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Ferdinand Ier de Naples, également appelé Ferrante d’Aragon, né en 1423 et mort le [1], fils illégitime du roi d'Aragon Alphonse V, est roi de Naples de 1458 à sa mort en 1494 (formellement : « roi de Sicile péninsulaire »).
Ferdinand Ier de Naples | |
Ferdinand Ier dans « Statuts, Ordonnances et Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or ». | |
Titre | |
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Roi de Naples | |
– (35 ans, 6 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Alphonse Ier |
Successeur | Alphonse II |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Trastamare |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Naples |
Sépulture | Église San Domenico Maggiore |
Père | Alphonse V d'Aragon |
Mère | Gueraldona Carlino |
Conjoint | Isabelle de Tarente Jeanne d'Aragon |
Enfants | Alphonse II Éléonore Frédéric Ier Jean Béatrice François Jeanne Charles |
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Son père, Alphonse de Trastamare (1396-1458) est roi d'Aragon (Alphonse V), roi de Sicile insulaire (Alphonse Ier) de 1416 à 1458, et roi de Sicile péninsulaire, couramment « roi de Naples », de 1442 à 1458 (aussi sous le nom d'Alphonse Ier).
Sa mère est une Italienne de Naples, Gueraldona Carlino.
En 1444, il épouse Isabelle de Tarente, qui est un beau parti[2].
Ferdinand doit combattre les prétentions de Jean II de Lorraine (Jean de Calabre), fils de René d'Anjou.
Il bénéficie du soutien du pape Calixte III (Borgia), puis de Pie II qui lui offre la couronne le 4 février 1459[2].
Vaincu d'abord sur le Sarno (it) (1460), il est vainqueur à Troia en 1462. Cette victoire est en partie obtenue grâce au renfort de mercenaires albanais, les Arbëresh[3], et les stradiotes de la condotta de Skanderbeg[2].
En 1476, il épouse Jeanne d'Aragon.
Ferdinand engage dès 1472 une politique de rapprochement avec le Saint-Siège, en mariant une de ses filles illégitimes avec le neveu du pape Sixte IV.
En 1475, il vient à Rome pour se concerter avec le pape à la suite de la conclusion d’une alliance défensive entre le duché de Milan, la république de Florence et la république de Venise. En 1478 il s’allie avec Sixte IV et la république de Sienne contre Laurent de Médicis (Florence), mais celui-ci se rend personnellement à Naples, où il obtient de Ferdinand, qu'il abandonne ses alliés.
En 1480, l'armée de l’Empire ottoman (Mehmed II) s’empare d’Otrante, mais la ville est reprise l’année suivante par le fils de Ferdinand, Alphonse, duc de Calabre. Sixte IV est terrifié car le sultan ottoman menace Rome et annonce son intention de détruire la ville. Pour attirer les bonnes grâces du pape, Ferdinand pactise avec la Curie[pas clair] et propose de marier Leonardo della Rovere, neveu du pape, avec une de ses filles illégitimes et Geoffroi Borgia, fils du futur pape[2], avec sa petite-fille Sancia (il doit y avoir un problème de date, c'est en 1493 pour ce dernier mariage, comme mentionné plus loin).
En 1482, se déclenche la guerre de Ferrare dans laquelle le royaume de Naples est opposé à Venise et au pape.
En 1484, profitant de la faiblesse militaire des États pontificaux, Ferdinand exige que soient annexées à son royaume les enclaves pontificales de Bénévent, de Terracina et de Pontecorvo.
Le nouveau pape Innocent VIII profite d’une révolte d’une partie de la noblesse du royaume de Naples : il leur apporte son soutien et déclare la guerre à Ferdinand le .
Milan, Florence ainsi que le roi de Hongrie, Mathias Corvin, beau-fils de Ferdinand, se rangent de son côté.
Alors que les opérations tournent en faveur de Naples, le pape fait appel au roi de France Charles VIII qui peut être intéressé à revendiquer les droits angevins sur la couronne de Naples, droits dont il a hérité par testament (sa grand-mère paternelle était Marie d'Anjou, sœur du roi René). Pour parer à ce danger, Ferdinand se montre accommodant et accepte de signer la paix le .
Cependant celui-ci ne respecte pas les termes du traité de paix qui prévoyait une amnistie générale des nobles révoltés, et il fait assassiner traîtreusement une grande partie d'entre eux. Puis il récuse les autres clauses du traité de paix, notamment le versement du tribut dû au pape, son suzerain, et la nomination par le pape aux bénéfices ecclésiastiques du royaume napolitain.
Cependant en , les deux parties parviennent à un accord : Ferdinand accepte de verser le tribut annuel et de reconnaître sa vassalité, en échange de quoi le pape promulgue une bulle reconnaissant la légitimité de la dynastie aragonaise sur le royaume napolitain (au détriment du roi de France Charles VIII). L’accord est scellé par le mariage du petit-fils de Ferdinand (Louis de Gerace, ci-dessous) avec la nièce du pape (Battistina Cybo).
À la mort d’Innocent VIII, le nouveau pape Alexandre VI (Borgia) est élu contre le candidat soutenu par Ferdinand.
Pour obtenir les bonnes grâces de celui-ci et son soutien contre Charles VIII, qui se prépare dès 1493 en vue d'une expédition en Italie, allié au duc de Milan Ludovic Sforza, Ferdinand négocie le mariage de sa petite-fille Sancha (fille d'Alphonse II) avec le fils du pape, Geoffroi Borgia.
Il meurt le , rongé de soucis, peu de temps avant le début de la première guerre d'Italie en novembre 1494.
Ferdinand Ier laissa l’image d'un prince faux et cruel ; son peuple se souleva plusieurs fois contre lui ; mais il parvint à maintenir son autorité par la terreur.
Il épousa en premières noces en 1444 Isabelle de Tarente († 1465) d'où sont issus[4] :
Il se remarie en 1476 avec l'infante Jeanne d'Aragon (1454 † 1517), sa cousine germaine, fille de Jean II d'Aragon et de Jeanne Enríquez, d'où :
Eulalia Ravignano
Giovanna Caracciolo
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