en trop grand nombre, représentent cependant un danger pour l’écosystème car ils peuvent endommager les abords des mares, ce qui justifie l’activité de la chasse dans la forêt afin de réguler leur population[2].
La chasse est une activité toujours pratiquée en forêt de Blois, généralement en automne et en hiver (entre septembre et mars).
Puisque l’accès à la forêt peut s’avérer dangereux lors de jours de chasse, celle-ci n’est pratiquée ni tous les jours, ni sur toute la forêt en même temps. En effet, la forêt est séparée en 3 lots[1],[8] :
Par conséquent, la chasse n'est a priori pas tolérée en forêt de Blois pendant le week-end.
Lorsqu'une partie de la forêt se trouve en cours de chasse, les chasseurs sont tenus de le signaler à chaque entrée par un panneau indiquant « Chasse en cours »[9].
Ces informations étant susceptibles de changer d'une année à l'autre, il est recommandé de se tenir informé sur le site officiel de la Fédération départementale de chasse du Loir-et-Cher.
À l’origine, la forêt des Blémars recouvrait une large partie de la Gâtine tourangelle jusqu’à déborder aux abords de celle de Blois. Elle recouvrait la zone aujourd'hui comprise entre les communes de Saint-Cyr-du-Gault, Château-Renault, Amboise et Veuzain-sur-Loire[10].
Réputé repaire de brigands, ce n’est qu’à partir du XIe siècle que les comtes mandatèrent les moines de l’abbaye de Marmoutier pour défricher ce massif forestier, alors considéré comme un obstacle difficilement franchissable, doublement protégé par la Cisse et, surtout, la Loire[1].
Près de la Cisse et entre les deux forêts, une première forteresse de Bury est construite vers 1090, mais elle fut détruite dès 1145 par Sulpice II d'Amboise, alors en guerre contre le comte Thibaut IV.
Pendant la guerre de Cent Ans, la forêt sert de frontière entre les zones françaises et anglaises : Bury est en effet occupé par les Anglais jusqu'en 1365, date de la libération du village par le comte Louis II de Blois-Châtillon.
À l’image du reste du comté, la propriété de la forêt passe aux mains de la famille royale en 1397, lorsque le comte Guy II de Blois-Châtillon cède ses possessions au duc Louis Ier d’Orléans. Lorsque le petit-fils de ce dernier accède au trône en 1498 sous le nom de Louis XII, la ville de Blois acquiert le titre de ville de résidence de la cour. La forêt, à l’époque encore proche et facilement accessible depuis le château, devient alors, en plus de Montfrault, le lieu privilégié pour les parties de chasse du Roi et de sa cour. Les allées, souvent rectilignes, sont alors aménagées.
La ville de Blois a continué à ronger la lisière de la forêt, en particulier au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer où la gare et la chocolaterie se sont développées rapidement, dans un contexte de révolution industrielle. Une ligne de tramway à vapeur est même inaugurée entre Blois et Coulanges à la fin du XIXe siècle et resta en service jusqu'en 1934. Pendant la Première Guerre mondiale, la forêt de Blois accueille un camp d’entrainement militaires pour les jeunes recrues, plus précisément au niveau des Sablonnières, à Chambon-sur-Cisse[1]. Après la Seconde Guerre mondiale, les quartiers de la Quinière, de Saint-Georges et de la Pinçonnière sont urbanisés. Aujourd’hui, le stade des Allées, construit à la sortie de la ville, marque l’entrée directe à la forêt par l’allée de Bury.
La forêt est aujourd’hui aménagée en allées :
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