Fontenailles (Seine-et-Marne)
commune française du département de Seine-et-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Fontenailles est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Fontenailles | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie Nangissienne | ||||
Maire Mandat |
Ghislaine Harscoet 2020-2026 |
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Code postal | 77370 | ||||
Code commune | 77191 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fontenaillais | ||||
Population municipale |
1 070 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 33′ 21″ nord, 2° 57′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 130 m |
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Superficie | 27,44 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nangis | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairiefontenailles.fr | ||||
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Fontenailles est situé à 4,5 km à l'ouest de Nangis.
L'altitude varie de 92 mètres à 130 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 107 mètres d'altitude (mairie)[1]. La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 18 km[12].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 4 km à vol d'oiseau[15], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,4 | 3 | 5 | 8,5 | 11,4 | 13,2 | 13 | 10,1 | 7,8 | 4,3 | 2,1 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,6 | 7,5 | 10,3 | 13,9 | 17,1 | 19,3 | 19,1 | 15,5 | 11,9 | 7,3 | 4,6 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 7,9 | 11,9 | 15,5 | 19,4 | 22,8 | 25,3 | 25,2 | 21 | 16 | 10,3 | 7,1 | 15,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,8 08.01.10 |
−13 22.02.1996 |
−9,1 01.03.05 |
−5,8 08.04.03 |
−1,3 05.05.1996 |
1,5 01.06.06 |
5,7 31.07.15 |
3,3 28.08.1998 |
1,9 25.09.02 |
−5,5 30.10.1997 |
−9,8 24.11.1998 |
−12,5 31.12.1996 |
−18,8 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 05.01.1999 |
18,7 24.02.21 |
24,5 31.03.21 |
28 20.04.18 |
31,5 28.05.17 |
36,4 27.06.11 |
40,5 25.07.19 |
39,6 07.08.03 |
33,7 08.09.23 |
27,8 01.10.11 |
21,5 07.11.15 |
17,2 07.12.00 |
40,5 2019 |
Précipitations (mm) | 56,9 | 53,3 | 51 | 54,5 | 65,1 | 53,7 | 54,7 | 57,7 | 56,2 | 66,2 | 62,6 | 72,1 | 704 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Fontenailles comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[23],[Carte 2], l'« Étang de Villefermoy » (57,51 ha)[24] , et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[23], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[25].
Au , Fontenailles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[27]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
La commune compte 111 voies[Note 5] dont 81 lieux-dits administratifs répertoriés[30].
On compte notamment[31] : Bois-Bourdron - La Dumerie - Le Farrier - Grignon - Bouleaux - Heuretebise - Villefermoy- Richebourg - Champbrulé - Maison-Rouge - La Charmée - Glatigny - Le Petit Jars - Le Plessier - Bézard - Le Château du Prés - Chantefolie - Champguidouin - Bellevue - Clairbois - Granvilleirs - Le Gripon - Les Huit-Routes - L'Orme
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 439 (dont 96,1 % de maisons et 3,5 % d’appartements).
Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,2 % contre 6,9 % de locataires[32].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,7% ), terres arables (15,1% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5% ), zones urbanisées (1,9% ), prairies (1,8% ), eaux continentales[Note 6] (1,6% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[33].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[34],[35],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
On accède à la commune par :
La commune est desservie par la ligne d’autocars 47 (Melun - Provins) ) du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.
La gare SNCF la plus proche est la Gare de Nangis, desservie par les trains de la ligne P du Transilien, située à 4,8 kilomètres, (6 minutes).
Une ligne de transport à la demande reliant la commune à la gare de Nangis est organisée par l'intercommunalité[37].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes O. de Fontenoilles en 1201[38] ; Les Fontenelles vers 1222 (Livre des vassaux) ; Fontanailles au XIIIe siècle ; Fontenelles vers 1350 (Pouillé)[39].
Le nom Fontenailles, apparu au XIIIe siècle, vient de du latin fontis, fontaine, le pluriel indiquant le caractère très humide de la commune[40].
Au XIIe siècle, les terres et les bois de la forêt de Villefermoy appartiennent aux moines de l'Abbaye de Barbeau dont la fondation remonte à l'an 1147. Un monastère de cet ordre, érigé dans ce domaine, y cultive des vignes dites Vignes aux Bonshommes, encore existantes au XIXe siècle où l'on fêtait le 22 janvier (jour de la Saint Vincent) la fête corporative des vignerons. Il existe encore à l'heure actuelle la tour et le château d'eau qui servait à alimenter le Château de Bois-Boudran.
L'Église Saint-Fiacre, patron des jardiniers[41], est édifiée au XIIIe siècle. Elle est reconstruite en 1861 avec préservation du clocher d'origine. Ces travaux sont financés par le Comte Louis-Charles Greffulhe.
La première partie du Château de Bois-Boudran est construite au XVIIe siècle avec un corps de logis de style classique.
Certains documents attestent de la présence en 1630 de manœuvriers, laboureurs et vignerons, maréchaux-ferrants, tailleurs et tuiliers, charrons et bergers. Puis apparaissent progressivement des maçons et des menuisiers, un boucher, un mercier (un chirurgien plus tard en 1719).
En 1690 apparaît la ferme La Dumainerie ainsi que celle de Maison Rouge (qui sera détruite en 1892).
Au XVIIIe siècle, la superficie des bois et forêts représente 1 971 hectares, soit 71 % du territoire de la commune. La Forêt de Villefermoy, encore à l'heure actuelle, fait de Fontenailles l'une des plus grandes communes de Seine-et-Marne.
En 1721 est construit le château de Champs-Brûlé. Le baron Hottinguer en deviendra plus tard le propriétaire ainsi que de la ferme attenante.
En 1770 est notée la présence de la ferme dite Le Jarrier détruite à la fin du XIXe siècle (les fermes de Grignon, La Pointe, Champ-Gedoin, Heurtebise appartiennent alors encore aux moines de l'Abbaye de Barbeau).
En 1773 le sculpteur Jean-Baptiste Giraud rachète Les Bouleaux, propriété de Jacques de Molin[42], écuyer du roi.
En 1860 apparaît la fonction de garde champêtre assermenté, sanctionnant les infractions rurales et de chasses[43], tout en assurant le service d'éclairage (cette fonction disparaîtra un siècle plus tard en 1969).
En 1873, le comte Louis-Charles Greffulhe devient le nouveau propriétaire du domaine de Villefermoy qui, outre le château de Bois-Bouddran, comporte encore une ferme, une chapelle, étangs et forêts.
En 1888 existe un corps de pompiers qui sera rattaché en 1933 à celui de Nangis pour des raisons d"économies. En 1891 est installé un bureau de poste télégraphique.
En 1892, à la suite d'un remembrement, le comte Louis-Charles Greffulhe détruit les fermes de Villefermoy, Bois-Boudran, Maison-Rouge, Le Jarrier et La Pointe.
Au XXe siècle, le domaine de Villefermoy devient un lieu de cure, ses eaux étant réputées pour leur pureté. Le hameau de La Charmée disparaît. Les pierres des sept maisons habitées par des manœuvriers et des bûcherons servent à la construction de bâtiments à Glatigny.
En 1905, le roi de Portugal Charles Ier vient chasser au château de Bois-Boudran par train spécial[44] jusque Grandpuits (le 30 novembre 1905), invité par le comte Greffulhe en compagnie du comte d'Arnoso, du comte Guy de la Rochefoucauld, du comte Robert de Montesquiou, le vicomte de Paris et le vicomte d'Harcourt, le comte Costa de Beauregard et le comte Charles de Caraman, le marquis de Mun, la princesse Murat et la princesse de Foix[45].
En 1908, un service régulier de voitures publiques est créé, reliant Fontenailles à Nangis. En 1911, l'école privée est remplacée par l'école publique installée dans l'ancienne mairie.
En 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII vient chasser au château de Bois-Boudran, en compagnie du marquis Marie-Joseph Charles des Acres de L'Aigle, la duchesse de Noailles, la duchesse de Luynes, la grande duchesse Wladimir, le grand duc Nicolas, le baron Hottinguer, le duc de La Force, le marquis du Lau, le comte Charles-Albert Costa de Beauregard, le vicomte de Galard, le duc de Doudeauville[46].
En 1944, Maurice Wanlin, chef du commando de Fontenailles appartenant au réseau Denis-Aristide Buckmaster[47], transporte le 20 août 1944 de l'armement destiné à des commandos de résistants positionnés au hameau de La Charmée. Il est arrêté par l'armée allemande au hameau de Glatigny, puis assassiné le 22 août 1944. La grande rue de Fontenailles a été rebaptisée rue Maurice-Wanlin.
En 1990, le réfectoire de l'ancien domaine de Villefermoy est rénové par le baron Hottinguer, ainsi que la chapelle Sainte-Anne qui fait encore l'objet de pèlerinage[48].
Le Tour de France 2004 traverse le village lors de la dernière étape de Montereau-Fault-Yonne vers l'Avenue des Champs-Élysées de Paris le dimanche [49].
Fontenailles se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[50], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[51].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Mormant[50]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nangis.
La commune a rejoint en 2009 la communauté de communes de la Brie nangissienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1804 | 1807 | Tisserand | ||
1808 | 1811 | G. de Reigner | ||
1814 | 1818 | Lemaire | ||
1819 | 1820 | Jean-Henry-Louis Greffulhe[54] | Comte, banquier Propriétaire du château de Bois-Boudran pair de France (1819 → 1820) | |
1822 | 1830 | M. Maugis | ||
1831 | 1836 | Louis Jean Baptiste Maugis | maréchal-ferrant | |
1836 | M. Maugis | |||
1837 | 1846 | Maximilien Joseph Chevillon | ||
1846 | 1848 | Durand Etienne Chevillon | Propriétaire | |
1848 | 1870 | Maximilien Joseph Chevillon | ||
1870 | 1871 | Louis-Charles Greffulhe[54] | Comte, propriétaire du domaine de Bois-Boudran Fils de Jean-Henry-Louis Greffulhe | |
1871 | 1874 | François Marquet | Rentier | |
1874 | 1876 | Victor Gauchard | Cultivateur | |
1876 | 1881 | Valentin Vignal | Cultivateur | |
1881 | 1888 | Louis Valentin Vignal | Propriétaire | |
1888 | 1892 | Charles Bernardeau | Rentier | |
1892 | 1904 | Jean Baptiste Alexandre Moreau | Cultivateur | |
1904 | 1932 | Sidor Eugène Gascouin | Épicier | |
1932 | 1937 | Achille Bourguinot | ||
1937 | Henri Defraire | |||
1947 | 1959 | Achille Bourguinot | ||
1959 | 1975 | Raymond Leclerc | ||
1975 | 1989 | Claude Wanlin[55] | PCF | Dessinateur |
1989 | 1995 | Maurice Rigaud | ||
1995 | 2005 | René Fioretti | ||
2005[56] | 2008 | Alain Cayard | Gérant d'une société immobilière | |
2008[57] | 2014 | Martine Dejeu | SE | Expert comptable |
2014 | En cours (au 5 février 2020) |
Ghislaine Harscoët[58] | SE | Retraitée de l'éducation nationale |
La commune s'est dotée d'un Conseil municipal des jeunes[59]
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [60],[61].
En 2020, la commune de Fontenailles gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[62].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[62],[64].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Grandpuits-Bailly-Carrois, Fontenailles, Saint-Ouen-en-Brie, Clos-fontaine qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [62],[65],[66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2021, la commune comptait 1 070 habitants[Note 7], en évolution de −0,47 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 066 | 1 070 | - | - | - | - | - | - | - |
La fête de la Saint-Fiacre, transformée en fête communale, est encore célébrée tous les ans le premier dimanche de septembre.
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 400, représentant 1 107 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 180 euros[70].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 117, occupant 532 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,6 % contre un taux de chômage de 5,5 %.
Les 21,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,6 % de retraités ou préretraités et 3,6 % pour les autres inactifs[71].
En 2005, la Poste, qui avait fermé le bureau de poste de la commune, a ouvert un point poste au bar-tabac de la Forge, habilité à réaliser de nombreuses opérations postales[72].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de cinquante-neuf dont trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, quatre dans l’industrie, onze dans la construction, trente-quatre dans le commerce-transports-services divers et sept étaient relatifs au secteur administratif[32].
Fontenailles est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[73].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 43 ha en 1988 à 87 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Fontenailles, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[73],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 3 | 4 |
Travail (UTA) | 9 | 4 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 260 | 215 | 348 |
Cultures[75] | |||
Terres labourables (ha) | 232 | 206 | 287 |
Céréales (ha) | 201 | s | 198 |
dont blé tendre (ha) | 42 | s | 131 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 75 | s | s |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | 40 | |
Élevage[73] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 56 | 16 | 157 |
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