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vie sauvage qui peut vivre ou prospérer en milieu urbain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La faune urbaine est la faune sauvage qui peut vivre ou prospérer en milieu urbain. Certaines espèces sauvages urbaines, comme les souris domestiques, sont synanthropiques et écologiquement associées aux humains.
Les écologues observent une tendance de plusieurs populations animales à la synurbanisation (terme évoquant à la fois les notions de synanthropisation et d'urbanisation)[N 1] qui représente une réponse adaptative à l'expansion mondiale des centres urbains. L'animal synurbique trouve parfois dans les villes des conditions plus propices que dans son habitat « naturel » ou « sauvage ». Les villes peuvent devenir même parfois un refuge pour certaines espèces menacées par la détérioration de leur habitat naturel ou bien cherchant à se soustraire à la prédation ou à la chasse en milieu rural.
Certaines espèces ou populations peuvent devenir entièrement dépendantes de l'humain. Ainsi, l'aire de répartition de nombreuses espèces synanthropiques s'est étendue aux latitudes où elles ne peuvent survivre à l'hiver en dehors des établissements humains. D'autres espèces tolèrent simplement la cohabitation avec les humains et l'utilisation des espaces verts restants, certaines s'habituant progressivement au nouvel habitat avec le temps et devenant éventuellement synanthropiques. Ces espèces représentent une minorité des créatures qui habitent normalement une région. Par exemple, une compilation des études de 2014 a révélé que seulement 8 % des oiseaux indigènes et 25 % des espèces végétales indigènes étaient présents dans les zones urbaines par rapport aux estimations de la densité non urbaine des espèces[1].
La faune urbaine peut être trouvée à n'importe quelle latitude qui abrite des habitations humaines. La liste des animaux qui y fouilleront les déchets humains s'étend des singes tropicaux aux ours polaires de l'Arctique.
Différents types de zones urbaines abritent différentes espèces d'animaux sauvages. Une caractéristique générale des espèces d'oiseaux qui s'adaptent bien aux environnements urbains est qu'elles ont tendance à avoir un cerveau plus gros, ce qui leur permet peut-être de mieux s'adapter à l'environnement urbain changeant[2].
Les environnements urbains regorgent de mammifères qui réclament de vastes territoires, où ils sont moins victimes de la chasse ou de la prédation, tels que les rongeurs (rats, souris, écureuils, Tamia rayé en Amérique du Nord), les lapins communs, les ratons laveurs, les renards, les élans au Canada ou en Scandinavie, les cerfs, les blaireaux, les fouines en Europe[3].
Les techniciens et responsables municipaux répondant à la demande sociale de plus en plus forte d'une présence de nature en ville mais doivent prendre en compte la dispersion des populations animales et le rejet par le citadin de nombreuses espèces bruyantes, piquantes ou salissantes[4].
Une autre préoccupation est que le milieu urbain favorise rarement les espèces spécialistes. Les espèces citadines animales et végétales sont le plus souvent ubiquistes, présentant de fortes capacités d’adaptation et sont de bonnes compétitrices. L'influence de l'homme a pour effet d'aider les espèces plastiques les plus généralistes à se répandre aux dépens d'espèces plus spécialisées. Les écologues appellent homogénéisation biotique par l'urbanisation, ce processus de disparition d’espèces rares, spécialisées voire endémiques, et l'introduction d'espèces bien répandues, généralistes et/ou exotiques voire envahissantes[5],[6].
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